Discours d'Etzer Vilaire à la mémoire des héros de l'Indépendance, de Charlemagne Péralte... 

Sunday, March 31, 2013

Tant qu'à corriger nos fautes de français, allons-y gaiement
 Max Dorismond mx20005@yahoo.ca
 
Au bord du Lac Témiscamingue enneigé. 30-03--2013 


Le correcteur corrigé


J'ai souvenance encore, d'un épisode rocambolesque à blanchir un nègre, dans un cours de Math Financière à l'Université de Montréal, (HEC). Le prof titulaire, griffonnait quelques notes au tableau. Ces gestes empiriques ne se posent plus aujourd'hui. C'est une époque révolue. Le tableau noir est obsolète. Autre temps, autres mœurs : vive l'ordinateur, adieu craie, crayon, cahier … 
             
Un étudiant d'origine haïtienne, en perdant sa boussole sur la frontière entre le réel et la fiction, interpelle le professeur à propos d'une faute de français au tableau. Ce cas me rappelle la blague un peu rigolote de Languichatte, "Mr l'ambassadeur" qui voulait tant se faire remarquer à bord d'un transatlantique. Bref, troublé et stupéfait, le magister, dépose sa craie, ajuste ses lunettes, prend place sur un des coins de son bureau et déclare péremptoirement : « Jeune homme, le français, à ce que je sache, est et demeure ma langue maternelle. Je la parle, je l'écris et j'en mange à longueur de jours. Je suis ici pour donner un cours en sciences financières et non un cours de grammaire. Le livre dont vous vous servez, porte ma signature. Si par hasard, vous y remarquez des fautes de français, en votre qualité de correcteur, ayez l'amabilité de vous adresser à mon éditeur. Il a été payé grassement pour se faire. Quant à la faute, ici, présente au tableau, je m'en balance, pourvu que vous compreniez l'essence de la formule de la «valeur actuelle d'un montant à recevoir dans x années ». Paf! Silence de mort, de gros yeux roulent dans la salle. Notre compatriote est dans ses petits souliers. Pas une mouche ne vole. Son attitude a déclenché des soupirs et des regards sous-entendus.
Loin de passer outre, le monologue continu. Le prof déchaîné, enfonce les clous du cercueil : «Entre autres, cher correcteur, sans risque de me tromper, vous venez d'une ancienne colonie française? Suis sûr que votre pays a été colonisé! Car, c'est un complexe caractéristique des ex-colonisés. Ils souffrent immanquablement de ce syndrome maladif, celui de ressembler à leur ancien maître : le même pattern, le même faciès, la même fixité morbide avec le sempiternel instinct du tueur, le réflexe du dominateur, le panache du narcissique. Il se pète les bretelles, croyant porter le chapeau du Pic de la Mirandole. En fin de compte, ce n'est que du vent. Sur ce, mes chers amis, je prends congé de vous. A la prochaine chicane».

Rouge de colère, le prof met fin au cours avant terme, reprend ses livres et s'en alla. J'ai prié pour qu'il nous revînt en santé le lendemain, car, la colère est ingrate et ne tue que son maître, très rarement le provocateur. Sans mot dire, la classe déguerpit en silence, tout en maudissant le trublion. Des grognements sourds d'insatisfaction entremêlés de bruit de sacs et de pupitres déplacés, laissent percevoir une note de fin de Requiem, une pointe dramatique qu'un mélomane averti peut facilement associer à la magistrale pièce : " Agnus Dei Qui tollis peccata mundi (Largo) " de " La grande Messe en Do mineur (K. 427) " de Mozart. Sur la pointe des pieds, je me faufile à l'extérieur, sans jeter un coup d'œil furtif en arrière pour ne pas croiser le regard troublé du «profésè franceu».

Max Dorismond
Après cet incident qui fit le tour du campus, j'ai eu à apprendre que ce ne fut pas la première fois. Plusieurs profs avaient déjà eu maille à partir avec des étudiants étrangers à propos de ce contentieux. Les champions, toute catégorie confondue, demeurent naturellement les Haïtiens. Plusieurs ont raté leur diplôme. Certains enseignants semblent se liguer contre eux. A preuve, j'en connais quelques-uns, selon leurs assertions, bien sûr. Sauf qu'après le constat surprenant d'un échec difficile à expliquer, la cause peut facilement porter le bonnet de la théorie du complot. Cette expression demeure la note subliminale qui coiffe le refrain.

Les donneurs de leçons

A la célèbre émission hebdomadaire de télé, " Tout le monde en parle", Dany Laferrière qui a toujours le sens de la formule, soutient qu'en Haïti, à propos des fautes en français, « un Haïtien préfère être cocu que d'être taxé d'avoir fauté ». Nous n'avons rien de plus à ajouter.

