Discours d'Etzer Vilaire à la mémoire des héros de l'Indépendance, de Charlemagne Péralte... 

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Wednesday, December 4, 2024

Haïti – Offre d’emploi : Dictateur demandé

Le dictateur est un film satirique américain joué par Charlie Chaplain
(Film sorti en 1940)

Par Max Dorismond

Mes frangins ont la mémoire courte ou, de préférence, traînent leur esprit à ras le sol pour ne pas effaroucher les fantômes des despotes de la nation. Quand un camarade, au coin de la confidence, vient m’annoncer, en rapport à la crise récurrente, qu’on était mieux jusqu’en 1986, je brûle d’un vif désir de m’enfoncer, sur le champ, 100 pieds sous terre pour ne pas pousser un cri d’effroi. Souffrant d’aveuglement volontaire, ou du syndrome de Stockholm, il aurait, sans rechigner, déposé une gerbe de fleurs sur la tombe des anciens bourreaux.

 Quand, dictateur, ce mot, synonyme de damnation, revient dans la psyché collective de la génération d’hier, un flux sanguin doit s’activer violemment en elle à titre de répulsion. En réfléchissant sans cérémonie sur le sombre tableau qui se dessine sous nos yeux tous les jours, ayons le mal courage de découvrir le résultat ou les conséquences de ce système rétrograde et innommable enduré de 1957 à 1986. 

Ne coupez pas trop vite la corde qui relie nos malheurs à ce nombril. Tout ce qui se concrétise malgré tout, à l’heure actuelle, a pour origine cette époque de disgrâce qui voyait la patrie voguer en somnambule tout droit vers la catastrophe. Tout ce que nous visualisons présentement se révèle être la consécration directe de la barbarie de ce caporalisme révolu. Quelle que soit l’illustration désignée : concussion, vol, assassinat, tueries de masse, défiguration de nos cités, on y dénichera la racine de cette Fleur du mal qui éclot en couleur de sang sur le macadam. Je le répète, quel que soit le sujet épinglé, l’effet néfaste de cette autocratie passée y trouvera une place prééminente dans le déséquilibre ou la déstabilisation de l’édifice national.

Prenons simplement deux exemples :

1 — Pour consolider son pouvoir à vie, voyant se profiler à l’horizon, l’ombre des contestataires, surnommés Kamokins, le roi du sérail, effrayé, décida d’isoler toutes les villes de province en fermant tous les ports au commerce extérieur. Résultat : le taux de chômage ne se fit pas prier pour crever le plafond de la détresse. L’arrière-pays étranglé en paiera le prix fort. Les citoyens sidérés choisissent le chemin de la métropole, pour les plus démunis, ou de l’exil vers des cieux plus cléments, pour les plus fortunés. 

Chaque 22 septembre, le chef suprême se défoule. Pour rabattre le caquet des récalcitrants non pressés d’applaudir, il extraira de la campagne les paysans appauvris qui ne demandaient pas mieux, pour déplacer leur oisiveté, qu’à venir remplir la capitale et de s’y installer pour toujours. Quelles en furent les conséquences? : crise de logement, population incontrôlable, prostitution, vols, la multiplication des naissances, des enfants abandonnés et laissés pour compte. Ces derniers, rescapés des hasards de la vie, se convertissent en une source de bras à armer, disponibles pour les despotes en herbe qui les utilisent sans vergogne aujourd’hui pour leurs basses œuvres. 

2 — L’autre tranche de ce roman de cimetière nous ramène sur le chemin des écoles, des autres institutions de l’État. Le dictateur suspicieux devient allergique aux esprits éclairés. Par milliers, les gens les plus éduqués, les professeurs, les professionnels de tout poil sont forcés de prendre l’exil à tout prix sous peine de laisser leur peau. Le pays se dépeuple à vue d’œil de ses fils les plus expérimentés, les plus instruits. Ils seront remplacés par des ignares, par les plus bêtes des analphabètes qui, à leur tour, vont préparer des cargaisons d’autres crétins, une manière de boucler la boucle, d’où la compilation d’incompétents qui nous dirigent depuis un certain temps. 

À preuve, ça va tellement mal, à l’heure actuelle, que l’OMS (L’Organisation mondiale de la santé) qui ne reconnaît plus les diplômes d’Haïti, a retenu les services de ISTEAH (Institut des Sciences, des Technologies et des Études Avancées d’Haïti), basé à Montréal, pour accroître le niveau de la formation médicale en Haïti, par «l’élaboration des normes nationales d’accréditation des programmes d’études en science de la santé: Médecine, Médecine dentaire, Pharmacie, Biologie médicale, Sciences Infirmières, Sage-femme, etc…», tant les professionnels gradués de nos jours sont loin d’être à la hauteur de leurs confrères de jadis. 

En étant confrontés aux ambitions de ces satrapes mal embouchés d’hier, nous voilà coincés à présent dans une souricière. Faute de solutions, nous réclamons le support des mêmes larrons qui nous avaient propulsés dans les entrailles de l’enfer. Regardons bien autour de nous, encore une fois. Tous les renégats qui hantent le plancher aujourd’hui ne sont que les rejetons de cette époque incontrôlable, les descendants, les héritiers du système. 

Et pourtant, à en croire certains intellos, il existe des dictateurs éclairés, qui se soucient d’abord du bien-être de leur pays. En prenant l’exemple de la Chine, du Rwanda, de la Turquie, de la Hongrie, nous pourrons citer Xi Jinping, Paul Kagame, Recep Tayyip Erdogan, Viktor Orbán, etc. Or, chez nous, nos diablotins ne font que piller, voler, assassiner tous ceux qui pensent leur barrer la route. Leur devise : c’est le pouvoir, la caisse et rien d’autre! 

