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Jean-Claude et Finette Tabuteau, l'élégance d'une vie partagée |
Par Hervé Gilbert
Le 30 août dernier, à Lake Worth, en Floride, une maison aux
allures de havre de paix s’est muée en écrin de fête. Sous son toit, les époux
Tabuteau rassemblaient parents et amis pour un anniversaire singulier, empreint
d’élégance et de mémoire. À l’invitation du Dr Jean-Claude Tabuteau, tous se
sont réunis pour honorer son épouse, l'adorable Finette, qui atteignait le
cap des trois-quarts de siècle — soixante-quinze années de vie, de lumière et
d’héritage.
Aux deux extrémités, les silhouettes de Georges et Jean-Claude Laforest |
Le décor, composé autour d’une piscine aux reflets bleutés, resplendissait de mille détails raffinés. Le soleil d’été, éclatant et généreux, baignait l’après-midi d’une clarté presque cérémonielle, comme s’il s’associait à la célébration. Les convives, venus de partout, se retrouvaient dans l’émotion simple des embrassades et des regards, ravivant ce fil discret des amitiés et des souvenirs que le temps n’a pu briser. Chaque sourire semblait réécrire une histoire ancienne, chaque échange portait la douceur des retrouvailles.
Autour de cette table, on remarquait la présence d'un personnage notoire de Jérémie, Paul Clérié |
Puis, quand le jour commençait à s’incliner, une surprise fit
vibrer l’air : l’entrée d’un groupe de mariachi. Leurs guitares, violons et
trompettes ravivaient les airs classiques et romantiques de Javier Solís et de
Miguel Aceves, transportant les invités dans une douce nostalgie. Leurs voix,
éclatantes comme une salve de joie, réveillaient les souvenirs d’une jeunesse
où la musique latine se mêlait à la tendresse des soirées de sérénade. Pour les
Haïtiens de plus de cinquante ans, ces chansons résonnaient comme un écho
mémoriel, rappelant les nuits d’autrefois où la musique latino-américaine
franchissait les murs des maisons et habitait les âmes.
L'écho des mariachis durant la soirée
C'est dommage que je ne fusse pas là pour me retremper moi aussi dans cette baignade jérémienne où la charmante Finette avait, encore une fois, évolué en reine des cœurs.. Je lui envoie mes souhaits des plus sincères, tardifs il est vrai, à l'occasion de cet anniversaire. Mes salutations amicales à son époux Jean Claude.
ReplyDeleteCarl Gilbert
Herve Mon Cher Ami, je tiens a’ te remercier de cette magnifique description Que tu as faite de l’anniversaire de ma femme. Tes mots ont vraiment capture’ l’essence de cette soirée speciale et ont vraiment mis en valeur la joie et l’amour qui re’gnaient.C’était un moment inoubliable et grâce à’ toi nous pouvons revivre ces souvenirs précieux .
ReplyDeleteMerci encore pour ta gentillesse et ton attention!
JC.Tabuteau
Hervé , tu signes un hommage d’une grande tenue ✨ . Ce texte séduit par son équilibre entre lyrisme et sobriété, évitant l’excès tout en portant une émotion palpable. La montée poétique, habilement dosée, confère au récit une intensité qui retient l’attention et laisse une empreinte mémorable. Compliments! 👏👏👏 MCherubin
ReplyDeleteComme à l'accoutumée et toujours à travers tes écrits tu nous fais revivre ces moments à distance et aussi grâce à la présence des mariachis qui sont venus agrémenter cette belle soirée d'anniversaire, longévité pour Mme Finette.
ReplyDeleteMerci encore. Bonne journée !!! GDoris
Hervey ,ton texte sur Finette Tabuteau est une fresque poetique,ou chaque mot eclaire non seulement, la celebree mais aussi l'art de l'evocation.Une lecture qui se savoure comme un souvenir vibrant.🙏.Michelle G.Marcelin.
ReplyDeleteMon grand Hervé,
ReplyDeleteTu as le don de nous entraîner vers notre prime jeunesse, de nous retremper dans le bain de jouvence. Je me revois sur la route du lycée regardant déambuler sur le chemin cahoteux, Jn-Claude et Finette, le coeur léger, l'amour en fleurs et les sacs en bandoulière. Ah que d'eau a coulé sous les ponts. On était jeunes, on était heureux. À retourner dans le passé pour revivre l'époque de l'insouciance, nous n'avions pas ce pouvoir de demander au temps de suspendre son vol, toutefois, disons simplement : Joyeux anniversaire à Finette et un salut cordial à Jn-Claude. Nous pouvons avoir 18 ans deux fois quand l'amour vrai se donne la main. Félicitations!
Au plaisir du partage, mon cher Tabu.
MD
Un très beau texte, je félicite Hervé Gilbert qui se sert de sa plume magique pour honorer les époux Tabuteau.
ReplyDeleteKenol Rene
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