Sur le web, les accusations de « faute de français», faute de ceci, faute de cela, fusent souvent entre les chevaliers de la plume. On s'embarrasse de moins en moins de civilités. On confond les insultes et les arguments. En essayant de corriger les autres, on entre dans une dangereuse spirale de paranoïa et d'intentions mal définies. Je ne rate jamais l'occasion de dégager un large sourire face à ces correcteurs du dimanche qui se prennent pour Dieu. Mes congénères ont du culot à vendre.       
 

A peine 2% de nos concitoyens sur 10 millions parlent le français. L'Européen nous a fait don d'une langue fonctionnelle, juste pour nous apprendre à obéir : Apporte-moi un jus! Vas laver le pot de chambre! Enlève mes chaussures! Débarrasse la table! C'est tout. On pourrait compter sur les doigts le nombre d'écoles secondaires dans les villes de province dans les années 60-70. Des universités! N'en parlons pas. Des écoles primaires dans l'arrière-pays, nada! Oublie ça! Un dénommé Boyer, un obscurantiste notoire, avait, au début du XIXe siècle, fermé toutes les écoles du pays ou presque. A part Port-au-Prince, avec la bibliothèque de l'Institut Français, la capitale peut s'enorgueillir de posséder, au moins, une institution digne de ce nom. Là encore, faut ajouter un bémol. La France n'a aucun intérêt à nous offrir tous les livres en rapport à notre histoire, pour éviter de trop s'ouvrir sur son rôle ingrat durant sa brève et contrariante colonisation. D'ailleurs, comme j'avais déjà rapporté cette citation : «La vraie histoire d'Haïti et d'autres pays colonisés dorment encore dans les sous-sols des bibliothèques européennes ». C'est ce travail à contre-courant que réalise présentement le jeune Jacques Casimir en nous édifiant gratuitement sur l'envers de l'histoire qu'on nous avait gavée. Malgré tout, on trouve des cerveaux délavés qui réfutent toute contradiction. En outre, si l'Académie française avait distribué certains satisfécits à quelques Haïtiens choisis, ce ne fut pas un choix délibéré. Tout était calculé à l'avance. Il fallait contrôler les plus ou moins instruits, aiguiser l'appétit des rêveurs, émousser leur envie de décorations pour mieux les asservir. «Il faut porter les Haïtiens à vivre en français, à consommer français, à penser français », souligné dans une note de la France à son ambassadeur en Haïti lors du couronnement de Soulouque. (Charles Dupuis : le coin de l'histoire).

Donc, toujours armé de mon éternel rictus, je contemple dans l'expectative, ces donneurs de leçons qui prétendent détenir toutes les ficelles d'une langue aussi complexe, et capricieuse. D'ailleurs, j'ai l'habitude de dire à ceux qui ont écopé de leur dénonciation : si quelqu'un te tient pareil discours, tu devrais y voir trois compliments. La première, s'il est vraiment sincère, c'est qu'il t'a lu : Remercie-le. La deuxième, c'est que tu déranges et on veut te remettre à ta place : Sauve-toi. En dernier lieu, ton accusateur a peur. Il tremble dans ses frocs. Tu l'as dérangé dans son p'tit confort : Fuies-le.

A l'heure de l'Internet, du cellulaire, les jeunes écrivent le français en hiéroglyphe sur les MSN ou messages textes. Dans certains milieux, et surtout chez les plus jeunes, on parle déjà d'écrire le français au son pour faciliter l'apprentissage d'une nouvelle génération. Bien sûr, la résistance au changement fait grimper les puristes dans les rideaux, et c'est normal, mais l'idée fait déjà son bonhomme de chemin. A voir des compatriotes qui ne possèdent aucune langue propre, autres que des langues d'emprunt, nous entretenir du bon parler ou du bien écrire, il faut avoir du front pour impressionner le monde. Au lieu de libérer la parole et les énergies du petit peuple, trop longtemps comprimées, ils optent pour le statut quo : plomber les langues. Tandis que le monde évolue, se métamorphose, d'autres cherchent à l'envelopper. Attention! Nous sommes encore au fond des cavernes. Après avoir feuilleté quelques bouquins, certains se prennent encore pour le pape. Avec l'internet le règne du royaume des aveugles est périmé.

L'art d'en dire et l'art d'en taire

Dans les circonstances, je détecte un certain comportement de sous-développés dans ce type d'attitude. Sur le web, le scribouilleur ne peut se payer le luxe d'un correcteur, même s'il existe des logiciels qui s'y prêtent à ce genre d'exercice. Mais, il n'y a rien de parfait ici-bas. Les relatives mises en gardes n'ont pas été ajoutées pour le plaisir des yeux. C'est un comportement d'esclaves ou d'ex-esclaves : « M'palé pi bon fransé pasé intel ». Ne te laisse pas décourager, mon vieux. Autrefois, l'apanage du dire ou d'écrire, appartenait à un p'tit groupe, une p'tite «zuite», pour répéter notre Titide. Fais ton devoir. Le temps de la gérontocratie a une fin, c'est maintenant et rien d'autre. Oublie les «péteurs de tête», les illusionnistes friands de clichés réducteurs et simplistes. Lance tes réflexions, exprime-toi dans la langue de ton choix, anglais, français, espagnole ou créole, de la façon qui te plaît, à l'aune de tes rêves. L'essentiel, c'est le message et non le messager. 90% de nos frères ne lisent pas. On ne peut s'adresser à eux sous aucune forme. Notre isolement est consacré et consommé. Écrire en haïtien (le créole), c'est perdre son temps. Complexés, ils ne lisent pas cette langue. Chercher l'erreur! Même si d'incommensurables efforts sont déployés présentement dans l'île pour y remédier, c'est de la blague. Ils ne lisent point. Dans la langue de Molière, c'est la critique assurée et sans commune mesure, juste pour se faire voir. Or, écrire en français demeure déjà une injure à la langue naturelle de la nation où le ridicule le dispute à l'odieux.