Hier, il y avait un despote et son armée de macoutes. Aujourd’hui, les multiples héritiers, étant de la bonne école, jouent leur partition, chacun avec ses gangs de tueurs personnels. Au lieu de nous débarrasser des dictateurs, comme de la peste, on rêve de les revoir aux commandes. Ne les cherchez point, ils sont omniprésents et pratiquent déjà une répression dissimulée! Au contraire, nous avons tous un intérêt commun à empêcher la réédition de cette élite de type héréditaire ou technocratique, sinon Haïti est perdue définitivement. 

Du simple député au simple sénateur, sans oublier les présidents, les ministres, les directeurs, les oligarques, tous indistinctement possèdent leur propre escadron de la mort, se font la guerre par procuration, et la victime finale s’avère être le petit peuple. Le quotidien de ce dernier est un exercice de survie. Ces bandits de l’ombre personnifient un passé rétrograde et contribuent au siège sectoriel de la capitale éreintée.

 Max Dorismond


Thursday, September 5, 2024

Qui sont ceux qui réclament avec insistance la révocation du Commissaire Jean Ernest Muscadin

 Jean Ernest Muscadin 
Commissaire du Gouvernement de Miragoâne


Par Jean Rico Louis


Mais qui sont ils ces criminels en col blanc , qui veulent à cor et à cri la révocation du Commissaire Jean Ernest Muscadin, le seul officiel du gouvernement Haïtien , dont l’action musclée en matière de lutte contre les crimes sordides des gangs armés , constitue un défi réel pour tous les terroristes locaux au service des politiciens corrompus , dont la seule possibilité de prendre le pouvoir dans ce malheureux pays , est de faire usage de la violence par les armes , et de créer en tout temps une situation de guerre de basse intensité, rien que pour s’éterniser au pouvoir ?


Les officiels de Washington et même ceux des  Nations Unies, devraient ils prendre au sérieux les rapports mensongers et fantaisistes d’un certain traître  à son propre pays , qui  prétend être le défenseur des droits humains en Haïti, alors que ce « traître « cherche depuis toujours à induire en erreur tout le monde, sous l’apparence d’un défenseur  inconditionnel des droits humains ? 


Bien sûr que le peuple haïtien ne pouvait trouver en son sein un ennemi aussi redoutable et dangereux pour sa stabilité politique du pays, sinon que ce judas , dont le peuple haïtien assimile à un traître de la pire espèce.


Mais quand est il de ce commissaire Jean Ernest Muscadin , dont ce représentant des nations unies en Haïti , veut faire passer à tout prix comme un abuseur des droits humains, alors que les actions de commissaire Muscadin, ne visent en réalité qu’à combattre l’action criminelle des gangs armés un peu partout dans le pays ? 


De l’avis de la majorité du peuple haïtien,  le commissaire Jean Ernest Muscadin , est le seul officiel du gouvernement haïtien depuis trois ans ,  qui s’offre en sacrifice face à l’action criminelle des gangs armés , en faisant tout pour les combattre et garantir la sécurité de sa population. 

Le CG Muscadin réitère son engagement à faire
de Miragoâne un cimetière pour les bandits.       
Tout le monde est unanime à reconnaître qu’il est incorruptible,  et demeure à ce jour le seul défenseur de sa communauté contre l’action criminelle des gangs armés. 

Malheureusement il est détesté par tous ceux qui profitent des actions criminelles de ces gangs armés , et qui prennent un malin plaisir de cette situation chaotique dans le pays. 


Cela étant dit, Nous invitons les officiels Américains et ceux des nations unies à prendre un rendez-vous avec ce commissaire Muscadin , pour mieux comprendre la nature de sa lutte contre le banditisme en Haïti , et se faire une meilleure idée de la duplicité de tous ceux que les Américains ou

Les officiels des nations unis considérèrent abusivement comme leurs alliés sur le terrain. 


Alors que ces gangsters de la politique politicienne en Haïti, ne font que rire en face tous ceux qui prennent naïvement les soit disant défenseurs des droits humains en Haïti pour des alliés sûrs.


La triste réalité des officiels des nations unies et ceux des États Unis d’Amerique , en rapport avec des soit disant défenseurs des droits humains en Haïti,  est que dans  le cas de ce malheureux peuple , il est préférable de faire confiance à Satan lui-même qu’à ses suppôts de Satan sur le terrain !


La crédibilité des Nations Unies est réduite en Haïti dans l’imaginaire de la majorité à une peau de chagrin, en raison du comportement cynique et cruel de leurs représentants sur le terrain, et surtout à cause de leur expertise à pratiquer l’art de la duplicité dans sa forme la plus satanique.

Un hommage en chanson au Commissaire Muscadin


Faire confiance à des criminels en col blanc et vivant sous l’apparence de l’intégrité , est toujours le plus sûr moyen de se faire abuser et de commettre la pire injustice.


Les officiels haïtiens, qu’il soit du gouvernement haïtien ou représentant des droits humains, n’aiment pas le peuple haïtien. Leur seul objectif depuis toujours en matière de gouvernance, c’est de s’éterniser au pour ou de promouvoir la pérennité de la corruption.


Mais qui donc est il ce commissaire Muscadin? 


La réputation du commissaire Muscadin a déjà dépassé les frontières d’Haïti. Il est et demeure à ce jour le dernier rempart de la justice haïtienne et l’expression du respect des lois de ce pays!


Commissaire Muscadin… tenez ferme! 

N’ayez pas peur!


Les armes forgées contre vous sont sans effet, et elles ne pourront rien contre votre passion pour la sécurité de votre peuple et la justice pour tous. 


Le peuple est avec vous. Vous avez probablement sauvé la vie à au moins 100 personnes innocentes pour chaque bandit éliminé physiquement . 


«  Vox populi Vox Dei ». 

En d’autres termes, «  la voix du peuple est la voix de Dieu « . 


«  Si les méchants croissent comme l’herbe. Si tous ceux qui font le mal fleurissent, c’est pour être anéantis à jamais « ( la bible ). 


