![]() |
| Quand le compas se fait symphonie, Boston retient son souffle… |
Le 16 novembre 2025, ce n’était ni un simple spectacle, ni un
concert parmi tant d’autres : c’était une rencontre entre l’élégance du son et
la noblesse de l’émotion. Dans la majestueuse enceinte du Boston Symphony Hall,
bâtie au début du XXᵉ siècle et foulée par les plus grands orchestres du monde,
Nu Look — en formation symphonique — a offert une
soirée où la musique n’était plus seulement entendue : elle était ressentie,
habitée, respirée.
Sous ces voûtes conçues pour magnifier l’acoustique, chaque note
trouvait sa place naturelle, comme si la salle elle-même avait été créée pour
accueillir cette fusion entre la sophistication orchestrale et la sensibilité
haïtienne. Nu Look n’a pas simplement interprété ses titres : le groupe les a
transformés en récits sonores, en paysages d’émotion, en fragments de mémoire
collective.
Une brève fenêtre sur l'atmosphère du Boston Symphony Hall
La voix, les cuivres, les cordes et les percussions se sont
entremêlés dans une harmonie soyeuse, rappelant que lorsque Nu Look joue en
mode symphonie, ce n’est pas juste de la musique : c’est une conversation entre
l’âme et le tempo.
Les classiques du groupe, revisités avec délicatesse, ont pris la
couleur d’un souvenir, la texture d’une brise familière. À Boston, le compas a
dansé avec la distinction — et Nu Look, une fois de plus, a prouvé qu’il
pouvait faire vibrer les cœurs avec la même intensité qu’il fait vibrer les
pistes de danse.
Le
public est reparti comblé, mais avec une seule certitude : cette symphonie, on voudrait l’entendre
encore… et toujours.
![]() |
| Hervé Gilbert |


No comments:
Post a Comment