Carl Murat Cantave Président du Sénat haïtien |
Par : Herve Gilbert
À écouter le discours élogieux du sénateur Carl Murat Cantave adressé au Parlement et au peuple haïtien, on tombe des nues, on se croirait dans la pièce satirique de la « Veuve éplorée ».
À l’enterrement de son mari, une veuve affligée a eu un regain de
sursaut à l’écoute de l’oraison funèbre louangeant la vie de l’homme qui a
partagé sa vie durant plus de 50 années, quand le côté
humain, fraternel, paternel, fidèle, responsable, courtois du décédé fut
souligné. Oubliant momentanément sa douleur, prestement, elle délégua son fils
pour qu’il aille vérifier de visu, s’ils ne se sont pas trompés de cadavre ou
d’enterrement.
Et c’est précisément ce qui arriva, le 8 octobre 2019, à la nation
entière, qui sursauta en entendant le président du Sénat déblatérer avec des
expressions d’une autre époque, d’un autre siècle, décrivant l’auguste temple
d’hier qui a changé de nom aujourd’hui. Un président audacieux dont sa clinique
aux Gonaïves fut victime, il y a de cela une semaine, d’un déchoukage1 suivi d’un malencontreux incendie, à
cause de son nom synonyme de malversations, de coups tordus.
À l’entendre discourir sur la mission des sénateurs, même si ses
yeux sont grands ouverts, il est absent, il rêve, il est en plein délire. Somnambule,
il les voit tous à travers les nuages de
cannabis : les Castel Démesmin, les Anténor Firmin, les Démesvar Délorme,
les Émile St-Lot qui sont en réalité,
les Don Kato, les Gracia Delva, les Wilot Joseph etc... Il est en pleine
hallucination. Réveille-le, quelqu’un. Il est devenu fou.
Aujourd’hui, plusieurs de ces personnages, sont des « sénateurs à signature ». Leurs
noms de famille ont été commués en des sons disgracieux lorsque la foule
déchaînée les croise sur leur route. À voir des vidéos sur les réseaux sociaux où
certains sont déshabillés et mis à nu, presque déchiquetés par la populace
déçue. Ils n’ont eu la vie sauve que grâce à la bravoure opiniâtre de leur
garde de corps. Mon cher Cantave, vous vous êtes trompé d’histoire d’Haïti,
vous vous êtes trompé de roman.
Quand
la foule déshabille un sénateur de la 50ème législature (2oct.2019)
Dans cette cinquantième législature où la plupart des poulains
contrôle un ministère, une institution qu’ils sucent à titre de vache à lait,
les quelques sénateurs honnêtes, dignes de ce nom, se voient attribuer le
sobriquet de niaiseux ou d’imbéciles. Souvenons-nous du nom du sénateur qui
arrivait chez ses collègues avec dans ses valises, plusieurs liasses de 100
000,00$ US enroulées et bien au chaud pour soudoyer tous ceux qui veulent
appuyer le premier ministre désigné Fritz William. Devinez! Son nom commence
par Canne et se termine par Cave.
Bizarre! Les écrivains ne désignent plus le Parlement avec un
« P » majuscule. L’institution a perdu de sa noblesse et un simple
pseudonyme le désigne aujourd’hui sous le déplaisant vocable de La Caverne d’Ali Baba.
Qui dit mieux.
C’est de cette caverne qu’on entend son président pérorer et
s’égosiller pour nous embarquer dans ses rêves de fous, pensant que toute la
nation a fumé du pot après une orgie de carnaval. Une caverne où la majorité ne
connaissent que les « grosses lettres » de l’alphabet, les gros chiffres
de la borlette, 50-15-10, les articles « YV » et ne voient pas plus
loin que le bout de leur nez.
Monsieur le président, ne profanez point le nom des Sénateurs
honnêtes que le pays avait connu hier. Ils ne sont ni de votre rang, ni de
votre acabit, ni de votre calibre. Ils méritent le respect et la reconnaissance
de la nation. Évoquer la mémoire des héros pour soi-même est toujours très dangereux.
En attendant, votre cinquantième législature a mis le pays à genoux, au point
que le tout le monde en paie le prix aujourd’hui. La nation saigne présentement
de ses propres blessures.
Mr. Cantave, votre discours mal empaillé aurait un sens, si, extrait
de votre sommeil, vous et vos petits copains-coquins auraient remis les 100
000,00$ US reçus chacun pour promouvoir la nomination du premier ministre
désigné. Vous avez essayé de maquiller à forte dose de graisse colorante la
face de vos faux jetons. Mais hélas, sur la scène encombrée de voleurs mal
fagotés, mal sanglés, les spectateurs rigolent à fendre l’âme devant vos
guignols mal embouchés qui n’arrivent même pas à nous faire pleurer de pitié.
Graham Green2 avait raison!
Viens voir les comédiens / Viens voir les sénateurs / Viens voir
Cantave….!
Par : Herve Gilbert
Note – 1 : Déchoukage : expression
créole signifiant briser et piller, dévaster une maison lors d’une
manifestation de protestation.
Note – 2 : Graham Green : écrivain
anglais qui avait vécu à Cuba un certain temps. Il avait écrit un livre assez
réussi sur les politiciens haïtiens de l’époque de Duvalier. Il l’avait
titré : « Les comédiens »
Après 5 ans de relation avec mon petit ami, il a soudainement changé et a cessé de me contacter régulièrement. Il proposait des excuses pour ne pas me voir tout le temps. Il a cessé de répondre à mes appels et à mes sms et il a cessé de me voir régulièrement. J'ai ensuite commencé à le rencontrer avec différentes amies de filles, mais à chaque fois, il disait qu'il m'aimait et qu'il avait besoin de temps pour réfléchir à notre relation. Mais après que j’ai contacté (padmanlovespell@yahoo.com), Dr.Padman du temple des sorts jeté un sortilège d’amour et après un jour, mon petit ami a commencé à me contacter régulièrement et nous avons emménagé ensemble au bout de quelques mois et il était plus ouvert à moi. qu’avant et il a commencé à passer plus de temps avec moi que ses amis. Nous nous sommes finalement mariés et nous sommes maintenant mariés avec bonheur depuis 2 ans avec un fils. Depuis que le Dr. Padman de padmanlovespell@yahoo.com m'a aidé, mon partenaire est très stable, fidèle et plus proche de moi qu'auparavant
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