Si Dieu n’était pas avec vous, vous seriez déjà éliminé physiquement par vos ennemis. Mais Dieu veille encore sur l’innocence. Et la justice est divine!


N’ayez pas peur de ces chiens galeux qui tuent leur conscience citoyenne au profit de l’argent ou de leur passion de s’enrichir en étant prêt à commettre les crimes les plus répugnants.


Si les stratèges en chambre parviennent à obtenir votre révocation afin de continuer avec leurs sales combines ou la corruption effrénée, nous sommes déjà prédisposés à faire de vous le Sénateur de Nippes ou vous propulser au sommet de la république. 


N’oubliez jamais ceci : «  le méchant fait toujours une œuvre qui le trompe « .


Tout renvoi éventuel du commissaire Jean Ernest Muscadin par la même mafia qui avait fait de Jovenel Moïse ce sacrifié de la république pour la cause des déshérités du sort , ne peut que faire de ce commissaire de la république le leader incontestable et incontesté des sans voix. 


Commissaire Muscadin… tenez vous prêt à toute éventualité !


L’argent pour votre campagne et votre soutien viendra de la diaspora, victime elle aussi des Caïds qui prennent ce pays en otage! 


La diaspora est avec vous compte tenu que vous êtes et demeure le seul garant pour le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays en faisant la promotion de la sécurité pour tous.


Quand Dieu approuve la voie d’un homme, il prédispose même ses ennemis à son égard. ( la bible).


Commissaire Muscadin, avancez et ne regardez plus en arrière. Vous êtes ,après tout compte fait,  ce protecteur des gens de votre communauté et le dernier rempart en terme de courage et d’intégrité au service de cette république!


La sale bave du crapaud ne saurait atteindre la blancheur de la colombe.


Que les consuls veillent!


Sunday, August 25, 2024

Le président dominicain, Abinader demande la révocation de la ministre des Affaires étrangères d'Haïti

     Luis Abinader                      Madame Dominique Dupuy

Par Jean Rico Louis. 

De quel droit le président de la République dominicaine se permet-il d'exiger du premier ministre désigné d’Haïti, Mr Garry Conille, la révocation de notre ministre des affaires étrangères, Mme Dominique Dupuy ?

Le président dominicain , ce faisant, offre aux dirigeants haïtiens une rare opportunité de faire la démonstration de leur dignité et de prouver au monde entier qu’ils ne sont pas des esclaves dociles et des traîtres à leur pays. 

Le premier ministre d’Haïti, Garry Conille , a le choix de révoquer notre ministre des affaires étrangères , Mme Dominique Dupuy, sur la demande de cet arrogant président dominicain , et de prouver qu’il n’est pas meilleur à l’esclave Ariel Henry ou de faire la démonstration pour la première fois, qu’il est un disciple de Jean Jacques Dessalines, l’indomptable guerrier et père de la nation haïtienne!

Que ce président dominicain sache que Mme Dominique Dupuy a l’appui ou le soutien total du peuple haïtien pour mener à bien la diplomatie haïtienne !

Cela étant dit , le peuple haïtien tient à faire savoir également au président dominicain qu’il rejette catégoriquement sa demande, qu’il estime d’ailleurs insultante , laquelle fait entorse aux bons rapports relevant de la diplomatie entre État à État!

Monsieur Garry Conille, je ne suis pas Duvaliériste; mais pour l’histoire et pour avoir vu ce dont feu président François Duvalier était capable en son temps, je suis absolument sûr que le président dominicain, Monsieur Abinadair ,n’oserait pas faire une telle demande à cet homme intransigeant que fut le leader haïtien, le dictateur François Duvalier . 

Feu François Duvalier avait toujours fait comprendre formellement à tous , qu’il n’avait d’ordre à recevoir de personne et même de son père, si ce dernier vivait encore. 

À ce compte, Je parie que même ses ennemis irréductibles rendraient hommage à la vérité et au courage légendaire de l’homme, si ce dernier vivait encore et qu’il était confronté à cette insulte du gouvernement dominicain faite à votre gouvernement.

D’ailleurs François Duvalier n’avait jamais raté l’occasion , pour faire comprendre à qui veut l’entendre également, qu’il symbolisait notre souveraineté nationale. 

«  Je suis le drapeau haïtien, un et indivisible, se plaisait il à dire à quiconque »

L’homme était haï de la majorité, certes. Et malgré ses fanfaronnades,  même ses pires ennemis reconnaissaient en François Duvalier ce chef qui forçait le respect de tous et même d’un Ambassadeur Américain , qui avait eu l’outrecuidance de lui proposer de démissionner et de partir en exil, tandis qu’il faisait l’objet d’un bras de fer ou d’une épreuve de force avec l’administration Kennedy.

Paradoxalement , c’est l’Ambassadeur Américain qui avait reçu l’ultimatum de cet intransigeant leader haïtien de quitter Haïti dans moins de vingt quatre heures, en raison de son comportement inapproprié régissant les règlements de l’orthodoxie diplomatique, et sur instruction formelle faite au ministre des affaires étrangères d’Haïti de son gouvernement. 

Les archives sont encore là pour témoigner en faveur du courage de ce leader haïtien, Feu François Duvalier.

Le premier ministre Garry Conille a l’obligation de faire comprendre à ce président dominicain , qu’il est en train de faire entorse aux règles diplomatiques régissant les affaires d’Etat à État.

C’est maintenant ou jamais !

En matière politique, on ne respecte que les leaders qui se respectent et toujours prédisposés à dénoncer toute ingérence d’un pays dans les affaires d’un autre pays. 

François Duvalier était ce leader capable d’austérité aux facilités qui passent. Bien sûr qu’il s’attendait à voir l’administration Kennedy s’en prendre à son gouvernement. Mais il s’en foutait comme de l’an 40.

