Discours d'Etzer Vilaire à la mémoire des héros de l'Indépendance, de Charlemagne Péralte... 

Saturday, June 11, 2016

La quatrième édition des Amis de la Place Dumas sous le soleil de la Floride

Par Herve Gilbert herve,gilbert@gmail.com
L'entrée principale de la ville de Palm Coast
La quatrième édition des Amis de la Place Dumas de Jérémie a connu cette année un succès fou à nouveau dans cette petite ville de la Floride appelée “Palm Coast  ou (Côte des Palmiers en français) durant le Mémorial Weekend.

Cette ville  américaine de 89.9 mille mètres carrés  ou 133.9 km2 appartient au comté de Flager autrefois  considérée comme un faubourg de Deltona-Daytona Beach. Elle est devenue une ville  depuis le 31  décembre 1999.  Selon les statistiques,  elle a  connu un développement exponentiel comparativement à d’autres localités de la région.  

La ville de Palm Coast a été fondée en 1969.  Elle a une population d’environ 75.000 habitants selon le recensement de 2014.

Renée Alexis et Fritzner Christophe
Cette localité est  un coin préféré pour bon nombre de Jérémiens qui y ont pris refuge, après avoir vécu un peu partout aux Etats-Unis  ou ailleurs; ils  sont attirés par  la beauté magique  de ce coin paradisiaque de la Floride qui a la mer, la nature et un climat agréable…comme leur patelin de naissance, Jérémie.

Venons en à ce pélérinage annuel auquel de nombreux Jérémiens sont sentimentalement attachés après la fête patronnale de la Saint-Louis célébrée à Jérémie même.

Sous l’égide du couple Alex. Apollon, Gary Florestal et Gabrielle Alexis de regrettée mémoire, les prestigieux pionniers de cette initiative, Palm Coast  tend  à devenir un autre point de rencontre des Jérémiens vivant en diaspora.
  
Les dames reflétaient la coquetterie et l'élégance du
rant le gala du samedi soir à Yatch Club .              
La fête de cette année  a commencé le vendredi vers huit heures du soir dans la résidence du couple Apollon -- Le point de rencontre de la festivité annuelle-- après que plus d’une centaine de fêtards avaient fait le déplacement du Canada, de Connecticut, de la Caroline du Nord, de New York, de Californie, de la Floride et d’Haïti pour participer à ce joyeux rendez-vous  qui représente  ainsi  la grande occasion de retrouvailles.  Tout à coup, l’atmosphère de la maison s’est transformée en une effervessence au milieu de laquelle se dégageaient l’odeur esquise des plats fumants, les notes musicales de morceaux typiquement haïtiens, les bruits de conversations joviales, les rires des invités et l’hospitalité palpable des hôtes.

D’entrée de jeu, on était  servi d’un plat de “Konsonmen tèt Kabrit” que chacun humait et dégustait avec appétit. Puis est arrivée une variété de friture en guise de hors-d’oeuvres comme le griot, la marinade, des acras croustillants et de la banane pesée  dont  les invités se délectaient  à belles dents.

C’était une  vraie ambiance festive où tout le monde était en joie... Le rhum barbancourt, le whisky, le cognac, le vin et la bière coulaient à flot. C’était donc une atmosphère, dirais je  qui invitait à la relaxation et au divertissement.
Vidéo de l'ambiance du vendredi soir à Palm Coast

L’animation musicale  a débuté avec Malou,  notre  chanteur coqueluche des  années 60-70 à Jérémie. De sa voix captivante de troubadour à travers de belles chansons d’amour françaises, espagnoles et anglaises, il emportait aux anges les invités et les mettait en extase, je dirais,  grâce à son répertoire romantique. Il entonnait tubes après tubes. C’était vraiment un moment euphorique où tous les cœurs et les esprits de cette génération haïtienne nostalgique  étaient  à l’unisson  dans cette évasion nocturne qui n’allait pas trop durer  à cause de la tombée de la nuit.

