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Tuesday, November 18, 2025

Nu Look en Symphonie à Boston – Une Note Élégante et Vibrante

Quand le compas se fait symphonie, Boston retient son souffle…


Par Hervé Gilbert, 

Le 16 novembre 2025, ce n’était ni un simple spectacle, ni un concert parmi tant d’autres : c’était une rencontre entre l’élégance du son et la noblesse de l’émotion. Dans la majestueuse enceinte du Boston Symphony Hall, bâtie au début du XXᵉ siècle et foulée par les plus grands orchestres du monde, Nu Look — en formation symphonique — a offert une soirée où la musique n’était plus seulement entendue : elle était ressentie, habitée, respirée.

Sous ces voûtes conçues pour magnifier l’acoustique, chaque note trouvait sa place naturelle, comme si la salle elle-même avait été créée pour accueillir cette fusion entre la sophistication orchestrale et la sensibilité haïtienne. Nu Look n’a pas simplement interprété ses titres : le groupe les a transformés en récits sonores, en paysages d’émotion, en fragments de mémoire collective.

Une brève fenêtre sur l'atmosphère du Boston Symphony Hall


Boston a battu au rythme d’une élégance rare. Orchestre emblématique du compas moderne, Nu Look y a livré bien plus qu’une performance : une symphonie vivante, où chaque note devenait émotion et chaque accord, récit. Arly Larivière, fidèle à son style — sobre, charismatique, presque orchestral — a conduit musiciens et mélomanes comme un chef d’orchestre mène ses violons.

La voix, les cuivres, les cordes et les percussions se sont entremêlés dans une harmonie soyeuse, rappelant que lorsque Nu Look joue en mode symphonie, ce n’est pas juste de la musique : c’est une conversation entre l’âme et le tempo.

Les classiques du groupe, revisités avec délicatesse, ont pris la couleur d’un souvenir, la texture d’une brise familière. À Boston, le compas a dansé avec la distinction — et Nu Look, une fois de plus, a prouvé qu’il pouvait faire vibrer les cœurs avec la même intensité qu’il fait vibrer les pistes de danse.

Le public est reparti comblé, mais avec une seule certitude : cette symphonie, on voudrait l’entendre encore… et toujours.

Hervé Gilbert


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