De surcroît, la jalousie a une communauté et c'est bien la nôtre. Bête et méchante, elle sape notre ultime confiance en soi. Ne te laisse point abattre. Sais-tu que si Dany Laferrière écrivait en Haïti, il serait un p'tit écrivailleur de province sur un cahier de quinze sous. Notre arrogance imbécile l'aurait voué au mépris de tous. Et pourtant, regarde son étoile briller dans le firmament du Québec, de la France et de toute la francophonie. Sans diplôme universitaire, on lui déroule le tapis rouge. Ses livres sont traduits dans une cinquantaine de langues. Ses œuvres sont étudiées dans les plus grandes universités du monde, le Japon compris. Il a représenté plusieurs fois le Canada au Salon du livre de Paris. Alors, mon ami, dis à tes détracteurs, d'aller se faire voir.

Conclusion

Malgré tout, rien ne doit t'arrêter. C'est à ton tour de parler, de dire tout ce qui te passe par la tête, tes réflexions, tes frustrations, ton bonheur retrouvé. Lance tes messages. C'est le moment ou jamais de réveiller les identités bafouées. A la croisée des chemins, le bouche-à-oreille peut continuer ton oeuvre. C'est comme une bouteille à la mer. Diffuse tes réflexions, pourvu que tu l'accomplisses avec circonspection et respect. Sans preuve, ne t'aventure pas sur les terrains marécageux de la médisance sans avoir préalablement assuré ses arrières. Un gouffre peut s'ouvrir sous tes pas. N'offre jamais ton flanc, sans être sûr de tes énoncés. Éviter de tomber dans la fange des mécréants. Tes censeurs n'attendent qu'une petite erreur pour te tomber dessus en grappe. Dorme sur tes deux oreilles du sommeil du juste. Considère ces avis comme nuls et sans fondement, tel un bourdonnement d'abeille dans une bouche vide. Pour ma part, je les décris comme un chatouillement qui amuse les aisselles et ne flétrit jamais le cerveau. Ainsi prévenu, écris sans nulle crainte. Leur souci c'est toi! Ta motivation, ce sont eux.

  Max Dorismond mx20005@yahoo.ca
Sur les rives du Lac de Témiscamingue (Enneigé)
30 mars 2013

 

Saturday, March 30, 2013

Les débuts du christianisme

Les débuts du christianisme


Dans le monde, au cours des siècles passés, beaucoup ont écrit au sujet de la religion, de sa signification, de sa pertinence et de sa contribution à l'humanité. En occident, en particulier, de nombreux volumes spéculent sur la nature et l'historicité de Jésus-Christ, personnage principal des religions occidentales. Beaucoup ont essayé de creuser les rares indices existants relatifs à son identité, et de proposer un croquis biographique qui renforce la foi ou révèle un côté plus humain de cet « homme-dieu ». Évidemment, vu le temps et l'énergie dépensés à leur sujet, le christianisme et son fondateur légendaire sont très importants pour l'esprit et la culture des occidentaux, mais également pour le reste du monde.
En dépit de toute cette littérature produite sans interruption et de l'importance du sujet, il y a chez le public un sérieux manque d'éducation formelle et étendue concernant la religion et la mythologie. La plupart des individus sont terriblement mal informés sur ce sujet. En ce qui concerne le christianisme, on enseigne dans la majorité des écoles et églises que Jésus-Christ est une figure historique et réelle. La seule polémique le concernant est que certains le disent fils de Dieu et Messie alors que d'autres le nient. Cependant, bien que cela soit le débat le plus évident, il n'est pas le plus important. Aussi choquant que cela puisse paraître au quidam, la polémique la plus profonde et la plus durable est de savoir si un individu appelé Jésus-Christ a réellement existé.
Bien que cette controverse puisse ne pas être évidente au vu des publications habituellement disponibles dans les librairies populaires, et lorsque l'on examine cette question de manière plus approfondie, on trouve une énorme quantité de littérature qui démontre, logiquement et intelligemment, que Jésus-Christ est un personnage mythologique au même type que les hommes-dieux grecs, romains, égyptiens, sumériens, phéniciens ou indiens, tous actuellement perçus comme des mythes plutôt que comme personnages historiques. En fouillant plus en amont dans cette grande quantité de documents, l'on peut découvrir les preuves que le personnage de Jésus est né de mythes et de héros plus anciens du monde antique. On s'aperçoit alors que cette histoire n'est pas celle d'un charpentier juif et rebelle qui s'incarna physiquement au Levant il y a 2.000 ans. Autrement dit, on démontre continuellement depuis des siècles, et aujourd'hui encore, que le personnage de Jésus-Christ a été inventé, qu'il n'est pas une vraie personne, fils ou non de Dieu transformée par la suite en surhomme par ses disciples enthousiastes.


