Discours d'Etzer Vilaire à la mémoire des héros de l'Indépendance, de Charlemagne Péralte... 

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Wednesday, March 8, 2017

Le dernier meeting de René Préval

Avec René Préval, durant ses dernières heures sur terre
Le député Jerry Tardieu serrant la main de René Préval (à droite)
(Photo-archive: Le Nouvelliste)

Par Jerry Tardieu

Ce jeudi 3 mars 2017, à 9 a.m. pile, j’arrive chez l’ex-président René Préval à Laboule. Ponctuel pour le petit-déjeuner auquel il m’avait invité avec insistance la veille. Pendant deux heures, autour des expressos que nous servait à répétition la sympathique Rose, nous allons échanger dans la bonne humeur et la plus parfaite convivialité. Serein, calme, détendu, l’ex-président Préval pétait la grande forme. Fidèle à son côté blagueur, de temps à autre, il refilait des calembours trempés d’humour dont lui seul a le secret. Absolument rien ne laissait imaginer qu’il allait rendre l’âme cinq minutes après m’avoir raccompagné à mon véhicule vers 11 heures du matin.

A l’heure où j’écris ces quelques lignes, je sens encore résonner en moi les ultimes paroles du président durant ces dernières heures sur terre. S’il avait demandé à me voir, c’était surtout pour discuter du dernier livre de l’agro-économiste Alex Bellande intitulé : « Haïti déforesté, paysages remodelés ». Dès mon arrivée, il m’en offre une copie en me recommandant sa lecture qui m’aiderait, me dit-il avec un large sourire, à mieux comprendre l’importance de légiférer au bénéfice de la production agricole nationale. Il me confia alors fièrement avoir lui même financé la réimpression de deux cent cinquante exemplaires pour sensibiliser les décideurs, tant au niveau de l’exécutif qu'au niveau du législatif, à la justesse des analyses et des recommandations de Bellande.

D’un ton ferme, le président Préval m’explique que pour Haïti, la bataille de demain n’est pas politique mais économique. Elle passe, me dit-il, par le développement agricole qui peut se faire de façon intelligente à travers une politique de reboisement audacieuse et différente. Grosso modo, pendant plus d’une heure, le président Préval va tenter de me convaincre du bien-fondé des thèses de l’auteur qui propose des solutions qui capitalisent sur l’expérience et le savoir-faire séculaire de la paysannerie haïtienne. Aucun reboisement n’est possible, me dit-il, sans y associer intelligemment et opportunément la paysannerie en les encourageant à planter des arbres fruitiers qui deviendront des sources de revenus. Pour René Préval, confier des projets de reboisement aux “scouts" ou aux écoliers comme on le fait depuis des lustres rime avec “ showbiz". Lorsque l’on plante un arbre, qui de mieux que le paysan pour en assurer l’entretien et l’arrosage ? Personne, ajoute-t-il !

De ce point de vue, renchérit-il plus loin, la culture du bambou peut être une filière porteuse de développement économique. Le président Préval en veut pour preuve que sa production à Marmelade de milliers de bancs et bureaux scolaires a facilement trouvé preneurs. Il me dit alors que cette expérience devrait être répétée à volonté dans tous les départements du pays. Il me fait voir quelques échantillons de la dernière production de son atelier dont il me vante alors la dextérité des ouvriers.

En conclusion de notre conversation, le président Préval se réjouit que les nations en reviennent aujourd’hui à des politiques protectionnistes. La tendance est mondiale. Nous ne devrons pas y échapper. A ce propos, et pour épouser l’ère du temps, il m’invite à proposer une loi pouvant favoriser la production nationale de certains biens. Il m’en dessine les contours. Nous en discutons longuement. Il insiste. Je prends note.

Notre conversation animée est alors interrompue par l’arrivée de l’architecte Daniel Elie qui ne restera que quelques minutes. L’ex -president renchérit de plus bel sur le thème du développement endogène qui n’est possible que par le biais de la production agricole, la reforestation intelligente et la mise en capacité de la classe paysanne.

