Discours d'Etzer Vilaire à la mémoire des héros de l'Indépendance, de Charlemagne Péralte... 

Monday, January 23, 2017

Donald Trump devient le 45e président des États-Unis



  
Sur le Mall, une foule clairsemée mais acquise à Donald Trump est venue écouter et soutenir le 45e président des Etats-Unis lors de son investiture. La dimension religieuse de l’installation de Donald Trump comme 45e président des Etats-Unis était frappante. « Le président élu »  prête serment  sur la bible, sous le regard de sa femme, Melania Trump, dont la tenue bleu ciel et l’élégance professionnelle ravissent les spectateurs. Sous une averse, le discours antisystème qu’il tient dans la foulée comble d’aise ses supporteurs.

Donald J. Trump prête serment sur la bible, sous le re
gard de sa femme, Melania Trump.                              
Certains espéraient un discours rassembleur pour soigner les divisions. Il n’en a rien été. Le discours d'investiture de Donald Trump a eu un ton prophétique digne de Savonarole. Le réformateur Jérôme Savonarole à Florence, qui  au XVe siècle, dénonçait la richesse, l’accaparement du pouvoir, la culture exclusive de l’oligarchie entourant les Médicis, et réclamait plus de participation du peuple dans le gouvernement de la République. Donald Trump a promis de   « transférer le pouvoir au peuple » et de faire passer « l’Amérique d’abord ». Mais il a également attaqué ses prédécesseurs et Washington, sans tendre la main à tous ceux qui n’ont pas voté pour lui. Et sans surprise, les réactions sont diamétralement opposées, dans un pays plus divisé que jamais.
Mais c’est du côté de la sphère de l’ultra-droite américaine (alt-right) qu’on trouve le plus d’enthousiasme. Le polémiste Mike Cernovich trépigne devant « une nouvelle ère ». Et Richard Spencer, qui avait fait un salut nazi après la victoire de Trump, a apprécié « un discours populiste et identitaire ».

Donald J. Trump a prêté serment devant le Capitole de
Washington devenant officiellement le 45e president des
Etats-Unis.                                                                        
Les applaudissements éclatent à chaque fois que le président promet « de ramener les emplois » dans le pays, « d’embaucher et d’acheter américain », de « redonner sa grandeur au pays ». Mais l’enthousiasme, mesuré, semble loin de la ferveur des meetings de campagne. Comme si la réalité de l’élection avait déjà un peu douché les rêves de révolution, soulevés par le candidat.
Dans la foule, presque exclusivement blanche – à l’image du nouveau gouvernement, qui ne comporte qu’un Afro-Américain et aucun Hispanique –, les profils les plus extrémistes côtoient les républicains traditionnels en quête de « changement ».


Venus spécialement de San Diego, en Californie, un groupe d’adolescents rétifs semble incarner la frange la plus radicale du « mouvement trumpiste ». Sans un sourire, Chris, 18 ans, la casquette « Make America Great Again » largement baissée sur les yeux, résume en trois mots le programme qu’il attend du président : « Populisme, nationalisme, constitutionnalisme. » Sa copine, Johanna, 16 ans, même casquette, ajoute qu’il faut « une vraie frontière avec le Mexique  pour stopper les illégaux et les délinquants ».

A peine plus âgés, mais venus de Pennsylvanie, Kody Sitch et Eric Miller sont intarissables sur les dégâts de l’assurance-santé mise en place par Barack Obama. Les deux jeunes hommes attendent une abrogation rapide de « cette loi qui oblige le citoyen à acheter quelque chose même s’il n’en veut pas, sous peine de payer une amende ». Quelques heures plus tard, le président Trump accède à leur demande : sous les caméras, il signe un premier décret présidentiel permettant la déréglementation de certains aspects de l’Obamacare, dont les pénalités.

