 Le
Carnaval ou « mardi-gras » demeure l'une des grandes manifestations
socio-culturelles du peuple Haitien. Ces festivités se déroulent suivant le
calendrier catholique du jour des rois, de l'Epiphanie jusqu'au mercredi des
cendres. Tous les ans, le carnaval est fixé par rapport à la date de Pâques,
qui elle-même varie en fonction du cycle de la lune. Il y a 40 jours de carême
entre le mercredi des Cendres et le  jour
de Pâques. Le carnaval, expression culturelle des judéo-chrétiens, l'une des
coutumes de l'antiquité romaine, a été introduit en Haiti durant l'époque
coloniale par les Espagnols. Le mot « carnaval » nous
vient d’Italie, « carnavale », Il s’est
transformé d’une langue à l’autre, d’un pays à l’autre et d’une région à
l’autre. Nous pouvons donc dire qu’Haiti est entrée dans l’ère du carnaval
pendant la colonisation espagnole.
Le
Carnaval ou « mardi-gras » demeure l'une des grandes manifestations
socio-culturelles du peuple Haitien. Ces festivités se déroulent suivant le
calendrier catholique du jour des rois, de l'Epiphanie jusqu'au mercredi des
cendres. Tous les ans, le carnaval est fixé par rapport à la date de Pâques,
qui elle-même varie en fonction du cycle de la lune. Il y a 40 jours de carême
entre le mercredi des Cendres et le  jour
de Pâques. Le carnaval, expression culturelle des judéo-chrétiens, l'une des
coutumes de l'antiquité romaine, a été introduit en Haiti durant l'époque
coloniale par les Espagnols. Le mot « carnaval » nous
vient d’Italie, « carnavale », Il s’est
transformé d’une langue à l’autre, d’un pays à l’autre et d’une région à
l’autre. Nous pouvons donc dire qu’Haiti est entrée dans l’ère du carnaval
pendant la colonisation espagnole.|  | 
| Nos belles reines de Jacmel | 
La célébration du Carnaval en Haïti est traditionnellement 
soulignée par des défilés de bandes à pieds,  de chars allégoriques, de Jazz ou 
groupes musicaux montés sur camions, des cortèges costumés ou déguisés et des 
bals masqués au dernier jour.
 Le défilé carnavalesque c'est aussi 
l'espace privilégié où l'art populaire explose : peinture, musique, 
chorégraphie,  artisanat, travaux sur fer, sur toile, architecture 
prennent possession de la rue. Le savoir-faire est partout sur chaque affiche, 
chaque panneau, chaque robe ou costume. Sur les murs de ce musée vivant s'ouvre 
une variété de sons, une panoplie de rythmes et de couleurs  où 
tous les dons se retrouvent. La liesse populaire est inimaginable devant ces 
tableaux qui pourtant frappent l'imagination et la mémoire du fait de leur 
mélange de traditions et de modernité.
Le défilé carnavalesque c'est aussi 
l'espace privilégié où l'art populaire explose : peinture, musique, 
chorégraphie,  artisanat, travaux sur fer, sur toile, architecture 
prennent possession de la rue. Le savoir-faire est partout sur chaque affiche, 
chaque panneau, chaque robe ou costume. Sur les murs de ce musée vivant s'ouvre 
une variété de sons, une panoplie de rythmes et de couleurs  où 
tous les dons se retrouvent. La liesse populaire est inimaginable devant ces 
tableaux qui pourtant frappent l'imagination et la mémoire du fait de leur 
mélange de traditions et de modernité.
La 
saison carnavalesque demeure le temps de la réjouissance et de l'insouciance, où 
toutes les questions d'importance sont écartées, ou tout simplement travesties, 
quand elles ne sont pas traitées. Les problèmes soulevés pendant la période de 
grandes bamboches seront hélas brûlés avec le Roi des Mardi Gras le mercredi des 
cendres. Mais qui a dit qu'on pouvait corriger les mœurs en riant 
?
A Jérémie, je me rappelle durant 
cette époque il y avait "Tou limen", une bande à pied de la Saline, composée en 
grande partie des pêcheurs du bas de la ville qui en défilant  dans les rues 
entonnait très souvent ce refrain destiné aux notables de la ville, comme par 
exemple à un Abel Jérôme, capitaine des Fad'h de l'époque et ex-commandant du 
district de Jérémie; un officier hautain, " très chelbè" à qui ce groupe dédiait 
souvent ce refrain "Abel gouye dada'w jan'w vle, peyi'w se pou 
ou".