L’homme était haï par la majorité et ironisé par des Ambassadeurs étrangers chez nous, mais il était craint et respecté, parce qu’il avait tout simplement les dimensions ou le charisme d’un chef d’État.

Aujourd’hui le peuple haïtien ne sait même pas qui il est . La triste réalité de notre peuple, est que notre pays est gouverné par des pleutres, des chiens galeux et des assassins agissant de connivence avec des gangs armés qui terrorisent la population, tandis qu’ils se prennent pour des nationalistes ; alors que ces chiens galeux sont toujours à plat ventre , chaque fois qu’une certaine ambassade dans notre pays veut les exposer au rictus moqueur de notre peuple qui , en raison de son ignorance et à force de cet esprit de duplicité de ces soi-disant leaders, se fait rouler dans la farine . 

Hélas… ces apatrides se font passer en tout temps pour le sauveur de ce peuple, Alors qu’ils ne sont que les fossoyeurs de notre peuple et de ce pays.

À ce propos, j’aimerais faire comprendre à ces faux nationalistes qui ne ratent jamais l’occasion de ramper à plat ventre devant certains ambassadeurs étrangers accrédités dans notre pays ceci : 

«  On peut tromper tout le peuple une fois. Une partie du peuple, une seconde fois. Mais il est impossible de tromper tout le monde à la fois et en tout »  ( A. Lincoln)

On peut détester Le féroce François Duvalier autant qu’on voudra en raison de sa cruauté envers son peuple , mais personne n’enlèvera à feu François Duvalier ce côté Dessalinien dans son caractère , à savoir que lorsque l’honneur de notre pays est en jeu , menacé ou attaqué par un autre pays ou même un étranger, François Duvalier était capable de prouver qu’il n’avait peur de personne, et qu’il était capable de mobiliser son peuple pour faire respecter et défendre notre dignité nationale.

IL faut toujours donner à César ce qui est à César même quand on n’est pas l’ami de César , et à Dieu ce qui est à Dieu.

Monsieur le Premier ministre Garry Conille… si vous voulez être pris au sérieux par cet arrogant chef d'État dominicain et même forcer son respect pour votre gouvernement, prouvez lui que Mme Dominique Dupuy est là pour rester . Ce test du gouvernement dominicain fait à l’occasion sur vous et sur votre gouvernement , n’est rien en comparaison sur ce que Feu François Duvalier avait été l’objet en son temps. 

Saisissez cette rare occasion au moins en tant que fils d’un ancien Duvaliériste, pour faire comprendre au président dominicain qu’il a outrepassé les limites de bonnes relations d’un gouvernement à un autre gouvernement, que vous avez compris le sens de la fierté patriotique de ce leader incontesté que fut François Duvalier et qui ne s’était jamais laissé intimider par personne, fut il un ambassadeur Américain.

Je n’ai jamais pensé que je dirais quoique ce soit de feu François Duvalier, mais l’arrogance de ce président dominicain m’y a obligé, cette fois-ci !

À chacun de comprendre la profondeur de cette pensée de Staline , à savoir que «  l’histoire est une épreuve de force ». 

En d’autres termes, on est leader de son peuple ou on ne l’est pas

Sunday, September 17, 2023

Haïti, un État en déliquescence programmée


Par Max Dorismond 

La nation est exténuée et la Dominicanie la nargue. Qui est surpris de ce scénario? Toi, moi, lui? Non! personne! Nul n’est étonné. C’était écrit dans le ciel. Avec ses exigences tonitruantes, avec le bruit des tambours de guerre, le voisin d’à côté veut nous imposer l’arrosage de nos terres avec nos larmes. Dans cette rivière qui demeure une cicatrice mémorielle, un nouveau chapitre s’écrit. 

Hier, jeune et fougueux, le fier écolier, la tête altière, chantait les louanges des pères fondateurs. Il se voyait déjà et était prêt à défier n’importe qui et à offrir sa vie en holocauste pour sa patrie. Mais les années passent et les ardeurs se froissent. La vocation se fait hésitante, le tableau s’étiole, le voile tombe et la déception s’enracine. Sa terre natale est embrayée en marche arrière. 

Rattrapé par l’obsédante réalité, il découvre l’horreur d’un peuple avec des mœurs d’une autre époque, comme au temps des flibustes où les vagabonds européens, des hommes de sac et de corde, sans aucun sens de la mesure, ne faisaient point de cadeau. 

Luis Abinader 

54è  Président de la Dominicanie

Un gouvernement qui vend ses citoyens, ses forces vives, à Cuba, à la Dominicanie, à titre d’esclaves pour les travaux des champs, ne doit s’attendre à aucun respect de ses vis-à-vis, bénéficiaires de cette aubaine. Pour l’amour de l’argent, tu vends tes propres enfants, de quoi tu t’étonnes? Quand le président Abinader déclare : j’exige le retrait immédiat de ce canal hors de la rivière Massacre, c’est un ordre sec d’un maître à un valet. Voilà le résultat de la gabegie, de la corruption, de la concussion et de la couardise. Ils récoltent les conséquences de leurs inconséquences. 

Comme l’a soutenu le journaliste Lemoine Bonneau, un pays qui partage ta frontière devrait être contrôlé au plus haut point. C’est de la géostratégie élémentaire. Haïti se lave les mains, elle ne connaît rien de ce voisin rancunier qui est loin d’oublier le passé. Or, gouverner, c’est prévoir, selon la logique de la littérature politique. Pour nos dirigeants, administrer c’est voler. Point barre! 

C’est là que le bât blesse. Toujours selon Bonneau, le voisin dominicain sait tout d’Haïti, jusqu’à la pointure des chaussures de chaque dirigeant. L’argent dérobé en Haïti passe en transit d’abord chez lui avant de prendre le large. Par conséquent, il peut faire chanter qui il veut en vociférant des ordres sans enfiler de gant blanc. 

