Discours d'Etzer Vilaire à la mémoire des héros de l'Indépendance, de Charlemagne Péralte... 

Showing posts with label Beaumont. Show all posts
Showing posts with label Beaumont. Show all posts

Tuesday, December 14, 2021

VERS UNE FÊTE DE L’IGNAME À BEAUMONT

Par Mérès Weche
Initier une fête de l’igname à Beaumont, ne sera pas une entreprise nouvelle, car non seulement elle existe déjà au Bénin, en Afrique, et se célèbre le 15 août de chaque année, mais elle se pratique aussi à une autre date dans certains milieux du vodou en Haïti, et dans la Franc-Maçonnerie. J’ai été surpris de découvrir le sens profond de cette célébration, qui obéit à une longue tradition ancestrale, dans le Fâ et le Lègba, les deux piliers du vodoun en Afrique.

À part au Bénin, cette pratique est également connue au Togo, au Ghana et dans le sud du Nigéria, où se célèbre la transcendance divine, dite ``Mahou`` en langue Fon, et ``Olorum`` en langue Yoruba. Ces deux acceptions de ladite transcendance divine traduisent l'Inaccessible dont dépend toute l’essence de l’existence, et c’est elle qui est célébrée dans cette fête de l’igname.

Il y a dans cette célébration une certaine ``humanisation`` de ce précieux produit de la terre qu’est l’igname, selon les explications de David Coffy Aza, prêtre du Fâ, et que soutient l’adepte du Lègba, Clément Akoute. Les deux affirment détenir des connaissances ancestrales sur le rapport Homme-igname, remontant à la genèse de l’humanité. Selon Coffy Aza, les prêtres du Fâ célèbrent cette fête à l’occasion de la première récolte annuelle de ce vivre alimentaire, pour vitaliser les lois sacrées de ce culte. Pour lui, l’igname et le Fâ ont des affinités semblables qui les relient respectivement à l’humain, de la naissance à la mort. Le processus de gestation d’un fœtus humain, dit-il, dans le ventre dune femme, suit la même progression que celle d’un plant d’igname enfoui dans la terre.

En effet, explique ce prêtre du Fâ, le fœtus connaît 4 jours d’errance avant de se fixer dans la paroi de l’utérus, et passe ensuite 9 lunaisons de 28 jours, soient 252 jours, auxquels s’ajoutent les 4 jours d’errance, pour compléter les 256 jours de la formation définitive de l’enfant. Il dit que c’est pareil pour le plant d’igname, qui prend 4 jours pour se désagréger dans la terre, avant le processus de germination, pour enfin atteindre la maturité. Dans les milieux du Fâ et du Lègba, l’igname est considéré comme un être humain. Spirituellement parlant, conclut David Coffy Aza, elle est aussi vécue comme l’offrande la plus chère aux divinités.

En 1999, j’avais introduit la fête du café à Beaumont, qui connut un succès sans précédent, et elle sera suivie, dix-sept ans plus tard, de la fête de l’eau à Mouline, introduite par l’administration communale.
Dans le même esprit de cette festivité en Afrique, il serait souhaitable d’adjoindre à la fête de l’eau, symbole du liquide amniotique, celle de l’igname, symbole de l’enfant, pour une meilleure célébration de la vie à Beaumont, qui connaît déjà un long cycle, peu commun au pays.
Mérès Weche

Wednesday, October 20, 2021

MÉRÈS WECHE DE BEAUMONT

Méres Weche


Par Fritz E. Joseph                                                                                                                

Ô Covid! que de tort, tu nous as causé. Encore un beau fleuron s’était détaché de la gerbe Grand’Ansaise, après la dernière hécatombe du séisme du 14 juillet dernier. 

Mérès wèche militait de toutes ses forces et de toute son âme, pour le développement et l’émancipation de son patelin, Beaumont qui avait été profondément touché, dans le Grand Sud.