 En plein duvaliérisme, 
le carnaval représentait aussi l'époque adulée des panégyristes, les deux ténors de l'époque, Nemours et Sicot, 
ont renversé les anciennes traditions du carnaval dans des polémiques purement 
"showbis" que le gouvernement d'alors exploita grandement. Même de nos jours, il est toujours  exploité à des fins politiques. Passons et restons y 
…
En plein duvaliérisme, 
le carnaval représentait aussi l'époque adulée des panégyristes, les deux ténors de l'époque, Nemours et Sicot, 
ont renversé les anciennes traditions du carnaval dans des polémiques purement 
"showbis" que le gouvernement d'alors exploita grandement. Même de nos jours, il est toujours  exploité à des fins politiques. Passons et restons y 
…Le carnaval, fête de la gaieté et de la joie, harmonie des couleurs, toute la gamme des teintes vives défilent sous les yeux. Ce monde chatoyant porte à croire qu'effectivement les nègres aiment les couleurs frappantes et étincelantes. Tout le monde vit dans la même euphorie. Les groupes sociaux se fusionnent dans le même enchantement.
C'est la vraie communion qui crée une camaraderie passagère parce qu'on 
exécute ensemble les mêmes gestes et que l'on tend vers le même but : le 
plaisir. Cependant, les parents y voient une source de perversion parce que 
les refrains sont souvent à 
cette occasion très crus et ronflants.  A leur avis, la perversion est 
représentée par toute extériorisation de tendances sexuelles. Le carnaval 
corrompt parce qu'il libère. Cette conception est à la base de notre morale, de 
la morale chrétienne. Mais, si les parents étaient plus objectifs, ils 
découvriraient les côtés positifs de cette coutume si profondément ancrée dans 
les mœurs haïtiennes.
 Les festivités 
pré-carnavalesques annoncent les grandes folies des trois jours gras. Cette 
tradition, plus vieille que l'histoire de la République, est maintenue en dépit 
de toutes les crises qui déchirent les dernières entrailles d'Haïti.Le carnaval 
est une de ces circonstances qui donnent la possibilité à l'Haïtien, surtout aux 
adolescents, d'oublier les censures sociales et d'exprimer sans fard les 
obsessions nées du respect ou de l'introjection trop rigide de certains tabous 
sociaux. La saison du carnaval est la période où l'hypocrisie 
s'estompe.
Les festivités 
pré-carnavalesques annoncent les grandes folies des trois jours gras. Cette 
tradition, plus vieille que l'histoire de la République, est maintenue en dépit 
de toutes les crises qui déchirent les dernières entrailles d'Haïti.Le carnaval 
est une de ces circonstances qui donnent la possibilité à l'Haïtien, surtout aux 
adolescents, d'oublier les censures sociales et d'exprimer sans fard les 
obsessions nées du respect ou de l'introjection trop rigide de certains tabous 
sociaux. La saison du carnaval est la période où l'hypocrisie 
s'estompe.Au cours de cette période, la foule expose sans retenue sa grivoiserie, pieusement étouffée dans d'autres circonstances. Le carnaval est une période de plaisir et d'expressions débridées, une fête populaire, « non négociable » de la majorité du peuple haïtien.
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| A Jacmel, on n'a pas besoin d'un protecteur pour prendre part au défilé carnavalesque. | 
|  | 
| Jacmel, ville du carnaval en Haïti, revêt un cachet particulier. | 
Alors messieurs, protégeons nos femmes et fillettes durant les jours gras.
VIDEO-CLIP Carnaval 2018
Le 
carnaval haïtien reste et demeure une tradition de créativité et d'imagination 
et un atout majeur pour le tourisme, lequel moyen pourrait générer  
d'importantes devises au pays.   Mais ces conditions ne 
seront pas réunies tant que le pays n'offre pas un climat de salubrité plus 
décent à l'environnement, sans que les cas de « kidnapping »  ne 
soient pas éradiqués de notre mentalité de peuple pourtant  très 
hospitalier. Haïti est le seul pays dans les Caraïbes   où l'on 
voit  des montagnes d'ordures ménagères et de déchets de toutes 
sortes  s'accumuler dans les rues. Souhaitons qu'Haïti connaisse une 
certaine stabilité 
au seuil 
de ce millénaire, pour que tout le monde puisse enfin  participer 
comme des gens libres..... 
Joyeux  Carnaval à tous !  
"Aprè dans 
tanbou lou"... . Après le bal, c'est la fatigue
Quelques images rétrospectives du carnaval 2012
Dans la même rubrique : Pleins feux sur le carnaval de
Jacmel ...





























 
Oh Haiti Chérie! Aristide, Préval et les autres cons ont détruit mon pays. Larousse
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