Pour comprendre ce qu'est l'Église, il faut faire son histoire. Autrefois, on la décrivait comme une marche triomphale, une conquête foudroyante du monde sous l'impulsion de l'Esprit. Et puis, aujourd'hui, on est beaucoup plus nuancé : on montre les errements de l'histoire, on parle des communautés qu'on taxait autrefois d'hérésie. À quoi sert l'histoire du christianisme ? Que nous apprend l'histoire du christianisme sur notre propre Église ? Pour répondre à ces questions deux invités exceptionnels. Le Professeur Émile Poulat, qui est l'un des pères de l'historiographie contemporaine de l'Église en France, et le P. J.-R. Armogathe, qui vient de coordonner une Histoire générale du christianisme.

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Les personnages
De toute évidence, il semble qu’il n’y ait pas de personnage unique sur lequel la religion chrétienne se soit fondée, et que ce « Jésus-Christ » est une compilation de légendes, héros, dieux et hommes-dieux. La place manque ici pour entrer dans le détail au sujet de chaque dieu qui ait contribué peut-être à la formation du personnage de Jésus ; il y a abondance de documents pour prouver que ce sujet n’est pas une question de « foi » ou de « croyance ».

La vérité est que, à l’époque où ce personnage aurait vécu, il y avait une vaste bibliothèque à Alexandrie et un réseau souple de confréries qui s’étendait de l’Europe à la Chine ; ce réseau d’information a eu accès à de nombreux manuscrits et à des traditions orales qui racontaient un récit similaire à celui du Nouveau Testament, avec des noms de lieu et des caractères ethniques différents.

Pour ce qui concerne l'affirmation spécieuse que les analogies entre le mythe du Christ et les mythes suivants sont « inexistants » parce que ces similitudes ne se trouvent pas dans les « sources primaires », tournons-nous vers les paroles des Pères de l’Eglise. Ces derniers ont reconnu que d’importants aspects du caractère du Christ ont en effet été rencontrés chez des dieux païens antérieurs, mais ils ont affirmé que ces ressemblances venaient du fait que le diable évidemment prémonitoire « avait prévu » le Christ, et qu’il avait implanté « le présage » de son « arrivée » dans l’esprit des païens.

ANALOGIES DE L’HISTOIRE DU CHRIST.
Dans sa Première Apologie (21), le Martyre Justin, père du christianisme, a reconnu les similarités entre les anciens dieux païens et la Chrétienté quand il a tenté de démontrer, de façon ridicule, que le christianisme n’était pas plus ridicule que les mythes antérieurs :
Quand nous disons que le Verbe, le premier né de Dieu, Jésus-Christ notre maître, a été engendré sans opération, charnelle, qu'il a été crucifié, qu'il est mort et qu'après être ressuscité, il est monté au ciel, nous n'admettons rien de plus étrange que l'histoire de ces êtres que vous appelez fils de Zeus. Vous n'ignorez pas en effet combien vos auteurs les plus estimés prêtent de fils à Zeus; Hermès est son verbe et son interprète, le maître universel; Asclépios, fut aussi médecin et ayant été frappé de la foudre, remonta au ciel; Dionysos fut mis en pièces; Héraclès se jeta au feu pour mettre fin à ses travaux; les Dioscures, fils de Léda, Persée, fils de Danaé, montèrent au ciel, et aussi, sur le cheval Pégase, Bellérophon, fils de mortels. Que dire d'Ariadne et de ceux qui, comme elle, furent changés en astres? Et vos empereurs, à peine sont-ils morts, que vous les mettez au rang des immortels, et vous trouvez toujours quelqu'un pour jurer qu'il a vu le César qu’on vient de brûler s'élever du bûcher vers le ciel.

S'il fallait ne retenir que quelques textes du christianisme, lesquels choisirions-nous ? À l'heure où chacun se plaint du manque de culture chrétienne et où, en même temps, on ne cesse de parler de « racines », de « fondements », quels sont les grands moments de notre religion ? Quels auteurs, « essentiels », ont le plus influé sur la propagation de la Foi ? Où l'essence spirituelle du christianisme est-elle la mieux exprimée ?