Comment se sentent ces Haïtiens qui ont pillé, ruiné Haïti pour investir en République Dominicaine ? Sincèrement, le sentiment de honte ne gêne pas un poil de leur narine. Ils s’y connaissent en humiliations et sont imperméables à la déception. D’ailleurs, devant l’impudence ou l’insolence des arrogants dominicains, ils n’auraient jamais dû se retrouver sur ce territoire où nos compatriotes croupissent dans les « Bateys ». Même quand ils sont riches à millions et habitent des châteaux, les Dominicains les voient déjà dans leur lorgnette et les déshabillent de l’autre côté de la bouche à propos de leur richesse providentielle. 

Tout va de travers chez nous. La démographie galopante résultant de notre misère proverbiale asphyxie ce cher voisin qui ne se gêne nullement pour faire jouer la caméra en vue d’immortaliser notre humiliation en déportant nos frères exilés sans aucune forme de procès. 

Et pourtant, dans un passé pas trop lointain, durant les années 1940 -1950, les statistiques glorifiaient Haïti comme le pays à imiter. Tout cela, est anecdotique. Personnellement, j’aurais honte de brandir ces chiffres qui soulignent simplement, aujourd’hui, notre incompétence crasse pour corroborer notre dégringolade en enfer. Alors que la connaissance évolue, nous vivons avec la douloureuse impression qu’on a fermé toutes les écoles de ce côté de l’île, tant notre cuisant échec défie l’analyse. 

Au rythme où se déroule la ronde de l’humiliation, certains vont jusqu’à prédire une occupation d’Haïti par ce voisin insolent. Là encore, ces stratèges de salon ignorent la géopolitique et se trompent d’histoire. 

Quelle raison, quel intérêt pousseraient Abinader à commettre un tel impair? Un idiot aurait posé ce geste gratuit, je n’en disconviens pas, mais un minimum d’intelligence suffirait pour démontrer à ce dernier qu’il n’a aucun avantage à doubler sa population, même pour un clin d’œil au passé. Ce serait une perte de temps. Le jeu ne vaut pas la chandelle. Mais la carte cachée de ce personnage semble miser sur la faim généralisée qui s’annoncerait pour ce pays dirigé par des gangs. Une fois la nation figée, il viendrait y recruter des esclaves volontaires pour le bonheur de son agriculture, de ses usines, de ses chantiers de construction. Et la boucle serait bouclée. 

Max Dorismond


                                                           



Note 

1 – Bateys : C’est un campement où vivent des coupeurs de canne. On en trouve à Cuba et en République Dominicaine.

Sunday, November 6, 2022

Haïti - La pression doit être de tout temps et de tous les instants

Youri Latortue et Joseph Lambert, les cibles privilégiées de l'Oncle Sam

Par Max Dorismond 

Ne soyez plus jamais le dindon de la farce. Ne criez plus «haro sur le baudet», comme on nous l’avait chanté dans la littérature coloniale que le Blanc nous avait léguée, dans l’art de diviser pour régner. 

La semaine écoulée, les pompiers-pyromanes de l’International pensaient frapper un grand coup en déployant sous le ciel bleu de Thomas, à gros trait et dans une tonitruante fanfare, le dossier noir de deux de nos congénères, Joseph Lambert et Youri Latortue, sénateur et ex-sénateur. 

Je ne vais nullement mettre ma main au feu pour ces deux personnages. Néanmoins, je refuse de grimper dans les rideaux quand le Blanc me passe un savon pour récurer les écuries d’Augias. La vraie justification de sa troublante magnanimité, de sa brûlante envie de propreté, laisse à désirer. Dans ses gestes, plane un autre mobile stratégique au-dessus de la véritable allégation. C’est à nous de le deviner en secouant les pièces du puzzle pour éviter l’anesthésie de nos actions et l’enfumage mental. 

Raisonnons simplement par l’absurde, car nous avons plusieurs questions à poser pour clarifier l’intention des accusateurs. Si, depuis 20 ans, comme ils le disent si bien, ces sénateurs utilisaient leur poste pour réaliser leurs 400 coups, pourquoi allumer les lampions aujourd’hui et non hier? Dans leur liste des «chanteurs à faire valser», les maîtres du jeu ont-ils sacrifié deux oiseaux pour nos beaux yeux? Ces dossiers avaient-ils été conservés pour faire trotter les deux rigolos dans le sens des intérêts du Core Group au moment venu? 

Ensuite, les manifestations de rue, les assauts répétés devant les ambassades en Haïti, les tirades quotidiennes sur les réseaux sociaux, les écrits de nos scribouilleurs, n’ont-ils pas exercé suffisamment de pression pour démontrer à ces «Blancos», que les choses ont changé, que l’unilatéralisme n’est plus de mise, que le monde s’est transmué, que le néocolonialisme ne peut prospérer ad vitam aeternam? Je suis enclin à pencher dans cette direction pour découvrir la désinvolte noblesse de cœur de ces colons. 

Core Group:
Les nouveaux colons d'Haïti

Voulant garder la main et croulant sous la pression de la rue, ils nous ont offert en pâture ces deux politiciens d’envergure, pour calmer l’ardeur de la masse et tromper son attente, sa vigilance, tout en continuant leur travail de sape qui entraîne le pays dans les abysses. Où sont leurs protégés de l’oligarchie qui ne paient point un centime d’impôt, qui sont dédiés à la contrebande en inondant la nation de toute la malpropreté non consommable, sans aucun contrôle, moyennant les ports privés? Les armes létales enregistrées, transitant par les ports de Miami, au vu et au su du FBI et de la CIA, font plus de tort à Haïti que la drogue prétendument vendue par les deux interpellés. Furent-elles un souci pour le Core-Group? 

Qu’ils fassent litière de leurs dénonciations. Nous n’avons point besoin qu’ils viennent nous indiquer nos propres gredins. L’ambassadeur d’Haïti à Washington peut-il dénoncer l’ex-président qui avait dérobé et emporté avec lui les boîtes de documents top secret, ce qui demeure un délit plus grave que la drogue, pouvant mettre en danger la paix du monde? 