Mérès wèche s’en est allé, quelque peu mécontent au beau milieu du spectacle, laissant dans ce désastre, une trainée de lumières et de confettis à travers ses productions artistiques et activités littéraires… 

Dans notre tendre jeunesse, nous avions milité ensemble, de par nos saines compétitions, nos premières œuvres artistiques, soient un portrait, un paysage, un croquis rapide ou la première grande exposition d’art, de notre génération, réalisée jadis, dans la cité des poètes que nous partagions ensemble, à cœur joie. Nous avions fait du chemin, puis on s’était rencontré à Montréal où nous avions échangé des idées sur des projets artistiques; et, il en avait plein la tête; Mérès était un brillant intellectuel, il avait à son compte, trois documentaires sur les dessins vaudouesques  l’art haïtien et un roman et d’importantes publications sur la conjoncture sociale de notre pays.… 

Nous nous sommes encore retrouvés durant le siècle dernier, à Brooklyn New York, lors des Festivals des arts & Humanités: “Alexis Reconsidéré” du cross Section African American & Caribbean Fin Arts, Inc. en conjonction du Center for Art & Culture of The Bedford Stuyvesant-Restoration, Corp.

C’est avec un cœur attristé et déconcerté que nous présentons nos cyprès à sa famille, à sa fille, aux Giordani, à son frère, l’agronome Ernest Wèche, aux amis et alliés de Jérémie et de Beaumont, affectés par cette grande perte.

Bonne traversée, Mérès; ce n’est qu’un au revoir.

Saturday, December 19, 2020

MA CAMPAGNE QUE VOICI


Pic Macaya est la deuxième plus haute montagne d'Haïti, s'élevant 
à une altitude de 2347 mètres au-dessus du niveau de la me
r

Par Mérès Weche

Je suis né dans le Plymouth, sur la montagne de la Hotte, au flanc Nord de Pic Macaya. Par son suffixe ``aya``, ma montagne de 2347 mètres semble dialoguer avec l’Himalaya, sur l’Everest, la plus haute chaine de montagnes au monde, d’une altitude de 8846 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

Le Macaya et l’Himalaya, en dépit de la grande distance qui les sépare, et de ce fort décalage entre leur altitude, indiquent quelque chose de commun qui échappe à notre entendement. L’on sait que l’Himalaya partage, par rapprochement, un même écosystème avec plus d’une centaine de montagnes en Asie atteignant plus de 8000 mètres de hauteur. Cependant, il est à se demander s’il n’existe pas entre le Macaya et l’Himalaya un langage millénaire qu’elles seules connaissent, pour être dans un même groupe morphologique? Ce rapprochement dans leurs désinences m’a longtemps intrigué, et je n’en ai jusqu’ici nulle réponse. 

Beaumont, la ville de la terre rouge 

Être né à Beaumont, dans le flanc Nord du Pic Macaya, à 647 mètres d’altitude, fait de moi un montagnard, mais je suis presque condamné à viser toujours plus haut, en dépit des vicissitudes de la vie.  « Ad majorem natus sum », pour reprendre cette expression latine que j’ai lue un jour au frontispice du collège d’Henri Vixamar, aux Cayes.  J’avais cette opportunité, parce que Beaumont est située non loin de là, presque à mi-chemin de Jérémie. Ainsi, je pourrais bien y avoir été aux études, comme nombre de mes corégionnaires qui n’ont pas reçu le pain de l’instruction dans la capitale de la Grand-Anse, « qui m’est une province et beaucoup davantage ».   

Les marchandises sont transportées à dos d'âne dans le Pic
Maca
  (Photo: Méres                                                                    

C’est à Jérémie que je dois mes plus beaux souvenirs d’enfance et mes plus belles inspirations poétiques, même si le paysage enchanteur, la plupart du temps brumeux, entre Camp-Perrin et Beaumont, a nourri mon âme de sensations de fraîcheur et de profonde méditation.

