L’ONU n’attend qu’un feu vert de la MINUJUSTH pour les
coffrer
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Par
Max Dorismond
Après le 11 septembre 2001, Big Brother voit le terrorisme
partout. Depuis cette date fatidique, le
monde est devenu frileux. Tout est
suspect. Avec détermination, les terroristes se lancent à l’assaut des nations
de leurs supposés exploiteurs. L’heure, selon eux, de l’auto-sacrifice a sonné
pour venger l’offense séculaire.
Conséquemment, toute une panoplie de services de renseignements, de
gadgets électroniques pour la protection civile, ont été imaginés, créés et
déployés partout.
Dans les feux croisés de leurs jumelles, ils remarquèrent un petit
pays où l’État a fait choix de la corruption comme forme de gouvernement :
C’est l’île d’Haïti. Elle représenterait
un paradis pour les contrebandiers, une planque de choix pour tous les
terroristes qui rêvent d’être de nouveaux Ben Laden à l’assaut de l’Amérique du
Nord.
Des
faits dérangeants et
inusités suscitent de l’intérêt pour Haïti
Louis Farrakhan |
La multiplication des mosquées en Haïti énerve les USA1,
qui ne voient pas d’un bon œil les minarets de ces bâtiments se propulser dans
le ciel de l’île. « Certaines haïtiennes
portent le voile, un ancien sénateur, William Jeanty ne cache pas ses
convictions. Cette religion semble assez bien accueillie dans le coin2 ».
La visite en Haïti de Louis Farrakhan3, l’imam
le plus controversé de New-York, en laisse plusieurs pantois. Il est le
dirigeant de l’organisation politique, religieuse et suprémaciste Noir : « Nation Of Islam (NOI) »
Dans un pays aussi affamé, où 1,00$ représente un gros lot pour
beaucoup, plusieurs services incommensurables seraient rendus aux candidats terroristes
à la porte de l’Oncle Sam. Vu sous cet angle, Haïti est un pays à placer sous
contrôle total.
Follow
the money – Suivez l’argent…! –
Pour ce, toutes les aiguilles sont en alerte pour surveiller la bête
et empêcher toute dérive maléfique. Ainsi, comme pour l’Europe, le talon
d’Achille du terroriste demeure le financement de son funeste projet.
Conséquemment, le mot est lancé : « Follow the money » « Suivez
l’argent à la trace »
Des services techniques d’observation et d’interrogation des
mouvements de capitaux sont créés, de guerre lasse, pour contrer l’ennemi, bien
avant qu’il pose le geste fatal. Un dollar ne bouge sans qu’on ne sache
exactement sa provenance, sa destination et son utilisation. L’échange
informationnel et l’appareil sécuritaire sont tellement efficaces aux États-Unis
et au Canada que l’effet pernicieux de la bête s’avère marginal.
Toutefois, certaines critiques s’élèvent contre cette chasse intensive
aux sorcières, qui entraîne parfois des abus. Un article du magazine «The British Journal of Criminology »,
« Suspicion
in the making: Surveillance and Denunciation in financial Policing »
signé par Anthony Amicell et Vanessa Lafolla, condamne cette dérive4.
Par
effet collatéral, les Petro Cari-beurres sont tombés dans la soupe. –
Aucune somme substantielle ne se déplace en Occident sans que tous les
services secrets de la planète ne soient avertis : le FBI, la CIA, la GRC du Canada, le SIS ou M16 de Londres, la
DGSE de la France, le Mossad d’Israël, le FSB ou l’ancien KGB de
Russie, le BNB de l’Allemagne, le MSS
de la Chine, s’il ne faut citer que
ceux-là. Tous veillent au grain et échangent des informations cruciales. Chaque
mouvement d’un dollar, n’importe où, peut susciter l’intérêt du shérif
américain, prompt à entamer des poursuites. C’est un rituel!
Par conséquent, ce détour et ce qui va suivre ont pour but, tant
soit peu, de démontrer que tous les supposés brigands de chez-nous, ayant antérieurement
navigué sur les vagues de Petro Caribe, de la CIRH5, du crime organisé, de
trafic de drogue et d’organes humains, de vente d’armes, de blanchiment
d’argent, de kidnapping d’enfants et de terrains privés, de la mafia juridique,
etc…etc, chez-nous, sont sous surveillance constante. Car l’aveuglement haïtien
a fragilisé le marché financier international à une époque préoccupante. Ce qui
nous invite à comprendre la haine de Donald Trump pour cette île.
À ce que je sache, deux banques haïtiennes, qui n’arrivent pas à
satisfaire leurs clients, ne pouvant même pas transférer 2000,00$ US à
l’étranger, sont sous surveillance internationale, pour avoir transgressé les
règles et outrepassé leurs obligations. Elles sont sur la liste noire, à titre
de contrevenantes.
Type
d’institutions financières mises sur pied partout –
Pour vous donner une idée de l’étroite surveillance planétaire, de
la traçabilité de l’argent, nous vous décrivons, à titre d’exemple,
l’institution qui, au Canada, s’occupe de cette tâche. C’est le CANAFE, ou le « Centre
d’Analyse des Opérations et Déclarations Financières du Canada ». Cette
boîte compte 350 employés et roule avec
un budget annuel de 55 millions de dollars. Les ¾ de ses travailleurs spécialisés se retrouvent
attachés à des institutions privées, telles que les compagnies d’assurances,
les banques à charte, les prêteurs hypothécaires, les banques virtuelles ou en
ligne, et même des Courtiers Immobiliers de luxe, tels que « Sotheby’s International, Remax Collection,
Engel & Völkers » etc... Leurs tâches, à titre de scrutateurs, consistent
à détecter toutes transactions suspectes qu’ils refilent à leur employeur, le
CANAFE.