Laissez-nous notre «kalambert». Un jour arrivera où nous saurons comment le juger. En attendant, que l’Oncle Sam nous foute la paix, comme en Afghanistan où il a été déculotté après vingt ans d’occupation. et d'échecs . Qu’il ne vienne point falsifier les résultats des élections ou générer des coups d’État à répétition pour éclipser à jamais : un Leslie Manigat, un J.B. Aristide, une Mirlande Manigat, des esprits méritants, instruits, à la hauteur des devoirs de leur tâche. 

Ces babouins nous considèrent toujours comme des animaux, des imbéciles à lier. Haïti leur a annoncé qu’elle réclame l’aide du Rwanda et du Kenya, des pays frères, pour essayer de résoudre le problème de l’insécurité latente. En tant que maîtres de la «colonie», ces racistes primaires imposent leur refus, tant ils souhaitaient que ce soit encore l’éternel Tarzan qui parvienne à libérer les singes noirs en danger. 

Non, continuons avec la pression de tout temps et de tous les instants pour signifier notre désaccord, pour stopper la venue de ces pédophiles, porteurs de choléra et de toutes sortes de maladies incurables, si on veut goûter un jour au bonheur d’être, enfin, maîtres chez nous.

 

Max Dorismond


Monday, July 11, 2022

Crimes, peur et silence, une trilogie de perdants


Par Max Dorismond

La peur est-elle partie intégrante de l’ADN de ce peuple, qui chantonnait hier encore la bravoure de ses ancêtres. On lapide, on kidnappe, on tue en public, on connaît les auteurs et la vie continue comme avant. Rien de nouveau sous le ciel bleu d’Haïti.

La même musique, l’identique tempo et la routine quotidienne roulent pour les inconscients. Sommes-nous des zombis ? Sera-t-il toujours ainsi pour l’éternité ? Le doute m’habite et me tenaille !

Cette semaine, un article de Haïti Connexion Culturesur la troublante photo d’un présumé assassin devenu l’ombre de lui-même, a bouleversé une génération de jérémiens. De nombreux commentaires écrits ou oraux sont maquillés par souci d’un certain anonymat, preuve que nous tremblons encore dans nos frocs, les yeux givrés d’effroi. La peur nous habite et nous consume à petit feu, la liberté est à ce point étranglée.

Dans les faits, cette terrifiante appréhension, ce silence sépulcral, peuvent-ils conjurer l’objectif des futurs malfaiteurs, des lâches kidnappeurs ou des fieffés criminels patentés de demain ? Ne nous droguons point d’illusions, c’est l’effet contraire qui en résultera. Le chenapan ne cherche que cette opportunité dans la fragilité de notre vulnérabilité pour concrétiser ses noirs desseins.C’est psychologique.

Ainsi, toutes les fautes restées impunies sont appelées à se répéter. Et leur réédition dans le temps offrira l’occasion à certains de créer une mode d’époque, une habitude valorisante dans les mœurs, une autre échelle d’appréciation. Et nous y sommes déjà. À voir les criminels s’exhiber, s’exposer, se donner en spectacle sur les réseaux sociaux, dans les médias après leurs performances, ne surprend personne. C’est la nouvelle évolution au détriment de toute éthique, de tout bon sens moral, pour tous ceux qui ont érigé leur fonds de commerce sous le signe du crime organisé.

En effet, tous ces détours nous amènent à parler de notre Jovenel national dans la cohérence de cette réflexion. Comme une lettre à la poste, la nouvelle n’ébranle personne depuis un an. Ni pleurs ni plaintes…rien. C’est le vide sidéral. Le pauvre a été écrabouillé pour rien, comme pour le plaisir de tuer. Aucune enquête, aucune poursuite ne viennent expliquer ce « crime parfait ». Les rumeurs, les noms de certains des assassins sont parvenus à nos oreilles : Motus et bouches cousues… En Haïti, on juge souvent à l’oral, c’est la première étape de l’impunité, et la vie continue comme à l’ordinaire.

Des menaces sont adressées à tous ceux qui se croient braves pour oser tenter le diable en cherchant un coupable. Tout le monde tremble ! Les « Bêchons Joyeux » sont puissants et maîtrisent la rue. On pense déjà, dans le silence mortifère,aux victimes à venir de l’année suivante.

Dans ce pays, on vous a toujours laissé deux choix : partir ou subir. Cette tragi-comédie m’a insinué cette lancinante question, cette interrogation troublante, à savoir :« Si nos ancêtres avaient, comme nous, l’avantage de trouver un visa pour un ailleurs, Haïti aurait-elle obtenu son indépendance en 1804 ? ».

En fait, devant la perte de notre liberté, face à l’exploitation effrénée de la masse laborieuse, aux humiliations, aux inégalités, aux assassinats arbitraires pour le plaisir d’un tyran ou d’un tyranneau, nous avons, la plupart d’entre-nous, opté pour la fuite sous d’autres cieux, avec la secrète pensée qu’un jour un chevalier de l’Apocalypse viendra nous délester de ces vipères à visière.

Hélas, le temps a passé, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, notre prometteuse jeunesse s’est métamorphosée en croque-mort au passage des saisons et nous voilà encore avec notre passeport en pays d’accueil, sans nul espoir. Tous ceux ou celles que nous avions laissés là-bas avaient chaussé nos bottes pour continuer à fuir au plus vite ce pays damné. Les fils et petits-fils du tigre se sont multipliés dans l’île, et la vie est devenue insupportable.

Nos images sous le pont de Rio Grande


Serons-nous toujours des fuyards pour l’éternité ? Nos images sous le pont traversant le fleuve de Rio Grande, à la frontière du Mexique et du Texas, ont fait le tour de la planète. On ne veut de nous nulle part. Les juifs errants modernes, c’est bien nous. Étant mal placé pour vous demander de vous révolter, je continue comme les autres à espérer, espérer, espérer… presque sans lendemain.