Ces images d’antan de la vie paysanne aux abords de la rivière Glace ne m’ont jamais quittées; des mules chargées de vivres alimentaires et de sacs de café, gravissant, suant, soufflant, ces mornes abrupts entre Ranp et Fanmpadra, poussées toujours plus en avant, d’un « Hi ! » ou d’un « Chi ! », par ces infatigables travailleurs et travailleuses de l’arrière-pays. 

    Une des tristes images d'un bus rempli de passagers chaviré
dans la rivière Glace en crue pendant la traversée. 
Voir d'autres reportages

  .
    

Même si la rivière Glace  recèle de tristes souvenirs de noyade par temps pluvieux, une escale sur son gué de fraîcheur en temps sec rendait moins éreintants ces voyages à pied entre Camp-Perrin et Beaumont, en l’absence d’un système de transport routier régulier. Mais rien ne vaut comme souvenir ces colonies de vacances, longeant sous un soleil de plomb la plaine des Gommiers, raflant au passage tout le contenu de ces chaudières de « riz-collé », pour quelques misérables piastres. 

Ma campagne que voici est toujours juchée sur le flanc Nord de pic Macaya, la tête dans les nuages, et la partie basse bien plantée dans cette terre rouge qui fait pousser le café et les vivres. Là se perpétue aussi tout le mystère de l’«Aya-bombé» des Taïnos, qui contiendrait peut-être l’essence de ce dialogue éternel  entre le Macaya et l’Himalaya.

 Mérès Weche

Tuesday, February 2, 2016

HAITI: DE BELLES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT POUR LA GRAND-ANSE

Par Mérès Weche
Membre de la   SOCIÉTÉ D'AIDE À L'ÉDUCATION, À L'ENVIRONNEMENT ET AU DÉVELOPPEMENT (SAEED)

Mise en contexte
 Carnival Glory lors de son mouillage
dans le port de Bahamas.              
Les idées qui m'ont toujours habité depuis des années, relatives au développement de la Grand-Anse, sont renforcées ces derniers temps après une tournée que j'ai faite en croisière dans les Petites et Grandes Antilles, du 09 au 16 janvier 2016. Que ce soit aux Bahamas, aux Iles Vierges, aux Iles Turques et à Puerto Rico, j'ai pu faire des comparaisons et réalisé que nous avons l'impérieux devoir de mettre nos ressources naturelles en valeur, car elles sont largement compétitives. Nous avons la capacité de rattraper le temps perdu, car nos offres d'évasion touristique sont enchanteresses par rapport à ce que j'ai vu. Ce qui a davantage retenu mon attention à Grand Turk, c'est que le personnel d'accueil et de service est en grande partie haïtien; je n'ai pas eu à m'efforcer de parler anglais, car j'avais le créole à la portée de l'oreille et de la bouche.

Mon approche, au cas par cas
Une rue de la ville de Dame-Marie
Sans vouloir délaisser d'autres régions de la Grand-Anse, telles que Dame-Marie, Anse d'Ainault, les Irois et Bonbon, qui ont un grand potentiel touristique non exploité, je me limite pour l'instant aux Arrondissements de Corail et de Pestel, que je connais mieux et où j'ai déja entamé des discussions d'ordre familial et local pour des espaces d'exploitation touristique. 

A-  Intérêt pour Beaumont.-
a) Il y a environ six mois,  j'ai entrepris une démarche de jumelage auprès de la ville de Beaumont Alberta au Canada, en faveur de Beaumont Haiti, qui fait partie du cercle des 62 Beaumont dans le monde, dont le siège est en Belgique. 
Beaumont (Grand'Anse) ,la route
 nationale traverse la ville.            
Bientôt, une importante décision sera prise en conseil à Beaumont Alberta pour supporter un projet de bibliothèque à Beaumont Haïti. C'est avec la collaboration de l'organisation Grand-Anselaise SAEED (Société d'aide à l'Éducation, à l'Environnement et au Développement), basée à Montréal, que ce projet est mis en chantier. Cette bibliothèque moderne, qui aura pour siège la résidence presque centenaire de la famille Weche, située en plein centre de la rue principale de Beaumont, gèrera deux centres de lecture (genre maison de la culture), respectivement dans les sections communales Mouline et Chardonnette dont les routes de pénétration sont actuellement en voie de réfection par deux fils de la commune: l'entrepreneur Philippe Étienne et le Député nouvellement élu, Anouce Bernard. 