A suivre ....

par : Herve Gilbert herve.gilbert@gmail.com





 
 
 
 

 






 

Haiti la Splendide (Vidéo)

Nous vous présentons Haiti la Splendide ! Au cours de sa randonnée sur Internet vers l’année 2007 , mon oeuvre a suscité l'intérêt et l'admiration d'un internaute canadien (Tonton Marcel) qui a eu donc la brillante idée de reproduire le documentaire en diaporama. Avant la publication finale de ce diaporama, j'ai agrémenté le documentaire de quelques magnifiques photos de la ville de Jérémie dont les habitants seront fiers. Marabout de mon Cœur, interprété par Dr. Gold Smith Dorval, un autre jérémien, peut être entendu aussi en sourdine au cours du visionnage de cet audiovisuel qui met en relief les beautés naturelles de notre Splendide Haïti. Ce diapo a été finalement finalisé en format vidéo par Dr. Carl Gilbert qui lui aussi a contribué à l’édition de cette œuvre qui a fait le tour du monde.

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Thursday, March 14, 2013

Un nouveau pape pour le Vatican - Dieu s'est réveillé !

Un nouveau pape pour le Vatican - Dieu s'est réveillé !

Le nouveau pape, le 266ème élu Pontife, est le Cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio l'ancien Archevêque de Buenos Aires qui prend le nom de François 1er. Il est le premier Jésuite et le premier d'Amérique latine élu Pontife.
 
Par Max Dorismond mx20005@yahoo.ca
Dans son homélie d'adieu, Benoît XVI avait déclaré que «Dieu s'était endormi». Au grand étonnement du monde, nous venons de constater qu'il s'est réveillé pour prendre la direction de sa barque et le confier à qui le coeur lui en dit.
La fumée blanche, annonçant l'élection d'un
nouveau pape.
En réalité, tous les yeux étaient braqués sur la cheminée, les forces contraignantes qui avaient joué dans les plates-bandes de Benoît XVI étaient foncièrement actives et le monde appréhendait la venue d'un pape italien, de crainte de continuer avec le statut quo ante, quand la mafia de tous les clans, de tous les noms et de tous les démons opéraient en roi et maître. La table était mise. Le scandale, le Vatileaks avait surpris bien des croyants et leur stupéfaction les a mis sur la piste des voyous et des histoires inélégantes qui hantent les murs de la Sainte Église dans des magouilles innommables, des malversations ineffables et des mœurs dépravées à damner un saint. Ils ont découvert le double fond des barils où se cachent les entorses à leurs vœux.

Dans sa divine bonté, Dieu a planché sur la continuité en regardant plus loin qu'en dessous de ses talons pour ne pas choisir un conseiller muet et passif. C'est bien vrai, «le silence est d'or, mais il est des silences qui tuent : plus précisément, le silence qui tait le mal pour éviter les scandales, peut confiner à la complicité pour qui sème l'ivraie». Par conséquent, Il a opté pour l'Amérique du sud, le pays des adeptes de « la théologie de la libération», en choisissant pour la première fois un Jésuite pour le Vatican. En l'espace de 24 heures, il n'a pas lésiné dans le jeu des coulisses. Il avait bien constaté que sa relation avec les humbles et les démunis étaient en contradiction avec l'arrogance de certains pouvoirs. Il a opté pour la continuité sur les traces de Jean-Paul II. Le peuple attendait sur la place Saint Pierre de Rome, les yeux rivés sur la cheminée. A 13 hrs.13, ce 22 -03-2013, une fumée blanchâtre apparait timidement et étend son manteau comme un drap blanc, pour faire litière sur le toit. La foule, jusqu'ici bon enfant, crispée et silencieuse bondit d'un bloc et s'écrie Viva il Papa, Viva il Papa, pour saluer bruyamment : JO-SE MA-RI-O BER-GO-LI-O dit François Ier.
Qui est ce nouveau pape ?
Accédé à la papauté le 13 mars 2013, le pape François Ier est né en Argentine d'une famille d'immigré italienne le 17 décembre 1936 à Buenos Aïres. Il reçut le nom de Jose Mario Bergoglio, fut ordonné prêtre le 13 décembre 1969 par Jose Ramon Castellano et consacré en le 27 juin 1992 par Antonio Quarracino et nommé Archevêque de Buenos Aïres (1998-2013). Il a fréquenté la faculté de Théologie et de Philosophie de San Miguel, Buenos Aïres. Sa devise : «Miserando atque elegendo» «Pitoyable, mais choisi».
Il est connu pour son humilité personnelle, son conservatisme doctrinal et pour son engagement envers la justice sociale. Son style de vie simple a contribué à bâtir sa réputation. Il vivait dans un petit appartement, plutôt que dans la résidence du palais des évêques, a abandonné sa limousine avec chauffeur en faveur des transports en commun et aurait fait cuire lui-même ses repas. En fait, le cursus de François est-il compatible avec les visées de certains brigands de la sainte citée? Sauf le temps nous le dira. Toutefois à ses premiers balbutiements, on constate ses inquiétudes et sa première prière le confirme.
Un pontife inquiet
En effet, ses premiers mots adressés aux fidèles sur la Place Saint-Pierre et au monde entier, fut : «Je veux vous demander une faveur avant de vous accorder ma bénédiction. Je vous demande votre prière qui est la bénédiction d'un peuple pour son évêque».Il s'incline alors pour recevoir la bénédiction des fidèles.
Le symbolisme de ce geste semble être le précurseur d'un orage annoncé. François 1er, a-t-il des prémonitions? N'étant pas du sérail, son Excellence a entendu des vertes et des pas mûres et n'ignore point l'existence des forces souterraines qui sapent les fondements de Rome. D'ailleurs, le côté tragique et burlesque des documents dérobés et la démission du prédécesseur n'a pas échappé aux victimes qui réclament justice et réparations à cors et à cri.