Durant la matinée du samedi,  au bord de la piscine de la somptueuse résidence des époux Apollon aménagée en cette circonstance,  tout y était  pour flatter le palais de ces  invités jérémiens, au moyen d’un banquet  où l’on retrouvait  des mets du terroir typiquement grand’anselais  tels que: Kabich * ou "pain ralé" , bobori ** avec du mambas  ”, douce cocoyer, tablette pistache, noix de coco, des fruits comme du melon, ananas, tomtom*** avec de la viande au (djon djon) ou champignon mixée au calalou , maïs à l’épinar, “piskèt” ****, “Komparèt *****”, lame veritable, salade à l’avocat etc… C’était comme dans une fête champêtre grand'anselaise  ou tout comme dans un pique-nique à Buvette ou à Gébeau durant les vacances estivales  d’autrefois. Cette partie a pris fin vers six heures de l’après midi.
La femme et la boisson 
Vidéo réalisée sur le vif  lors de l'animation musicale de Malou


Dans la soirée de ce même samedi,  vers 8 heures du soir, un gala  suivi d’une soirée dansante  avait été organisée à Yatch Club, un cadre  attrayant  pour les amoureux de la danse.  La soirée a débuté  avec les mots de bienvenue  des hôtes, en l’occurrence  Alex Apollon et Gary Florestal qui avaient fait leur bilan quant à la quatrième édition de cette rencontre annuelle.  Selon eux, des retardataires avaient attendu trop longtemps avant de répondre à leur RSVP.  Car ce retard leur avait causé maintes difficultés à la réalisation de cette colossale fête pour laquelle une planification avancée et minutieuse est requise. Toutefois,  Il souhaitent apporter d’autres atouts à cette ambiance annuelle qui prend de plus en plus d’ampleur année après année.


En début de programme, nous avions eu la performance de deux jeunes danseurs haïtiens James “Salsa” Jolivert et Ronerve Nelson de “Salsa Friday” qui ont apporté une autre note à cette soirée  dansante.

James Jolivert & Ronerve Nelson
Nous estimons que le jeu en vaille  la  chandelle puisque cette rencontre annuelle peut se déboucher  aussi en une foire annuelle d’exposition ou en  un point d’échange culturel si toutefois qu’on y tient .  Cette rencontre annuelle de Jérémiens permettra aussi de remettre cette ville sur la carte, Personnellement, j’étais très content de revoir  notre ambassadeur de la culture, Guy -Marie Louis, doublé d’un poète, ami d’enfance qui vit toujours à Jérémie et qui participe activement à la diversité culturelle de la ville de Jérémie soit à travers le festival national de poésie  soit  au moyen de ses efforts pour replacer Jérémie sur la carte culturelle et touristique.  Nous avons discuté ensemble la nécessité de renforcer son mouvement littéraire afin qu’il devienne une entreprise collective.

Renette Alexis,Eddy  Eliscar,  Renée, Gilianne et
Micheline Alexis ( De la gauche vers la droite )     ,  
Quant au gala, il reflétait  la coquetterie et l’élégance à travers les robes que portaient les dames. Certaines d’entre elles  étaient habillées de la même couleur en portant des robes bustiers, décolletées et d’autres étaient vêtues de robes à dos nu ou en lame, etc... Elles étaient toutes joviales et démontraient une élégance rafinnée. Quant aux messieurs, ils dansaient comme s’ils avaient des fourmis dans les jambes. Hommes et femmes évoluaient sur la piste  au rythme des tubes de Georges Laforest qui pour une fois de plus était à la hauteur de sa tâche. Une soirée des plus réussies qui a finalement pris fin vers 2 heures du matin.

Georges Laforest, l'homme qui met
tait les fourmis dans les jambes.   
Ce n'était pas la fin.  Dimanche matin, jour de la fête des mères haitiennes! Tout a démarré vers midi: une soupe au giraumont (soupe joumou) est servie, des pâtées hareng saure, des “kabich” ,  de l’acassan encore du pain haïtien . Ce début de matinée est alors consacré à l’époque d’or de la chanson française et aux mamans haitiennes.  