Durant ses dernières heures sur terre, le plaidoyer de René Preval a donc été pour les paysans haïtiens et la relance de la production nationale. Il l’a fait avec passion et conviction. Tout un symbole connaissant la trajectoire politique de cet homme qui s’est toujours voulu du côté des paysans opprimés qu’il a défendus inlassablement dans toutes leurs revendications.

Jusqu’à son dernier souffle, le président Préval n’a donc pas arrêté de parler de son rêve de modernisation pour l’agriculture haïtienne. C’est le dernier message qu’il me laisse, qu’il nous laisse. Pour avoir été le dernier à le voir, le dernier à lui parler, je me sentais dans l’obligation de partager ce dernier moment, ce dernier échange, ces dernières paroles.

On aime ou on n’aime pas René Préval. L’homme ne laisse pas indifférent. Certains lui reprochent un côté anarchiste, insouciant, anti-institutionnel même. D’autres lui reprochent son manque de poigne à certains moments ou des décisions fermes s’imposaient. Mais personne ne peut remettre en question les qualités d’honnêteté d’un serviteur public qui n’a jamais accepté de goûter au miel empoisonné de la corruption, la simplicité de l’homme refusant avec intransigeance toutes les prébendes et les apparats du pouvoir, l’humilité du citoyen qui jusqu’au dernier jour vivait dans la simplicité.

Avant de prendre congé du président Préval ce matin, je lui ai demandé une faveur, celle de répondre positivement à mon invitation de participer à une soirée commémorative des trente années de notre Constitution le 29 mars prochain. Ce soir-là, je compte lancer les travaux officiels de la commission spéciale de la Chambre des députés pour la réforme de la Constitution.

Il a gentiment décliné mon invitation en me disant qu’il ne participerait plus aux efforts de réflexions sur la Constitution. J’ai déjà tout donné. J’ai déjà joué ma partition. L’heure de la relève est arrivée, me dit-il.

J’ai laissé le président sur cette fin de non-recevoir. Je suis quand même parti le sourire aux lèvres, satisfait d’une matinée agréable et riche en échanges instructifs. Moins d’une demi-heure plus tard, je reçois un appel du journaliste Gary Pierre Paul Charles m’annonçant la mort de René Préval. A priori, je n’y crois pas. Je remonte vers Laboule pour me heurter à la cruelle vérité. René Préval est bel et bien mort.

Je salue la mémoire d’un aîné qui m’a beaucoup appris des dures réalités de la vie politique haïtienne, d’un homme intègre et profondément humain, rempli de tendresse et de fidélité, à la fois stoïque et fourbi aux rudes épreuves du combat politique, mais également sensible lorsque ce combat se transporte sur le terrain du cœur.

Adieu Président! Que le miséricordieux t’accueille dans sa grâce infinie. Je lui suis reconnaissant de m’avoir permis de passer avec toi tes dernières heures sur terre.


Jerry Tardieu Auteur

Tuesday, March 7, 2017

La haine sauvage de Aristide envers Préval

Préval et Aristide en 2001, lors
de leur passation de pouvoir.   
Avec la mort de René Préval, on parvient à déterminer le côté monstrueux  de la personnalité de Jean Bertrand Aristide. Je me souviens, qu’en classe de philosophie au Petit Séminaire Collège Saint-Martial, le directeur de l’institution, Monseigneur Louis Kébreau,  notre professeur de Savoir-Vivre avait initié  tout un cours sur la personne d’Aristide. Il fut le Supérieur des Salésiens durant les années d’études d’Aristide aux fins de la prêtrise. Il avait lui-même déduit que ce dernier était trop instable pour être ordonné prêtre. Ainsi, il avait bénéficié d’un encadrement  psychologique durant une année avant d’obtenir l’onction. J’ai gardé ces paroles en mémoire durant 22 ans avant de les prononcer en public. Monseigneur Louis Kébreau est toujours en vie, il peut toujours en témoigner.

