Max Dorismond Mx20005@yahoo.ca
Imagine une Haïti où il fait bon vivre, une Haïti moins inégalitaire, une Haïti fondée sur le droit et le partage, une Haïti érigée sur la solidarité avec pour base l’éducation de ses fils et de ses filles, une Haïti qui respecte l’environnement et pratiquant le culte du bien commun, une Haïti à l’envers de ces images de désolation qui hurlent la misère… Voilà ! Voila la profession de foi qui a guidé les pas de plus de 600 personnes par un frais dimanche d’automne, vers la salle de réception, Le Palace, à Laval, banlieue de Montréal, pour le brunch de GRAHN (Groupe de Réflexion et d’Action pour une Haïti Nouvelle).
Imagine une Haïti où il fait bon vivre, une Haïti moins inégalitaire, une Haïti fondée sur le droit et le partage, une Haïti érigée sur la solidarité avec pour base l’éducation de ses fils et de ses filles, une Haïti qui respecte l’environnement et pratiquant le culte du bien commun, une Haïti à l’envers de ces images de désolation qui hurlent la misère… Voilà ! Voila la profession de foi qui a guidé les pas de plus de 600 personnes par un frais dimanche d’automne, vers la salle de réception, Le Palace, à Laval, banlieue de Montréal, pour le brunch de GRAHN (Groupe de Réflexion et d’Action pour une Haïti Nouvelle).
Refaire le chemin à l’envers
En réalité cette vision ou, de préférence, ce rêve demeure la pierre d’achoppement sur laquelle s’appuie la diaspora haïtienne qui caresse encore l’espoir d’un éventuel retour sur la terre qui l’a vue naître, car le bonheur n’a jamais emprunté les routes indécises de l’exil. Comme dit le poète « There’s no place like home », « On n’est jamais aussi bien que chez soi ». Justement, faute d’y être, les convives étaient en communion avec les animateurs qui exposaient en long et en large, les objectifs, les récentes réalisations et les premiers résultats enregistrés sur l’île. Conformément à sa prétention d’œuvrer, dans la durée sur le long terme, à l’édification d’une nouvelle Haïti, GRAHN mise aussi sur la bonne foi des acteurs sur le terrain avec l’espoir qu’ils contribuent par une action réfléchie, avisée et concertée à la résolution des problèmes actuels.
Rêve et réalité
Vue partielle de l'assistance (Photo Max Dorismond) |
Attente et ambitions
Le Palace à Laval était rempli comme un oeuf où plus de 600 personnes étaient présentes. |
Nostalgie, quand tu nous tiens !
A la fin de l’exposition, après le dîner, c’est au tour de notre Marc-Yves Volcy national, de venir réchauffer la salle. De sa voix sirupeuse, il a entraîné l’auditoire en plein dans leurs souvenirs avec l’adaptation française de la chanson « En mi viejo San Juan ». Ce fut sensationnel et bon enfant à écouter l’assistance chanter en chœur avec la vedette de leur jeunesse, les refrains de leur dernier adieux à leur premier amour… leur pays natal : « Nul ne peut ignorer combien cela est dur de vivre loin de son pays/ Loin de ses chers parents au sein d’un monde nouveau… ». Quelques larmes furtives ont laissé leurs empreintes sur des joues. Mais ce fut quand même exaltant pour ce petit moment de répit volé au flanc du temps en repensant à la chaleur de chez-nous. Très bientôt, ce sera la neige, les blancs flocons… Dans trois jours, on annonce un -1 degré Celsius.
Toutefois, ne perdons pas le fil, parce qu’avec le GRAHN, ce collectif visionnaire, Haïti, ce terreau fertile assoiffé de rédemption, l'Espoir, ce sentiment qui chapeaute un flot d'ambitions, nous avons toutes les raisons du monde de miser sur cette trilogie gagnante pour édifier « yon peyi tou nèf».
No comments:
Post a Comment