Parnel Clédanor de sa voix  langoureuse, et Alix Julien à travers sa guitare frédonnaient les airs qui évoquent des souvenirs d’antan; des ritournelles qui avaient bercé notre jeunesse dans les années 60-70. Clédanor dit «Malou» entonna la chanson hit des Fantaisistes de Jérémie «La femme et la boisson ». Cette chanson, ne laissant personne indifférente, a vite poussé tout le monde à la danse. Hommes et femmes dansaient au rythme de ce  hit qui rappellent tant de souvenirs ayant fait  des moments heureux de notre génération. Malou a une fois de plus électrisé l’atmosphère de Palm Coast.   A travers ses chansons, My Way, Ti Kalap et tant d’autres, nous avions revécu Jérémie dans toute sa splendeur et sa  décadence: nos rêves de jeunesse, nos amours, nos peines et nos chagrins, Versailles et ses kermesses, La Pointe et ses goélands, Bordes et ses arbres fleuris, le Pont de la Grand'Anse,  l'Anse d'Azur  et son sable blanc,  le lycée Nord-Alexis, le collège Saint Louis, la place Alexandre Dumas, l'église Saint Louis, etc ….

L’ambiance attirait même certains voisins curieux qui se sont mêlés de la partie, tant l’air était surchauffé . J’ai profité aussi de l’occasion pour prendre la parole et souhaiter une bonne fête aux mères haitiennes de Palm Coast   via un joli poème sur le thème ‘Maman’ écrit par Fernande Gilbert.

Ce fut aussi  une journée de barbecue, de maïs boucanné, hot dog, hamburger, cotellettes de porc boucané, du poulet boucané, du riz collé au pois rouge et au pois congo.  Tout le monde   dégustait à grandes dents de la viande de barbécue (boucannée). On s’est amusé gaiement jusqu’au coucher du soleil. Nous pouvons ajouter que l’organisation de cette fête jérémienne était parfaite et nous saluons le courage des organisateurs.

Roseline Philantrope (à gauche) et Sherley Millet ont
participé pour la première à cette ambiance annuelle
des Amis de la Place Dumas à Palm Coast.                
En gros, jusqu’à notre départ le dimanche soir, nous pouvons  dire sans ambages  que c’est une quatrième édition qui va faire tache d’huile  tant du point de vue  hospitalier qu'organisationnel. Tout le monde semblait satisfait à tous les points de vue , à notre avis. Nous devons une fois de plus remercier le couple Apollon pour son savoir faire et surtout pour tous les efforts qu’il a consentis en vue de combler l’attente de ses invités .

Sur une note personnelle, j’avoue que Fernande et moi avions tant mangé pendant ces trois jours qu’en arrivant chez nous on a du reprendre très vite  le “treadmill” pour brûler un peu de ces calories…

A la prochaine!

Herve Gilbert
Herve Gilbert
Visionner l'album photos ici...

Bibliographie:

Le kabich * est la partie restante de la pâte à laquelle est ajouté de l'hareng saure où d'autres condiments épicés par le boulanger avant de fermer boutique.

Le bobori ** est comme une  galette de farine de manioc, à laquelle est parfois ajouté de la noix de coco, de l’hareng saure ou d’autres condiments épicés, une spécialité de Jérémie.

Le Tomtom ***
comment manger le
tomtom.                    
Les citoyens en provenance de  Jérémie et de la Grand’Anse vous parlent avec fierté de leur met typique qu’est le TOMTOM qui est  un mélange de sauce de Kalalou, du  champignon noir communément appelé Djon Djon et de l’arbre véritable pilé qui se mange idéalement avec les doigts  Une fois dans la bouche, on l’avale . le Kalalou porte aussi le nom de Gombo.

Pisquette (piskèt) ****
Petits poissons argentés au museau allongé et arrondi très proéminent et dotés d'une gueule largement fendue. Ils se nourissent de plancton, se déplacent en bancs aux mouvements parfaitement coordonnés.On les rencontre près des côtes, à une certaine époque de l’année dans des zones ayant des embouchures ou de surplombs.


Komparèt *****  est un gâteau délicieux de type pain (dense mais léger) où la noix de coco, le gingembre, la farine,  la cannelle sont les ingrédients distinctifs, une spécialité de la ville de Jérémie.








