Voilà une
belle analyse d’un lecteur, Me Wilson Pierrelus, d’un récent article de
Max Dorismond, notre prolifique collaborateur. La perspicacité
de Me Pierrelus nous invite à nous pencher sur sa vision du moment
pour apprécier le texte à sa juste valeur. Dans la profondeur de sa réflexion,
sortant de l’ordinaire, nous remarquons qu’il a fait oeuvre utile, si bien, que
nous avons jugé nécessaire de ne pas le laisser simplement sur Facebook, où il
a été publié en 2020, pour le soumettre à nos lecteurs habituels aux fins d’un
généreux partage.
HCC
Mes commentaires en Marge du Texte de Max DORISMOND .-
En guise de
propos introduisant mes très humbles commentaires, je voudrais présenter mes
hommages au Prof Max DORISMOND pour avoir évoqué par des images des problèmes
récurrents à résoudre afin d obtenir des résultats certains à partir des
données exactes des constats d'échecs et des raisons qui l' ont porté à pondre
le Texte : «Corona
Virus - Quand la nature transcende l'inconscience », le fruit de ses
réflexions sur des questionnements politiques et éthiques relatifs à Haïti,
notre pays d’origine.
Avec une tonalité grave et inquiétante dans ses profondeurs propres et troubles qui révèlent la crise d'hommes d' état qui prévaut chez nous, DORISMOND transmet à travers une forme ludique ses valences inspiratrices, ses déconvenues vécues et revécues face à ces sacrés détenteurs du pouvoir qui inventent des farces incroyables et s'agitent jusques à leur prévisible fin par l' implosion d'un système vermoulu et archaïque.
D'entrée de jeu, il stigmatise et censure l'instinct grégaire des agioteurs et
de ces esprits vénaux " qui s'en sont mis plein la valise pour aller
évoluer en équilibristes dans la parenthèses des plaisirs inaccessibles, tels
que, une hospitalisation de premier choix en Suisse, des études universitaires
pour leurs fistons etc.
Il place ces petits politicards au centre du débat pour nous amener au mitan d' une épopée prodigieuse et nous laisse dans un large pan d' une mosaïque dans laquelle son exégèse circonscrit et délimite ces faiseurs d' argent. En regard de son positionnement éthique DORISMOND rend visible, par ce texte, des termes qu'on croit souterrains du domaine de l'indescriptible: La corruption endémique et généralisée qui fait irruption tantôt en douceur, tantôt avec violence et généralement où un grand nombre de crapules et de cancres se faufilent dans ce groupe d'apatrides lumineux, pour voler et piller au détriment de leurs mandants.
Cette remise en cause de l'ordre établi et acquis depuis l'application des normes imposées par Montesquieu, Jean, J. Rousseau et voire Machiavel s'accompagnent d'un respect de l'autre et de ses opinions d'un relativisme qui l'amène à suggérer et non à imposer ses idéaux républicains tout en évitant le matérialisme accompli.
En définitive , Max DORISMOND, l'âme chevillée au corps, présente ses
locutions comme des dards empoisonnés devant atteindre ces dévorateurs, dévorés
eux-mêmes par la vénalité de leurs mobilités de caractères et la vacuité de
leurs discours et de leurs actes dans leur perdition, et les enfonce dans le
banalement positiviste. La présentation " du mal de la nature, le Corona
virus, transcendante de l'inconscience " semble se faire à travers une
confrontation où il acte sa perte de foi, puis s'insère une nouvelle
interrogation où chaque flux et reflux de son dédain connait un épisode de
violence et une dégradation de ces balayures au pouvoir qui entraînent
l'authentique Haïtien dans une ambivalence dialectique de grâces et de
condamnations à la fois pour clore la partie.
Wilson M
Pierrelus