Tous les navires de croisière, hormis,
les plus petits ont une piscine à bord.
b) La section communale Mouline en particulier, se distingue par sa grotte précolombienne, d'une profondeur appréciable, et ses extraordinaires chutes qui n'attendent que d'être mises en valeur par ceux et celles qui se sentent concernés par la prise en charge des patrimoines naturels de cette fraiche région réputée pour la qualité de son café (the haitian blue) récemment catalogué par des experts internationaux. Le Festival du Café de Beaumont dit  Festi-Café, initié en 1999, assorti d'un rallye auto-moto, devra être réédité au cours de l'année 2016, à l'occasion de l'inauguration de la bibliothèque dédiée au général Alexandre Dumas. C'est curieux que le Sud-est (Jacmel) se soit doté avant La Grand-Anse (Jérémie) de sa ``Bibliothèque aux trois Dumas``; raison pour laquelle Beaumont a emboìîté le pas.

c) Toujours à Beaumont, il existe dans la localité de Bélance, des grottes et un captage d'eau datant de la période coloniale, situé non loin des ruines de l'habitation de M. de Bélance dont un grand poète de la région porte le nom. Une enclume remontant à la  colonie de Saint-Domingue a été trouvée dans le dit captage, en 1999, par les édiles d'alors de la commune de Beaumont. C'est une pièce de musée d'une valeur inestimable.

 B- Intérêt pour Corail,  Pestel, Roseaux et Jérémie
Pestel - une crique servant 
au cabotage.                       
a) Corail doit son nom à un polype marin dont le squelette calcaire est exploité en bijouterie pour ses teintes variées du blanc au rouge. Élevée au rang de paroisse en 1799, cette ville, une des plus anciennes du pays, et dont une tranche d'histoire, communément appelée ``l'incident de Corail``, remonte à la fameuse guerre du Sud, entre Toussaint et Rigaud.  À ce moment-là, 29 Noirs et 1 Blanc furent asphyxiés dans une prison peinte à la chaux vive. Les murs, malgré repeints, de ce bâtiment situé à l'entrée de la ville,   ont beaucoup à conter sur les événements historiques survenus dans La Grand-Anse.

Vua aérienne de Corail
b) Entre Corail et Pestel (ville remontant au temps de la flibuste)  se trouvent les iles Cayemites , Les Basses, et de beaux ilots au sable blanc tels que Anse-Blanche et Zile-Lay. Au temps de la Marina de Madame Christiane Papillon et de la croisière locale de son neveu Roro, ces plages et côtes poissonneuses, étendues sur des kilomètres, offraient aux estivants de joyeuses escapades en mer, dignes du tourisme alternatif que privilégient bien de visiteurs étrangers, par souci de proximité avec les cultures locales.

service en 2003                   
Au point où nous en sommes avec le tourisme haïtien, qui n'est plus de masse depuis quelques années, le charme naturel de la Grand-Anse constitue une heureuse alternative aux offres d'évasion mises en train par le Ministère concerné, pour relancer l'industrie touristique en Haïti. Qu'on songe, en particulier, à la Fête de la Mer à  Pestel qui fut l'occasion pour nombre de nos compatriotes de se payer à peu de frais des sorties enchanteresses hors de l'atmosphere trépidante de Port-au-Prince. 

Le pont sur la rivière des Roseaux
(construit en 1997)
c) Roseaux, c'est la ville d'Antoine Langomye, grand devin dont la proverbiale réputation dépasse les limites territoriales haïtiennes. Le lieu de résidence d'un patrimoine humain de cette envergure devrait pouvoir attirer des visiteurs tant nationaux qu'internationaux, de manière à faire de cette charmante ville un pôle d'attraction touristique. De plus, cette longue plaine des Gommiers, que borde une plage de sable fin, est propice à une station balnéaire peu commune dans la Caraïbe. 

