Jovenel Moïse, lors de sa prestation de serment au Parlement haïtien |
Elu
président d’Haïti suite à la présidentielle du 20
novembre 2016, Jovenel Moïse a prêté serment ce mardi 7 février à
Port-au-Prince, comme 58e président de la République d’Haïti. La cérémonie
d’investiture a eu lieu sur le terrain où s’élevait le palais présidentiel,
détruit en janvier 2010 par le séisme qui a fait plus de deux cent mille
morts. Après deux ans de crise politique marquée par une
succession de scrutins contestés, L’investiture de Jovenel Moïse marque le retour à l’ordre constitutionnel
dans des conditions fragiles. Il a fallu
un long périple politique avant le bouclage de ce processus électoral, observe
AlterPresse. Jovenel Moïse promet de restaurer l'ordre et appelle à l'union
nationale pour permettre le développement économique de ce pays marqué par
l'instabilité politique depuis la fin de la dictature en 1986.
L'ancien président provisoire Jocelerme Privert au côté du président , Jovenel Moïse lors de sa cérémonie d'investiture |
Elu grâce à
de « l’argent sale » ?
Le nouveau
président fait face à des accusations de blanchiment d’argent, qu’il a
rejetées, affirmant qu’elles étaient « instrumentalisées pour des raisons
politiques ». L’Unité centrale de renseignements financiers a ouvert
une enquête en 2016 sur ces accusations de blanchiment, qui
porteraient sur plusieurs millions de dollars, et sur l’obtention irrégulière
de prêts bancaires. Le dossier a été transmis au parquet, qui a entendu Jovenel
Moïse à la fin de janvier. La décision de la justice n’a pas encore
été rendue publique.
L'ancien président Michel Martelly assistait à la cérémonie d'investiture. |
La première dame Martine Moïse (à gauche) et l'ancienne première dame Sophia Martelly (à droite) entouraient le nouveau président lors de la cérémonie d;investiture. |
Des
affrontements entre gangs lourdement armés ont resurgi dans plusieurs
bidonvilles, notamment à Gran Ravin, dans la banlieue de Martissant. Le mandat
de la Mission des Nations unies pour la stabilité en Haïti (Minustah) expire le
15 avril. Plusieurs pays latino-américains, dont le Brésil,
qui commande la composante militaire de la Minustah, ont fait savoir qu’ils souhaitaient retirer leurs
contingents de casques bleus.
Sources de référence : Alter Presse, Le Monde
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