Pape Francois 1er s'adressant à la foule massée sur la place Saint Pierre


Déjà, l'association des compagnes et d'ex compagnes des prêtres monte aux barricades. Vus les scandales qui ont émaillé les rangs de l'Église, personne ne baisse plus la tête ou ne rase plus les murs de honte. Les maîtresses des prêtres ne restent plus silencieuses. Pancarte en mains, elles étaient là aussi, cette semaine sur la Place Saint-Pierre de Rome, réclamant la fin du célibat des prêtres. On rencontrait l'association, telle : «Plein Jour» de France, Zofra, de la Suisse ou Good Tidings des États-Unis…etc.

Célibat des prêtres : une question d'héritage et de gros sous
Entre autres, sais-tu pourquoi les prêtres sont célibataires et doivent faire preuve de chasteté? Non! Alors, tiens-toi bien sur ta chaise. Voilà : Au deuxième concile de Latran, en 1139, le pape Innocent II décida d'imposer la règle du célibat, pour la pure et simple raison que voici : «quand le prêtre marié décédait, il léguait ses biens à sa femme et à ses enfants. Alors, l'église catholique de Rome, voulant récupérer l'héritage de ses serviteurs, décida d'exiger leur célibat. C'était une question de gros sous». (Voir le livre d'Angélyne Vallée : « Rose sous les canons». Dans son recueil, Angélyne, ancienne compagne de prêtre, déclare : J'affrontais une rivale qui n'en était pas une. L'Église était sa femme» Quelle tristesse!  

Posons-nous la question : Combien d'enfants et de femmes ont été abandonné sans un sous sur le trottoir quand un prêtre fait ce choix….? C'est à avoir froid dans le dos pour ces gens qui nous parlent de la charité, de l'amour du prochain….etc. C'est à perdre son latin. En fait, faut saisir l'équation, un prêtre n'a ni compte en banque, ni emploi, ni pension de retraite. Qui dit mieux!

Dans le livre de la religieuse et sexologue, Marie Paul Ross, «Je voudrais vous parler d'amour et de sexe», (Édition Michel Laffont), l'auteure soutient que « 80% des religieux ont failli à leur promesse de célibat sacerdotal». Qua-tre-vingt-pour-100! Combien de petits enfants sont nés de ces relations clandestines? Que de souffrances!
 
Cet aparté ou ce détour a été effectué dans un but précis : jauger le poids des problèmes sur les bras du nouveau pape. C'est la pointe de l'iceberg. Nous comprenons l'objet de son inquiétude. Par conséquent, nous avons l'obligation, à partir de maintenant, de prier pour son sacerdoce.

Benvenido il Papa.

Max Dorismond  mx20005@yahoo.ca    
Quelques images retrospectives du Pape François 1er


Dans cette photo non datée Jorge Mario Bergoglio,archevêque de Buenos Aires, à droite, baise la main du défunt pape Jean-Paul II lors d'une cérémonie au Vatican.
le cardinal Jorge Mario Bergoglio procèdait à une messe en l'honneur du Pape Jean-Paul II à la cathédrale de Buenos Aires, le 4 Avril, 2005
Pape Jean Paul ll et le cardinal Jorge Mario Bergoglio lors d'une visite au Vatican
 
 
 Le Cardinal Jorge Mario Bergoglio lors d'une visite au Vatican sous le Pontificat de Benoit XVI.                               
                                        
                                                                 

   
                                                                                                                                                
 





 




 
 
 
 
 

 
 

Les larmes de Ti Amélie (Documentaire)

 Les Larmes de Ti Amélie
Par :Jean Erich René erichrene@bell.net


Ti Amélie dont l'image ne s'efface jamais de
  nos rétines.   . .                                                
Sur sa tête trône le plateau des souvenirs de plusieurs générations d'hommes et de femmes de Jérémie, la mémoire collective d'une ville. Postée presque nue sur la Place Dumas, elle est le témoin à la fois oculaire et auriculaire de tous les événements fastes et néfastes. Une vue synoptique à travers le temps et l'espace lui offre le panorama de tous les acteurs qui ont défilé sur cette scène. Aujourd'hui, elle se lasse de tant de décrépitudes et se plaint de l'état de délabrement de nos structures physiques. Où sont les fleurs d'antan , s'nterroge-t-elle ?