Ainsi, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ces institutions financières
transmettent des notes et des indices sur des milliers de transactions au
gouvernement fédéral. Ils sont recoupés, suivis, analysés et triés. C’est ainsi
qu’au Canada, 23 millions de transactions sont rapportées annuellement, dont
110 000 déclarations d’opérations suspectes et 14 millions de transferts
électroniques en 2016
Aujourd’hui avec un ordinateur, ou un simple téléphone intelligent,
n’importe qui, n’importe où dans le monde, peut, dans l’intimité de sa chambre,
transférer des montants substantiels d’une banque à une autre. Un malin Petro
Cari-beurre se sentira protégé en s’amusant à jouer quotidiennement au
Tic-Tac-To, avec ses nombreux comptes, d’Haïti, du Canada, des États-Unis ou de la Suisse
simultanément.
Cependant, il sera d’un intérêt primordial, un prospect à suivre pas
à pas, pour les pisteurs aguerris du CANAFE ou d’autres. D’ailleurs, ce n’est
pas par plaisir que les autorités de tous les pays manifestent un intérêt pour
toutes les transactions supérieures à 10 000,00$. Des questions seront
automatiquement posées avec finesse et rigueur. Et les réponses refilées à leur gouvernement pour
approfondissement.
Haïti
a signé la Convention de l’ONU Contre la Corruption – UNODC.org
Tous les gouvernements collectionnent ces dossiers depuis des
lustres sur les contrevenants de chez eux et d’ailleurs. Le « bandit légal », en position de
pouvoir économique ou politique de chez-nous, se trouve déjà sous leur loupe,
malgré lui. Sauf s’il ne possède aucun compte de banque outre-mer ou n’investit
dans aucune compagnie Off-shore (Compagnie
dans les paradis fiscaux) ou
n’achète aucun immeuble cash en terre étrangère.
Or, cacher de l’argent sous son lit ou dans un trou dans sa cour se
révèle vraiment hasardeux. C’est trop risqué. Le laisser dans une banque
haïtienne serait encore plus dangereux, puisqu’un banquier véreux peut
facilement se retourner contre le propriétaire, un jour venu, et le faire
chanter. C’est un véritable casse-tête quisqueyen.
Donc, nous pouvons conclure que le magot de Petro Caribe, avec la
complicité des banques haïtiennes, a été expédié à l’étranger et ne dort pas
d’un sommeil sans cauchemar. La liste haïtienne, par conséquent, est bien
fleurie.L’International, peut-il refiler ces précieuses informations au
gouvernement haïtien en cas de procès futurs? Certainement! Le droit
international leur confère cette possibilité. Haïti a bien signé en 2004, la
« Convention des Nations Unies
Contre la Corruption et le Crime Organisé » Mais, Haïti, a-t-elle l’intention de les
avoir? C’est là que le bât blesse! Néanmoins, si le peuple le réclame, une
commission spéciale de l’UNODC peut venir siéger en Haïti.
Un
spécial pour vous - Je
joins à la présente, une vidéo, de Marvel
Dandin et Janin Léonidas, qui nous résume l’état de la situation.
Après l’avoir écoutée, vous voudrez peut-être grimper dans les rideaux. Non!
Relaxez-vous. Cette agressivité est ingrate et ne tue que son maître. Aidons,
de préférence, notre jeunesse du 17 octobre 2018 à pressurer le citron, à
s’adresser aux instances internationales pour une commission spéciale aux fins
d’une certaine justice, si Haïti ne bouge point.
GWO DEBAT SOU KORIPSYON AYITI
AVÉK MARVEL DANDIN & JANIN LEONIDAS
Comme conclusion :
Tous
les prédateurs cités sont de potentiels gibiers de potence –
L’UNODC, la Convention signée par Haïti prévoit : Au chapitre
IV - page 30, « une coopération
internationale pleine et entière ». Au chapitre V - page 42,
« Le recouvrement total des sommes
blanchies ». Au chapitre VI - page 49, « L’assistance technique et échange
d’informations ». Quelle arme veut-on de plus!
Tout leader fort aura autant à gagner à régler cette affaire, une
fois pour toutes, et en finir avec cette sangsue, qui gangrène la nation, même
s’il y était partie prenante. L’histoire l’absoudra et minimisera sa
complicité, puisque c’était en corrélation avec son cheminement, son statut et
l’ambiance environnante. Les 3 millions de voix du 17 octobre le supportent.
Néanmoins, le tout serait réglé sous un seul gouvernement. La
suspicion et le doute n’auront plus droit de cité. La nation aura à identifier,
enfin, ses anges et ses démons. Ça va de soi! Motivés, nous pourrons nous
consacrer au bien-être du pays. Car cette folie de voir en chaque homme un
voleur potentiel nous conduit tout droit vers un cul-de-sac, tandis que le pays
périclite et que la misère continue à s’aggraver.
Rebâtissons
la confiance!
NOTE
Note –
1 : L'ISLAM EN HAITI: UN DANGER POUR LES USA | Montray Kréyol
Note – 2 :
Charles de Vaugirard dans « Rue de Vaugirard » (Le blog de Charles
Vaugirard)
Note – 4 :
Sources : Journal de Montréal, et le « The British Journal of
Criminology »
Note - 5 : CIRH (Commission Intérimaire de la
Reconstruction d’Haïti)
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