L'historien Dr. Georges Michel |
Ces couillons
d'Américains, dans leur incommensurable orgueil et leur insondable stupidité,
n'ont pas encore réalisé que ce communiqué impolitique qui est perçu comme une
provocation, va enfoncer un clou supplémentaire dans le cerceuil des relations
haïtiano-américaines déjà difficiles, et que cette opération malheureuse aura
un effet boomerang dévastateur sur eux du point de vue politique. Ce seront en
finale eux les véritables dindons de la macabre farce à laquelle ils viennent
de participer.
Guy Philippe fait
désormais partie d'une mystique et il restera, quoi qu'il arrive, toujours une
épine dans leur pied, même s'ils le libèrent. Ils ne réalisent pas que ce sont
eux les vrais perdants dans cette affaire où il n'y avait pas de quoi fouetter
un chat.
Ils ont allumé avec leurs
laquais indigènes, misérables larves que sont ces derniers, un beau feu qui va
brûler longtemps. Si les Romains commandés par Ponce Pilate n'avaient pas
crucifié le Christ, aujourd'hui il n'y aurait pas de christianisme. Ce qu'ils viennent
de faire contrevient formellement à l'esprit et à la lettre du premier discours
de leur Président-élu M. Donald J. Trump, qui le soir même de son élection a
promis de "drainer le marais de Washington" et qui a solennellement
offert l'amitié et la coopération des Etats-Unis à tous les nations de la
Terre. Quand on a des amis, ce n'est pas ainsi qu'on les traite.
A moins que les
Administrations Obama et Privert sur le départ veulent sciemment créer le
maximum de difficultés à leurs successeurs respectifs Donald J. Trump et
Jovenel Moïse.
Ne pouvant plus boire de
la soupe, ces deux régimes qui ont partie liée préfèrent cracher dans la soupe.
My American friends, please, do use your judgement ! Mais je suis clair: les
responsables haïtiens qui ont tout organisé sont les premiers à blâmer. Les
Américains ne viennent qu'en seconde position.
Les Américains se
soucient du Traité de 1904/1905 comme d'une guigne et lui donnent la même
valeur que du papier de toilette.
Les Américains ont signé
plus de mille traités avec les Indiens, ils n'en ont quasiment respecté aucun.
Alors, il ne faut pas
trop en vouloir à nos amis américains; ils ont de très mauvaises habitudes en
la matière, surtout avec des "Niggers speaking French" selon le mot
immortel à propos de nous de leur Secrétaire d'Etat William Jennings Bryan en
1915; il est très difficile de se défaire des mauvaises habitudes et des vieux
réflexes qui y sont associés. Sòt ki bay, enbesil ki pa pran.
Ce sont les Africains qui
vendaient leurs frères africains prisonniers de guerre sur la côte de Guinée
aux marchands blancs négriers. Le vieux réflexe est là, trois siècles plus
tard.
Les bateaux négriers ont
deux ailes maintenant et ils voguent dans les airs. Nèg trayi nèg depi lan Ginen...
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