Oswald Pampan (au centre)
Palm Coast 29-05-16
P.S: Au moment où nous nous apprêtons à mettre sous presse cette publication, nous venons d’apprendre la nouvelle de la disparition prématurée d’Oswald Pampan, un ami qui était en notre compagnie durant les moments  de retrouvailles à Palm Coast. En cette douloureuse circonstance, nous présentons nos sympathies à son épouse Suzie Alexis Pampan, ses enfants Jeffrey et Kimberly Pampan  et à ses belles-soeurs Renette et Renée Alexis. Paîx à son âme !  









Autres vidéos réalisées durant le Mémorial weekend à Palm Coast

Ti Kalap & Pari nan yon baskou 

Moman Twoubadou Nan Palm Coast  avèk Malou & Alix Julien

Killing Me Softly With His Song (Malou)

Performance de dance  à Yath Club



Saturday, June 4, 2016

Mohamed Ali, légende de la boxe, est mort

« Le plus grand », comme Mohamed Ali aimait se décrire lui-même, est mort, vendredi 3 juin à Phoenix (Arizona), d’une insuffisance respiratoire, à l’âge de 74 ans.


Après trente-deux années, la maladie de Parkinson a fini par terasser  l’une des dernières icônes planétaires du sport.. Il restera, pour l’éternité, une belle et grande gueule qui n’hésitait pas à  martyriser – avec sa verve ou ses poings – ses adversaires qui lui avaient manqué de respect.
Mohamed Ali est mort à 74 ans
Mohamed Ali est né Cassius Clay à Louisville, dans le Kentucky, le 17 janvier 1942 dans un milieu pauvre, jure-t-il, même si sa propre famille a toujours préféré le terme modeste. Son père, Cassius Marcellus Clay Senior, peint des affiches publicitaires et Jésus, qu’il aimait  dessiner « blancs aux yeux bleus ». Sa mère, Odessa, femme de ménage chez les riches blancs, élève ses deux garçons.



Le « boxeur poète »
Après une carrière amatrice vertigineuse – médaille d’or olympique des mi-lourds (75-81 kg) aux Jeux de Rome en 1960, 108 combats, 100 victoires –, Cassius Clay rencontre, pour son premier championnat du monde, prévu à Miami, le 25 février 1964, le « vilain ours » Sonny Liston. A 32 ans, celui-ci est donné favori à huit contre un. Cassius Clay est déjà surnommé le « boxeur poète », lui se dit déjà « le plus beau, le plus grand ». Et à la surprise générale, c’est le jeune apollon de 22 ans qui pousse son aîné, blessé à l’épaule gauche, à l’abandon avant la reprise du 7e round. Durant le combat, Sonny Liston avait tenté d’aveugler le rejeton pour éviter de finir humilié dans les cordes. Il touchera 1,15 million de dollars et Cassius Clay 650 000 dollars pour son premier sacre.

Mais pour la presse, ce combat est une « combine ». Cette année-là, Cassius Clay n’existe plus. Il exige qu’on l’appelle Cassius X, renonçant ainsi à son nom d’esclave légué par d’anciens propriétaires blancs. Il fréquente un certain Malcom X, et la secte politico-religieuse Nation of Islam, dirigée par Elijah Muhammad. Cassius X devient Mohamed Ali et exige qu’on l’interpelle uniquement par son nom musulman.

Le refus d’aller au Vietnam
La revanche Liston-Ali
La revanche Liston-Ali se profile. Et le 25 mai 1965, à Lewiston, dès le premier round, Sonny Liston tombe. « Debout et bas-toi, enfoiré », lance Mohamed Ali. C’est la victoire la plus rapide de l’histoire des championnats du monde des poids lourds. Le coup de poing fatal – surnommé « le coup de poing fantôme » – est si furtif que personne ne semble l’avoir vu dans le public. Encore une fois, ce combat est controversé…

Mohamed Ali défendra, avec succès, neuf fois son titre. Mais la guerre du Vietnam le rattrape en 1966. Il refuse d’aller au front car sa religion le lui interdit. Pour lui, « les Vietcongs sont des Asiatiques noirs », et il n’a pas à « combattre des Noirs ». Il est condamné le 21 juin 1967 à cinq ans de prison et 10 000 dollars d’amende. On lui retire son titre et sa licence de boxe.