C – Jérémie, le gros morceau
Vue de l'Anse d'Azur et ses coraux
a) Mises à part les plages d'Anse d'Azur, de Bonbon et d'Anse-du-Clair, sans oublier Laye du côté de Dame-Marie, qui sont également propices à l'exploitation touristique, Jérémie, la ville-mère de la Grand-Anse présente des particularités qui la placent, sur le plan patrimonial,  au rang de grandes cités du monde comme Puebla au Mexique et Saint-Petersburg en Floride dites villes-musée.

En considérant ce que représentent dans la littérature haïtienne des auteurs tels que Jean Brierre, Émile Roumer, Etzer Vilaire, Regnor Bernard, Raymond Chassagne, pour ne citer que ceux-là, ainsi que des musiciens de la trempe de Georges Clérié, Serge Villedrouin, Antime Samedi, Numa Roumer et Louis Laurent, leurs anciennes résidences devraient être considérées comme des patrimoines bâtis, répertoriés et classés dans les annales historiques de la ville, portant chacune une plaque distinctive.

Vue de la baie de l'Anse d'Ainault
C'est précisément ce devoir  de mémoire envers Jérémie qui m'a porté, il y a quatre ans, à multiplier démarche sur démarche auprès de la Mairie de Villers-Cotterêts en France, pour obtenir les documents nécessaires à l'édification du musée Césette et Alexandre Dumas, qui verra le jour en cette année 2016. En effet, une trentaine de pièces importantes sont mises à notre disposition, comprenant: portraits, ordonnances militaires, correspondances, lettres d'écrous, manuscrits, attestations, jusqu'aux cheveux du général. 

Pour rendre possible l'inauguration du musée en août 2016, un grande exposition d'oeuvres d'art est prévue à l'Hôtel Marriott de Port-au-Prince d'où partira une caravane vers Jérémie. C'est sous la forme d'un pont Québec-Haiti que cet événement aura lieu, car il réunit déjà près d'une vingtaine de peintres, photographes, écrivains, danseurs, musiciens et poètes, auxquels se joindront deux conférenciers, spécialistes des Dumas, venus de France, ainsi que des artistes de la scène en provenance du Bénin.
    
D- Portée touristique, compétitivité dans la Caraïbe
Mérès Weche à bord du
Carnival Glory.             
L'expérience que j'ai faite dans les Grandes et Petites Antilles, particulièrement à Grand Turk, au cours de cette croisière à bord du Carnival Glory, m'autorise à dire, sans risque de me tromper, que nous pouvons largement rattraper le temps perdu si nous nous mettons, non seulement à penser pays, dans son intégralité, mais aussi à mettre le cap sur la formation professionnelle de proximité, car, je ne cesse de le répéter, la grande majorité du personnel d'accueil et de service dans les destinations touristiques visitées sont d'origine haïtienne. J'ai encore en mémoire ce que m'a dit un chef de bar à Grand Turk:  ``Ou se Ayisyen, epi w ap fe m gaspiye 2 ti mo angle m konnen an konsa!...``    

E- Perspectives pour la Grand-Anse
Une offre extrêmement intéressante m'est faite, au cours de cette croisière, par une importante compagnie de construction de maisons préfabriquées, pour des résidences en bordure de plage, ou des bungalows dans les parages, à des prix très compétitifs. Il suffit que les espaces prévus à cet effet soient légalement disponibles, pour que, en accord avec les pouvoirs en place,   des dispositions d'investissement soient mises en branle.

En attendant l'atmosphère de paix tant souhaitée au pays, nous gardons contact avec ces investisseurs éventuels, pour enfin nous engager dans l'entreprise de désenclavement de la Grand'Anse.
 
Mérès Weche
Membre de la SAEED

wechemeres@yahoo.com