Après l’annonce de la mort de l’ancien président René Préval, plusieurs chefs d'Etat étrangers et leaders politiques ont publié des notes de sympathie pour la circonstance ; mais tous les yeux sont braqués sur le Duc de Tabarre qui avait fait choix de René Préval pour être son premier ministre en 1991 et qui l’a propulsé à la première magistrature suprême de l’état en 1996. On s’attendait à ce que le parti “Fanmi Lavalas” fasse sortir une note pour saluer le départ de leur ancien allié politique, mais on est tombé sur la nonchalance de Jean-Bertrand Aristide qui, définitivement n’a pas d’état d’âme. Ce qui est frustrant, il y a des fanatiques d’Aristide qui essaient de justifier son indifférence en traitant René Préval de traitre. J’ai été le premier à écrire un texte critique sur le président décédé, mais je ne saurais cracher sur sa dépouille mortelle. Il a été créé à l’image de Dieu, il fut un Haïtien tout de même. On peut ne pas l’aimer, mais le haïr jusqu’à le clouer au pilori après sa mort serait un acte barbaresque.  

Jean-Bertrand Aristide lors de sa seconde prestation
de serment à la présidence d'Haïti (Février 2001).   
Civilité oblige, Jean Bertrand Aristide devrait faire sortir une note pour saluer le départ de son camarade de combat et frère siamois. René Préval, durant son premier mandat s’est comporté comme un véritable enfant face à Aristide. Chaque après-midi, Jacques Edouard Alexis, alors premier ministre devrait se présenter chez Aristide à Tabarre pour lui faire un compte rendu de la situation du pays. Le vrai chef d’Etat était bien Aristide. Le père de René Préval est décédé après que son fils président lui  eut rassuré  que son ami Ernest Bennett pourrait retourner au pays et que rien de mal ne lui arriverait. Ayant pris connaissance du débarquement d’Ernest Bennett, Aristide  envoya ses hommes de mains l’arrêter à l’Aéroport International pour le jeter en prison au Pénitencier National. Le père de René Préval rendit l’âme après avoir appris la nouvelle. Ce même Jean Bertrand Aristide a ordonné à ses sbires d’assassiner une sœur de René Préval, Mme Calvin qui fut le secrétaire particulier du président. Durant son deuxième mandat, René Préval n’avait pas voulu s’embarrasser avec le colis gênant que représentait Aristide. Il n’a attendu que la fin de son mandat pour permettre à ce dernier de retourner au pays. René Préval ne pouvait faire autrement. Jean Bertrand Aristide n’a jamais pardonné à Ti René pour ce calcul politique. Il faut souligner également qu’à plusieurs reprises Aristide avait ordonné l’assassinat de René Préval, mais vu qu’il était un homme calme, les sbires n’ont jamais voulu exécuter l’ordre du détraqué. Voilà pourquoi Préval s’est réfugié à Marmelade lors du deuxième mandat d’Aristide. 

René Préval (G),sa 2è épouse Guerda Benoit Préval
(2eG), J.B. Aristide (2eD) et son épouse Mildred T.
Aristide, le 8 avril 2000, aux funérailles du journaliste
Jean Dominique assassiné le 3 avril sur la cour de sa
station de Radio au haut de Delmas.                      
On peut tout reprocher à René Préval, mais il était moins cynique qu’Aristide. Il n’avait pas les couilles pour s’imposer en tant que chef d’État, mais il était loin d’être un bandit comme le fut le prêtre défroqué qui intimidait et assassinait ses opposants comme des bêtes sauvages. Je me demande assez souvent comment un homme comme Jean Bertrand Aristide ait pu devenir prêtre. Le type est méchant dans l’âme, il est hautain, orgueilleux, avare et un criminel froid de surcroît. Rien de bon ne peut sortir du cerveau et de la pensée d’Aristide. Avec lui meurt toutes les aspirations du peuple haïtien. Jean-Bertrand Aristide est actuellement un cadavre politique qui a drainé toute la gauche moribonde derrière lui dans la tombe. Un prêtre devrait prêcher l’amour, la paix, la réconciliation, l’unité et toutes les valeurs positives ; mais Aristide le grincheux et l’aigri n’a fait que prêcher la haine, la désunion, la division et le « déchouquage » sur toute la ligne. On peut bien comprendre que ce type était à la recherche de pain et du bien-être dans la prêtrise. Jean Bertrand Aristide comme ancien prêtre devrait être empathique envers son ennemi devant la mort. Il est mieux placé que quiconque pour comprendre qu’on ne peut rester indifférent devant la mort d’un ancien camarade même quand les relations d’amitié n’existaient plus. Est-ce que ce prêtre a jamais vécu les sentiments de la charité et du pardon? Est-ce qu’Aristide peut aimer réellement ? L’intervention de Lesly Voltaire dans les colonnes du Nouvelliste m’a attristé. Si Jean Bertrand Aristide ne se présente pas aux funérailles officielles de René Préval, on doit faire son deuil également. Ce type est un cancer pour Haïti. C’est malheureux que René Préval ait contribué à détruire la plupart des institutions publiques du pays, sinon on aurait pu le vénérer comme un grand chef d’Etat. Je comprends aujourd’hui pourquoi l’auteur ou les auteurs intellectuels de l’assassinat de Jean Dominique ne seront jamais traduits devant la justice.