Toutefois, je vous le donne en mille et non de gaieté de cœur : entre le silence et la peur devant le crime, vous réunissez toute la trilogie existentielle pour pérenniser l’enfer quisqueyen1  

Max Dorismond
    





NOTE –

1 – Quisqueyen : nom dérivé de Quisqueya, utilisé poétiquement parfois, par des Haïtiens pour désigner leur pays. Ancien nom de l’île d’Hispañola selon l’histoire. (Wikipédia)

Sunday, February 6, 2022

Edito: Un match de football ou de soccer entre Brian Nichols et Russel L. Honore au sujet d’Haiti ?

Par Sékon Salyer

​Les noms de ces deux afro-américains sont devenus familiers aux oreilles du peuple haïtien du fait qu’ils font partie d’un jeu qui doit décider de l’avenir d’Haiti. Et les haïtiens en spectateurs ne savent s’ils sont en train d’assister a du football américain où la force brute est l’un des enjeux ou bien au ‘soccer’ auquel est habitué le public haïtien qui aime voir les belles passes habiles voire élégantes de joueurs doués bien des fois d’un talent pur, généralement non entaché de suspicion.

                         

Brian Nichols--Russel L. Honoré


                  

Cela dit, parlons des deux protagonistes ou antagonistes de ce jeu tout de même macabre ayant pour spectateurs tout un peuple victime depuis un long temps de machinations nationales et internationales qui ont abouti le 7 juillet dernier a l’assassinat de son président, maintenant suivi  des calamités de toutes sortes depuis.

​Brian Andrew Nichols, né en 1965 à Providence, Rhode Island, est un diplomate américain occupant le poste de secrétaire d'État adjoint aux affaires de l'hémisphère occidental. Il a été ambassadeur des États-Unis au Pérou de 2014 à 2017, date à laquelle il a été remplacé par Krishna Urs.  En juin 2018, il a été nommé pour être le prochain ambassadeur des États-Unis au Zimbabwe par le président Donald Trump. Le 28 juin 2018, sa nomination a été confirmée au Sénat par vote vocal. Le 19 juillet 2018, Nichols a présenté ses lettres de créance au président Emmerson Mnangagwa.

 Le 26 mars 2021, le président Joe Biden a annoncé son intention de nommer Nichols au poste de secrétaire d'État adjoint aux affaires de l'hémisphère occidental. Le 13 septembre 2021, sa nomination a été confirmée au Sénat par vote vocal.

 Il semblerait que Nichols aime des situations embrouillés, entachés de controverses si bien qu’il a été qualifié de « vagabon ou voyou» fin juillet 2020, quand il a été menacé d'expulsion du Zimbabwe  par le parti au pouvoir après avoir été accusé d'aider les organisateurs d'une marche antigouvernementale contre le président Emmerson Mnangagwa. « Lors des manifestations de George Floyd aux États-Unis, Nichols a été convoqué par le gouvernement du Zimbabwe après que le conseiller du secrétaire américain Robert C. O'Brien a qualifié le Zimbabwe d '"adversaire étranger" qui fomentait les manifestations et menacé de représailles. »

 Aussi n’est-il pas surprenant que Brian Nichols soit l’homme choisi par le président Biden pour jouer ce parti du football américain où la force brute est appliquée, en l’occurrence, disons-le catégoriquement, l’acceptation d’Ariel Henry à la tête du régime d’Haiti malgré que ce dernier soit un suspect dans le complot ayant mené à l’assassinat odieux de Jovenel Moise. Ainsi Nichols n’est pas l’homme à démissionner comme Daniel Foote, mais cet homme sans scrupule (un « voyou » peut-être) à forcer, avec la force brute, dans la gorge des Haïtiens, une solution scabreuse, pour leur faire avaler des couleuvres.

 Quid de Russel Honoré ?

 Russel L. Honoré, né le 15 septembre 1947, est un lieutenant général à la retraite qui a été le 33e commandant général de la Première armée américaine à Fort Gillem, en Géorgie. Il est surtout connu pour avoir servi en tant que commandant de la Force opérationnelle interarmées Katrina responsable de la coordination des efforts de secours militaires pour les zones touchées par l’ouragan Katrina sur la côte du Golfe et en tant que commandant de la 2e division d'infanterie alors qu'il était stationné en Corée du Sud. Il a servi jusqu'à sa retraite de l'armée le 11 janvier 2008.[3] Honoré est parfois connu sous le nom de "The Ragin 'Cajun". Source Wikipedia.

Le 15 janvier 2021, la présidente de la Chambre Nancy Pelosi a annoncé qu'Honoré dirigerait un examen des défaillances de sécurité à la suite de l'attaque du Capitole américain qui se concentrera sur «l'infrastructure de sécurité, les processus et procédures interinstitutions, et le commandement et le contrôle».

 Honoré se décrit comme un "créole afro-américain", une combinaison qui comprend des ancêtres français, africains, amérindiens et espagnols.[20] Il a été élevé catholique. Pendant la mi-temps de l' Independence Bowl à Shreveport, Louisiane , le 30 décembre 2005, Honoré a reçu le "Spirit of Independence Award" Omar N. Bradley en raison de son leadership dans le rétablissement de la Nouvelle-Orléans après l' ouragan Katrina . Honoré a également reçu le prix Key to the City de la Nouvelle-Orléans en reconnaissance de son service militaire exemplaire lors du troisième anniversaire des cérémonies de Katrina. ". Source Wikipedia.

 Voila donc l’individu qui a aidé, au cours de la rencontre de la Louisiane, à partir du 11 janvier,  à façonner le sommet qui, avec d’autres haïtiens et leaders de la diaspora haïtienne, a abouti au choix de Fritz Alphonse Jean comme président provisoire d’Haiti. Honoré est un homme qui refuse d’abandonner ses convictions politiques et morales -- pour une place de sénateur, comme il avait dit a CNN,  quand on pensait qu’il pouvait être un potentiel candidat sénatorial.