Beaucoup d'entre elles se sont fânées. D'autres se sont expatriées pour agrémenter d'autres parterres, sans jamais pouvoir étaler leurs pétales ni exuder le parfum de leur terroir. Cette vie pratiquement en serre, sous les climats tempérés et froids, diminue leur rendement et les empêche de s'épanouir dans toule leur splendeur. En effet, rien n'est plus grand ni plus beau que son chez soi. Nous avons parcouru presque toutes les Capitales du Monde. Nous avons vu des sites merveilleux mais un seul demeure inoubliable : Jérémie notre ville natale symbolisée par Ti Amélie dont l'image ne s'efface jamais sur nos rétines.

Dans les plis de son cache-sexe s'inscrivent des pages d'histoires qu'aucun écrivain n'arrive encore à décrypter. En contemplant ses rues et ses maisons, se défilent dans nos têtes les fresques d'un passé riche de souvenirs et d'émotions. Chaque maison a non seulement un numéro mais porte aussi dans notre imaginaire le nom de la personne qui l'occupait. On y attache également certaines histoires qui touchent les frontières du rêve et de la réalité qu'aucun romancier n'arrive encore à atteindre. Pourtant les personnages ne sont pas fictifs, les récits non plus ne sont pas inventés mais brodés de l'émotion et de la sensiblerie caractéristiques de tous les Jérémiens et de toutes les Jérémiennes.

Il y en a qui sont partis vers de lointains continents sans laisser leurs sillages mais immortalisent leurs témoignages enrichissants, grâce à la mémoire de l'écriture. Pourtant la plupart d'entre nous n'ont pas besoin d'un papyrus ni d'un video pour se remémorer les moindres recoins de la ville. Que ces Jérémiens et ces Jérémiennes perdus à travers le temps et l'espace sachent, qu'en dépit de toute hypocrisie humaine, ils ne sont jamais oubliés. Leurs images demeurent indélébiles dans la mémoire collective.Leurs concitadins, apparemment les plus indifférents, ruminent souvent leurs souvenirs. Tout le monde se souvient encore de certains acteurs riches ou pauvres ignorants ou savants qui ont agrémenté la vie de la cité, chacun à sa façon. De manière inattendue, souvent ils surgissent du décor pour continuer le film de notre existence, là ou ils se trouvent. "L'imagination est la plus grande richesse de l'homme" disait Einstein.

Herve Gilbert
Certains(es) Jérémiens(es) ne résistent pas à la tentation d'y retourner. D'autres, au moins chaque 25 août ,à l'occasion de la St Louis, regagnent leur patelin pour un regain d'énergie, une cure de santé qu'aucune médecine au monde ne puisse leur procurer. Cependant cette redécouverte de Jérémie brasse les souvenirs d'antan et laisse un goût amer sur leurs lèvres. Ils éprouvent un sentiment de culpabilité vis à vis du délabrement de leur ville qui leur a procuré une enfance et une jeunesse heureuse. En dépit de son éloignement et de la faiblesse de sa structure, on peut s'enorgueillir d'avoir vécu dans un cadre enchanteur et à l'abri de ce monde pervers. Quant aux études classiques, la Ville de Jérémie était dotée de bonnes écoles tant au niveau primaire que secondaire. On avait même un embryon d'Université avec l'Ecole Libre de Droit. Nos échantillons d'hommes et de femmes brillent dans toutes branches de la formation professionnelle dans toutes les grandes Universités du Monde.

Emile Roumer
Il devient impérieux pour tous les Jérémiens et toutes les Jérémiennes, quel que soit le lieu où ils se trouvent, de manifester leur sentiment de gratitude envers leur patelin. Ils ne peuvent pas rester indifférents face au dépérissement de ses infrastructures. L'Ecole Frère Paulin qui a formé tant de générations a été fermée vers la fin des années 1990 par l'Evêque de Jérémie, Mgr Willy Romélus. Faute de bâtiment, les Ecoles Clévrain Hilaire et Hortensius Merlet partagent le même local, sans aucune commodité . Pour vous donner une idée beaucoup plus concrète nous illustrons la situation lamentable de notre ville en hébergant des photos qui, mieux que des mots, soient capables de sensibiliser ses fils et ses filles sur les ruines de Jérémie.


Partons à la découverte de Jérémie en vidéo




Le pont de la Grande Anse, trait d'union entre la ville de Jérémie et les autres localités situées de l'autre côté de la rivière, l'un de ses poumons économiques, est dans un piteux état. Son tablier est percé de trous qui comme des traquenards piègent les piétons et déséquilibrent les camions de fort tonnage qui l'empruntent comme un passage obligé.