Président Aristide et le Premier ministre Préval en 1991
Jean Bertrand Aristide vient de montrer par son indifférence qu’il n’était pas digne d’être un chef d’Etat. Comme tout jeune des années 90, je croyais que ce monsieur pouvait opérer des changements profonds dans le pays, mais au fil du temps je finis par comprendre qu’il n’était qu’un mégalomane assoiffé de pouvoir ayant le gout du luxe et du lucre. Pour ma personne, je crois qu’Aristide est du passé et qu’il n’a rien à offrir au peuple haïtien. Un individu qui n’arrive pas à faire son autocritique pour reconnaitre ses défauts et accepter ses torts et erreurs passera toute sa vie à haïr ceux qui sont plus fortunés que lui. René Préval, par son charisme et son esprit ouvert a fait ce qu’Aristide n’a pas su faire et il est allé à la tombe comme le premier président haïtien à être élu démocratiquement à deux reprises et boucler son mandat. J’invite les jeunes qui se réclament du mouvement "lavalas" à bien réfléchir sur l’échec de ce mouvement qui a engendré "Tèt Kale". Les barrons “lavalassiens” ont tellement menti à ce peuple qu’aujourd’hui il embrasse corps et âme le banditisme légal et la déliquescence. Nous devons dire en chœur : Merci Aristide. Je considère tous ceux qui militent autour d’Aristide comme des sous-hommes et des chiens couchants pour ne pas dire des cerveaux lents. Il y a une urgente nécessité pour que l’alternative troisième voie puisse éclore dans la sphère politique haïtienne. On doit combattre les politicailleurs en Haïti.

Avec la mort de René Préval sonne le glas des politiciens “abolotchos” qui refusent de s’unir pour donner une deuxième indépendance à notre chère Haïti. La nonchalance de Jean Bertrand Aristide vis-à-vis de la mort de René Préval est la preuve que le fairplay n’existe plus sur le terrain politique en Haïti. Je crois dur comme fer qu’Aristide est un agent du diable exécutant des sacrifices humains et des sales besognes en Haïti. Que pouvait-on attendre de bon d’un prêtre défroqué devenu président  qui a livré le pays aux trafiquants de drogue ? A partir d’aujourd’hui, nous devons reléguer Aristide au passé. Que le grand architecte de l’univers libère Haïti de tous ces démons, qui par leurs actions salamiques, le tiennent attachés à la misère et à la crasse. Paix à l’âme de René Préval !

Kerlens Tilus  03/05/2017
Snel76_2000@yahoo.com

Monday, March 6, 2017

Hollande, Trudeau, Privert et Avril profondément attristés par le décès de René Préval

l’ancien président haïtien René Préval.
La disparition soudaine de l’ex-président haïtien René Préval ne laisse personne indifférente. De par le monde, des chefs d’Etat et des personnalités publiques s’inclinent pour saluer son départ vendredi à la suite d’un accident cardio-vasculaire.

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François Hollande
« J’ai appris avec tristesse le décès soudain de l’ancien président haïtien René Préval. Président de la République de 1996 à 2001, puis de 2006 à 2011, René Préval a marqué de son empreinte la transition démocratique du pays », a salué le président français, François Hollande.

Pour le chef d’Etat du pays de l’hexagone, René Préval était un homme d’ouverture et de dialogue qui a œuvré sans relâche à l’édification d’institutions démocratiques et à l’apaisement de la société haïtienne. Il était aussi, selon François Hollande, profondément attaché aux libertés fondamentales et aux valeurs de la démocratie. « J’adresse mes sincères condoléances à son épouse, sa famille et ses proches ainsi qu’au peuple haïtien. »


Pour sa part, le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, dit appris avec tristesse le décès de René Préval, qui a été président d’Haïti à deux reprises.