Discours inaugural de Donald Trump  (DISCOURS COMPLET)
Une courtoisie de  (C-SPAN


Mais parmi ceux qui ont fait le déplacement en famille ou entre amis, certains dépassent la caricature du « redneck », l’électeur rural et peu éduqué qui a permis la victoire de M. Trump. « Qu’on arrête de nous prendre pour des illettrés de la campagne. Avec Internet, on lit les mêmes journaux qu’à Washington ou New York, désormais », s’insurge Kathleen, conservatrice issue d’une famille libérale. Sur un coup de tête, cette infirmière de 65 ans et sa fille Jessica, employée dans l’agriculture, ont sauté dans un avion la veille pour venir du Minnesota :
« On est là pour dire aussi qu’on en avait assez qu’Obama nous parle comme à des gosses sur un ton condescendant, nous expliquant ce qui est bien pour nous. »

Donald Trump et sa femme Melania arrivent à la
Maison Blanche le 20 janvier
Même énervement pour Tim Ebersoli, retraité de l’armée, venu de Pennsylvanie. « Trump a gagné car les gens en avaient assez du système, pas parce que l’Union soviétique les a influencés », lance-t-il en référence aux interférences dans la campagne, attribuées à la Russie.
Au fil de la journée, quelques heurts ont éclaté dans la ville entre trumpistes et contestataires, mais les rencontres fortuites entre les deux camps se sont généralement soldées par des ricanements et des doigts levés.
Dès l’aube, des dizaines de petits groupes, sortis en silence de nulle part, s’étaient engouffrés en plein cœur de Washington vers les points de contrôle donnant accès aux festivités. Une coalition hétéroclite de militants anti-Trump s’était rassemblée derrière un collectif baptisé « Disrupt J20 » (« Désorganiser le 20 janvier »).
Les manifestants anti-Trump sur la Pennsylvania Avenue
Devant les grillages de la 10e Rue, les premiers gaz lacrymogènes ont été lancés par les forces de l’ordre, lorsqu’un groupe du collectif The Future is Feminist a tenté de bloquer la rue pour empêcher les badauds d’entrer sur le Mall. Au total, quelque 200 personnes ont été interpellées, une limousine brûlée et quelques vitrines brisées.
Noel Schroeder, 30 ans, tenue noire et bandeau de la même couleur sur la tête, est une des fondatrices de ce groupe d’activistes, créé quelques jours après la victoire du candidat républicain. « Nous avions une telle rage qu’il fallait faire quelque chose, explique-t-elle. La victoire de ce type remet en question notre société tout entière. Qu’il s’agisse de la démocratie, du droit des femmes, des minorités… Nous voulons montrer que nous sommes là dès le premier jour d’entrée en fonctions du président. »
Une même envie de prendre date a incité Nicolas Doulos, 27 ans, d’origine grecque, à faire le voyage depuis San Francisco. Il était venu en 2009 pour Barack Obama. De son portefeuille, il sort un ticket de métro de Washington avec l’effigie de l’ancien président imprimé, à l’époque, pour l’occasion. « Je voulais être  ici, simplement protester. C’est une satisfaction passagère, mais on a l’impression d’être un peu moins seul. »
Cedric et Monique, couple afro-américain venu du Maryland pour voir défiler  leur fils Cedric II, qui joue dans la fanfare, ne sont pas là pour manifester contre Donald Trump. Ils sont calmes mais « inquiets pour l’avenir ». « Il va falloir repenser  notre investissement politique. Je travaille dans la santé et suis effarée par les propositions de Trump, qui veut supprimer l’Obamacare. Les gens qui ont voté pour lui ne se rendent pas compte. La casse va être énorme », prédit Monique, qui n’a pu retenir une larme au moment de la prestation de serment de M. Trump. « Voir partir Obama est quelque chose que j’ai du mal à avaler », glisse-t-elle.