Le Doyen d'âge Eddy Cavé, dans ses pages illustrées intitulées « De mémoire de Jérémiens », inscrit dans son baptistère 29 avril 1950 comme sa date d'inauguration par le Présent Dumarsais Estimé qui devait partir pour l'exil peu de temps après. Selon la firme de construction, sa durée de vie est de 50 ans. Grâce à des travaux d'entretien, il a pu franchir ce cap. Cependantdurant ces 25 dernières années , il n'a jamais reçu une couche de minium pour le protéger. Dans l'indifférence de l'Etat haitien et au grand risque des usagers et des poids lourds qui l'empruntent régulièrement, sa défaillance est imminente. Ce sera un bond de 61 ans en arrière avec la restitution de la dangereuse barque d'autrefois.

La structure métallique du pont de la Grande Anse est couverte de rouille

Actuellement la structure métallique du pont de la Grande Anse est couverte de rouille qui la ronge comme une verrue. Sans aucune intervention d'urgence bientôt le pont de la Grande Anse sera réduit à un squelette vétuste qui cèdera sous le poids de sa vieillesse. En principe on devrait en construire un autre. Devant son état lamentable nous mêlons notre voix à tous les Jérémiens(es)qui se sentent concernés(es) pour lancer un cri de détresse aux autorités responsables. La percée de la nouvelle route Cayes Jérémie, sans le pont de la Grande Anse est un projet tronqué. La ville de Jérémie sera paralysée faute de ne pouvoir entrer en contact par voie terrestre avec Port-au-Prince, les Cayes aussi bien que les Communes et Sections Communales de l'autre côté de la rive.

Le constat le plus triste c'est de cheminer dans les rues de Jérémie entre des maisons délabrées, manquant des poteaux, des portes et des fenêtres. Certaines sont fermées et n'abritent personne tandis que le problème de logement devient très crucial en ville. D'où l'extension du côté de Numéro 2, Nan Lundi, Bonbon etc. D'autres préfèrent Gébeau, Caracoli, Fond Rouge, Carrefour Sanon etc. Le Centre ville de Jérémie suite à un phénomène d'absentéisme est quasiment vide. En effet, le tissu social de la Grande Anse souffre de certaines lacunes dues au déplacement intégral de certaines familles à Port-au-Prince et ailleurs. Elles refusent de vendre et de louer leurs maisons afin de conserver le souvenir impérissable de leurs Grands-Parents. Un sentiment d'appartenance aussi fort a fait de Jérémie une ville aux portes fermées. Pourtant le Tremblement de Terre de 2010 a considérablement augmenté l'effectif de la population et le coût du loyer. Actuellement les maisons qu'occupaient une seule famille sont transformées en plusieurs appartements sans les commodités d'usage.



Notons que le Service de la Voirie est vacant de puis près de 25 ans. Le Bureau des Services d'Hygiène est fermé depuis la fin des années 1980 et les agents sanitaires renvoyés. Les rigoles sont bondées de fatras. Avec l'augmentation de la population, le Service de distribution d'eau potable n'arrive pas à satisfaire tout le monde. Même lorsqu'on paie un abonnement les robinets sont à sec. Chaque jour on observe un vérirable périple en quête du précieux liquide.


Quant à l'électricité, vaut mieux ne pas en parler. Port-au-Prince la Capitale est plongée dans le blackout. A Jérémie on est en train de revivre les souvenirs de l'IDAI et de l'EDH . La privatisation de la Teleco a entrainé une dangereuse dérive vers le cellulaire qui appauvrit cette populaation qui s'accroche à la modernité de la communication sans fil au détriment de ses besoins primaires. C'est la pagaille !



A noter aussi qu'avec l'élargissement de la famille suite à la naissance dans la diaspora des petits fils sans aucun lien avec Jérémie, le prix de vente d'une ancienne maison devient exhorbitant, au point de dépasser le coût de construction d'une nouvelle bâtisse. Tous les héritiers veulent tirer un profit substantiel des biens de leurs Grands-Parents. Ce dilemme est plutôt courant chez l'ancienne bourgeoisie jérémienne qui séjourne dans la diaspora. Leurs maisons deviennent de véritables musées familiaux.Il faut se défaire de certains préjugés mesquins. On ne peut pas fermer les portes des maisons et faire de Jérémie une cité interdite aux nouveaux habitants. Qui pis est, on ne se donne pas la peine de leur donner une couche de peinture voire de les réparer. Il suffit de faire un tour à la place Dumas pour faire ce triste constat des maisons aux portes condamnées. Le duplex de Mme Béliard Mignon au Carrefour du Marché, la Maison des Vilaire près du Tribunal, l'ancienne Maison des Jabouin à coté de l'Eglise St Louis, le local de l'ancienne Inspection Scolaire de Jérémie sont condamnés. En principe, les propriétaires des maisons qui sont fermées et délabrées à Jérémie doivent débloquer la ville. Dans le cas contraire, il revient au Maire de prendre certaines mesures administratives. Les autorités locales sont-elles imbues de leur rôle pour réanimer cette ville moribonde ? Ce sombre tableau déclenche chaudement les larmes de Ti Amélie .


Jean Erich René
26 octobre 2011






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