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Justin Trudeau

« M. Préval a d’abord été élu président en 1996. Il a quitté ses fonctions en 2001, devenant ainsi le premier président élu d’Haïti à être demeuré en poste durant un mandat complet, avant d’accéder à nouveau à la présidence pour effectuer un autre mandat complet en 2006 », a-t-il rappelé dans son hommage. « Le Canada se souviendra de son attachement au principe de la démocratie, pendant que nous continuons d’appuyer le développement d’Haïti et de travailler avec la population haïtienne pour qu’elle parvienne à surmonter les défis économiques et humanitaires auxquels elle est exposée. Au nom du gouvernement du Canada, Sophie et moi offrons nos condoléances à la famille et aux amis de M. Préval, ainsi qu’à toute la population haïtienne », Justin Trudeau.

En Haïti, 24 heures après le décès de René Préval, les notes de condoléances et les réactions se multiplient. L’ex-président provisoire de la République, Jocelerme Privert, dit apprendre avec surprise et une profonde tristesse la nouvelle de la mort subite de l'ancien président René Garcia Préval, survenue le vendredi 3 mars 2017.

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Jocelerme Privert
ll se prosterne avec respect devant les dépouilles de ce grand ami, de ce serviteur émérite et infatigable du peuple haïtien, qui laisse derrière lui l'image d'un homme de dialogue, d'un Chef d'État calme et serein qui, durant deux mandats présidentiels, ne s'est jamais lassé de rechercher la stabilité politique, la croissance économique pour son pays et pour le bien être de la population haïtienne, selon une note de condoléances de l'ancien président.

En cette douloureuse circonstance, l’ex président Jocelerme Privert, qui a eu le privilège de travailler aux côtés de l’ancien président Préval, d’apprécier son leadership, de profiter de ses conseils et de jouir de toute son amitié, présente ses sincères condoléances à son épouse, ses enfants, ses petits-enfants, ses parents et nombreux amis affectés par ce deuil. « Que l'âme de ce grand Patriote repose en paix, dans la mémoire reconnaissante de la Nation Haïtienne! », selon les condoléances de Jocelerme Privert.
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Youri Latortue
De son côté, le président de l’Assemblée nationale, le sénateur Yuri Latortue a dit s’incliner avec respect, devant le départ du Président René PRÉVAL pour l’Orient Éternel. Mes sincères sympathies à sa famille tant biologique que politique. « Il m’incombe donc l’impérieux devoir de rendre un vibrant ultime hommage à l'homme de Marmelade qui, indéniablement, aura gravé son empreinte indélébile sur deux décennies d’histoire politique haïtienne », a-t-il dit.
« Je veux rappeler que René PRÉVAL et moi n’avons pas toujours épousé les mêmes lectures politiques. Fort souvent, dans le cadre de mon premier mandat de Sénateur, j’étais diamétralement opposé à certaines de ses initiatives. Cependant, ce faisant, je n’ai jamais éprouvé de sentiment d’insécurité pour un quelconque crime de lèse-présidence car, si j’ai toujours critiqué le laxisme du Président PRÉVAL, j’ai toujours vanté son esprit de tolérance », a-t-il expliqué dans une note.

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Prosper Avril
« Je l’ai toujours dit et même vécu : René PRÉVAL a eu des rapports non-conflictuels avec les pratiques démocratiques. Était-il parfait ? Il ne saurait l’être, en aucun cas. Cependant, personne n’a mieux que lui composé avec les principes cardinaux tenant lieu de panneaux indicateurs de la démocratie », a loué le sénateur Latortue.

De son côté, c’est sur son compte Twitter, lundi, que le général Prosper Avril, ancien président d’Haïti s’est exprimé après le décès de René Préval. « Terrifiante nouvelle que celle du décès surprenant du président René Préval. Je m'incline avec respect devant sa dépouille. Paix à son âme! », a-t-il posté

Source : Le Nouvelliste






Illustrations: HCC