Mohamed Ali contre le champion du monde en titre Joe Frazier
Mais il ne baisse pas la garde. En 1970, on lui réattribue sa licence, un tribunal ayant reconnu qu’une condamnation pour insoumission ne justifiait pas qu’on lui retire son moyen d’existence. Le ring retrouve son maître et Mohamed Ali enchaîne de nouveau les combats et les victoires. Une seule chose l’obsède : la reconquête du titre. Le 8 mars 1971, au Madison Square Garden de New York, deux boxeurs invaincus vont s’affronter dans le « combat du siècle ». Mohamed Ali contre le champion du monde en titre, Joe Frazier.

« The Champ » va perdre ce duel aux points. Il faut repartir de zéro. Un long chemin pour devenir le challenger numéro un. L’ancien champion a vieilli et est moins agile. En 1973, face à Ken Norton, il perd une deuxième fois et quitte le ring avec une mâchoire fracturée.

A Kinshasa, « le grondement de la jungle »
Dans les rue de Kinshasa en 1974
L’homme n’est pas abattu, et remonte sur le ring : il prend sa revanche sur Ken Norton, puis sur Joe Frazier et défie le champion du monde George Foreman, 25 ans. C’est probablement le combat le plus emblématique de sa carrière et le plus mythique de la boxe : c’est au Zaïre, à Kinshasa, grâce aux 10 millions de dollars du président Mobutu promis aux deux protagonistes, et grâce à l’entregent du promoteur Don King, que les deux hommes vont s’affronter. L’Afrique, un retour aux sources. Dans les rues poussiéreuses de Kinshasa, Mohamed Ali redécouvre brutalement sa notoriété et réalise qu’il a participé, d’une certaine manière, à… changer le monde en refusant d’aller se battre au Vietnam. « Ali boumayé » (« Ali, tue-le »), hurle-t-on lorsque l’on croise sa grande silhouette.

Mohamed Ali va adopter une étonnante stratégie pour vaincre en encaissant pendant sept rounds les coups rageurs de son adversaire jusqu’à ce que la « momie » s’épuise. Et au huitième, il se lâche et envoie, le 30 octobre 1974, devant 100 000 personnes, George Foreman au tapis. Dix ans après son premier titre, à 32 ans, Mohamed Ali redevient « le plus grand » après un combat surnommé « The Rumble in the Jungle » (« le grondement de la jungle »).

Mohamed Ali photographié après avoir envoyé George
  Foreman au tapis dans le “Rumble in the Jungle”         
     
Mohamed Ali défend dix fois de suite avec succès son titre avant de le concéder aux points le 15 février 1978, à Las Vegas, à Leon Spinks, 24 ans. Sept mois plus tard, il reprendra son titre, pour la troisième fois ! Ali a 36 ans. Il combattra laborieusement encore en 1981 avant de dire adieu aux cordes après vingt et un ans de professionnalisme. Son palmarès chez les pros : 61 combats, 56 victoires – dont 37 par KO – et 5 défaites.
En 1984, on lui diagnostique la maladie de Parkinson. L’homme consacre alors son existence à délivrer un message de paix, celui qu’il dit avoir trouvé dans l’islam. Il a même une étoile sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles. Mais elle est accrochée sur un mur à l’entrée du Kodak Theater, et non placée sur le trottoir comme pour les autres stars, car il ne souhaite pas qu’on piétine le nom du Prophète.

Les obsèques de Mohamed Ali auront lieu vendredi 10 juin dans sa ville natale de Louisville, dans le centre-est des Etats-Unis, a annoncé samedi le porte-parole de la famille du boxeur. L’ancien président américain Bill Clinton sera l’une des trois personnalités, avec le journaliste Bryant Gumbel et l’acteur Billy Crystal qui prononceront son éloge funèbre, a indiqué le porte-parole lors d’une conférence de presse à Scottsdale, en Arizona. Sa famille se rassemblera dès jeudi pour une cérémonie privée.


Source : Le Monde


Mohamed Ali et les légendes de la boxe 
Mohamed Ali, Don King et Joe Frazier
Larry Holmes, Mohamed Ali et George Foreman
(De la gauche vers la droite
Joe Frazier, George Foreman and Mohamed Ali (de la gauche vers la droite)