 Au cours de ce sommet de Louisiane, Honoré a souligné que si tous les représentants souhaitent que les élections se tiennent le plus tôt possible, le groupe donne cependant la priorité à des élections sécurisées avec une forte participation des électeurs. “Des actions rapides, car mal préparées, n'obtiendront pas de bons résultats", a déclaré Honoré. « Seuls 26 % des Haïtiens ont pu voter lors des dernières élections à cause de la tourmente. Ils ne veulent pas se voir refuser la possibilité de voter.

 « Nous avons toujours lutté avec notre démocratie [aux Etats-Unis] et c'est un travail en cours. Mais vous savez? C'est moche, c'est méchant », a déclaré Honoré, « mais la démocratie vaut mieux que toutes les alternatives. Et c'est toujours un travail en cours. Et c'est ce dont nous devons nous souvenir. Ce n'est pas parfait, mais c'est mieux que toutes les alternatives.

Honoré est un homme, il semble, qui sait de quoi il parle quand il s’agit d’Haiti.  Il voudrait par ailleurs que tous les chefs de gangs d’Haiti [formels et informels ajoutons-nous] soient traduits en justice, par devant un tribunal international comme celui de la Haye.

Au peuple haïtien de savoir s’il veut être governé par des corrompus, des voleurs du denier public, des tueurs de président avec la complicité de soi-disant pays amis, qui copulent avec les premiers (lan tete lang avec eux).  Ou bien s’il veut regarder un beau spectacle de ‘soccer’ traditionnel, dans les vertus cardinales de ce jeu.

 Sékon Salyer


 


 


Thursday, December 23, 2021

La fuite des 12 rois mages guidés par la lumière divine

La lumière divine guidant les  12 rois mages loin des 400 Mawozo


Par Max Dorismond 

En ces temps moroses plombés par la pandémie, personne ne sait où donner de la tête. Chez nous, c’est encore pire : l’insécurité, la faim, l’incertitude, une carence à nulle autre pareille, au point de penser à se tourner vers un certain dieu. Mais qu’est-ce qu’on remarque? Ce dernier n’entend que la prière des caucasiens aux yeux bleus, si on se fie à l’homélie du pasteur (ou évêque) venu nous résumer le générique du prochain film hollywoodien : «La fuite des 12 rois mages d’Haïti». 

Écoutez ce perroquet, qui répétait sa litanie lors de sa conférence de presse pour annoncer la bonne nouvelle. S’adressait-il aux Haïtiens ou au monde civilisé? Mon interrogation est pertinente, dans le sens que ces gens, malgré les réalisations, les succès de nos congénères chez eux, pensent encore, dur comme fer, que nous sommes des arriérés, des ploucs, des dégénérés, que le dieu blanc peut faire danser n’importe quand, juste en claquant des doigts. 

Qu’ils se soient sentis humiliés, du haut de leur supériorité, d’avoir payé une partie des gains mal acquis à des petits noirauds qui les avaient kidnappés, je peux essayer de comprendre, mais de là à nous compter des bobards à dormir debout, à savoir qu’un dieu les avait pris par la main pour les sortir du pétrin, il y a une maudite limite. En y mettant du sucre, pourquoi pas 12 chameaux ailés qui les auraient déposés chez eux aux États-Unis.

La photo des 12 otages est à droite du podium où s'exprimait David  Yoker
le 20 décembre dernier à Berlin. Ohio. Photo -  (La Presse Canada)   
    . 

Toute personne sensée devrait se réjouir de la libération de ces pauvres preachers kidnappés par des bandits. Leur élargissement a apporté un peu de baume au cœur de tout humain, car vivre dans l’inconfort et sous la menace d’une possible mort, dans un pays étranger, n’est pas à souhaiter à qui que ce soit. Mais de là à nous laisser la nette impression que ce dieu ne sauve que des blancs aux yeux bleus est une véritable comédie. Et les autres victimes, alors, qui y ont laissé leur peau parce qu’ils étaient pauvres, ce messie ne les avait jamais remarquées? 

Je saisis assez bien le recul des religions, le déficit des cliques pastorales, dans tous les pays évolués. Hier, le pape était infaillible. Fort de sa sainteté et grâce à ses acolytes, moyennant un retour sur le capital, il a vidé l’Afrique de ses enfants pour construire gratuitement l’Amérique. Sous les assauts répétés de contestataires éclairés, on a accepté que leur dieu se fût trompé d’histoire et le mot infaillible fut rayé définitivement du vocabulaire. 

Récemment, un camion-citerne s’est renversé au Cap-Haïtien dans la nuit du 14 décembre dernier, et des malheureux qui s’étaient précipités pour aller éponger quelques gouttes d’essence pour gagner quelques sous, sont morts grillés vifs, à la suite d’une terrible explosion. Cher preacher, n’y avait-il aucune étoile pour les protéger, votre dieu les avait peut-être confondus à la noirceur de la nuit? Qui sait! 

Les humoristes se font la gorge avec cette histoire de fuite rocambolesque. Les réseaux sociaux se perdent en conjectures, tant le côté loufoque de ce roman à l’eau de rose fait rire, même le bébé, présent parmi les kidnappés. 

Franchement, il n’y a que les agneaux de la bergerie pour croire à votre litanie, et pour vous suivre aveuglément. Les églises se vident à vue d’œil. Vos crimes, vos viols, vos mensonges ont avili les sectes, et vous continuez de plus belle à vous payer la tête du monde, comme si de rien n’était. Il n’y a qu’en Haïti qu’on trouve encore des fidèles, priant 24 heures sur 24 et prêts à vous accompagner dans cette logique à la con. 

Messieurs, un peu de décence, SVP!

Max Dorismond