Melania et Donald Trump accompagnent Michelle et Ba
rack Obama jusqu'à l'hélicoptère qui va les emmener sur
la base aérienne d'Andrews, avant que le couple s'envole
pour des vacances à Palm Springs (Californie).               
Avant de se rendre en Californie, l'ancien président a prononcé un dernier court discours sur la base aérienne d'Andrews, où il a remercié les personnes qui l'ont soutenu. « A tous ceux qui ont lutté pas selon pour améliorer les écoles », qui ont aidé les vétérans, « vous tous qui avez fait un travail remarquable, souvent dans l'ombre (...) nous ne pourrions pas être plus fiers de vous. (...) Je serai là avec vous pour poursuivre l'aventure", a-t-il déclaré.
Dans son discours lors d’un déjeuner au Congrès après la prestation de serment, Donald Trump a rendu respect à son prédécesseur et, contre toute attente, a rendu également un hommage appuyé  à Hillary Clinton, sa rivale battue à la présidentielle,   Bill et Hillary Clinton, ont assisté aux cérémonies d'investiture du 45e président des Etats-Unis. Donald Trump  a offert une standing ovation à son ancienne adversaire, qu’il promettait, dans sa fin de campagne électorale, de jeter en prison. "J'ai été honoré d'apprendre que l'ancien président Bill Clinton et Hillary Clinton étaient venus aujourd'hui et je voudrais que vous vous leviez", a déclaré Donald Trump devant des invités debout qui ont applaudi le couple Clinton, à la fin du déjeuner de parlementaires du Congrès organisé après la prestation de serment du nouveau chef de l'exécutif américain.

Par Herve Gilbert

Sources de référence : leMonde.fr, Lefigaro.fr


Quelques photos historiques du 20 Janvier 2017

Les Obama quittent le Capitole






La salle, dans le Capitole.AFP
L'assiette de Donald TrumpAFP


Barack Obama a quitté le Bureau ovale, pour la dernière fois.



 







Sunday, January 22, 2017

Marches des femmes à travers le monde pour protester contre Donald Trump

Par Herve Gilbert
Plus de deux millions de personnes ont participé à la Marche des Femmes aux Etat-Unis
Plus d'un million de manifestants, surtout des femmes, ont défilé aux quatre coins des Etats-Unis ce 21 janvier, au lendemain de l’investiture de Donald Trump comme 45e président. Au-delà des frontières américaines et ailleurs, dans plusieurs grandes villes de la planète des dizaines de milliers de femmes se sont aussi rassemblées. Jamais depuis 40 ans un président des États-Unis n’a suscité une telle défiance à sa prise de fonctions. Cette Marche des femmes, depuis le National Mall de la capitale fédérale comme partout ailleurs entend contrer les propos machistes que Trump a tenus avant ou durant sa campagne électorale.
Whoopi Goldberg portant son bonnet rose
Bonnets roses sur la tête, en réponse  à la casquette rouge flanquée du slogan  « Make America Great Again » arborée par les pro-Trump  durant l’inauguration , ces manifestantes  revendiquent tous azimuts, témoignant de l’ampleur de l’inquiétude de la population américaine. Ces opposantes au nouveau président ne manquent pas d'humour. Ces bonnets roses  s'appellent le « Pussy Hat », « le chapeau chat ». Un jeu de mot sur les propos très vulgaires sur les parties génitales tenus par Donald Trump en 2005 qui s'était vanté "d'attraper" les femmes "par la chatte".
Des vedettes étaient présentes, comme le cinéaste Michael Moore,  la militante des droits civiques Angela Davis, les chanteuses Alicia Keys, Madonna, Anne-Marie Capomacico, Katy Perry. L'actrice Scarlett Johansson a lancé  lors de ce rassemblement : « Président Trump, je n'ai pas voté pour vous, mais je respecte votre élection, et je voudrais avoir le coeur de vous soutenir, mais tout d'abord, je souhaite que vous nous souteniez. » Scarlett Johansson promet d'être vigilante, d'autres intervenantes étaient plus agressives, comme l'actrice Ashley Judd. Je suis une « sale bonne femme. » La comédienne reprend l'insulte adressée à Hillary Clinton par Donald Trump lors d'un débat et la chanteuse Madonna engage à la résistance. « La révolution commence ici. Et nous n'avons pas peur. »
Près d'un demi-million à Los Angéles..
Outre Washington, sur  la vaste esplanade en face de laquelle le milliardaire a justement été intronisé 45e président des Etats-Unis la veille, plus de 650 rassemblements  se sont déroulés dans des dizaines de grandes villes américaines. Des manifestations record, comme à Chicago, Seattle, Boston, Austin ou Los Angeles où plus d'un demi-million de personnes ont manifesté.
Cette Marche de femmes contre l'arrivée de Donald Trump  à la Maison Blanche ont eu lieu à travers le monde, notamment à  Paris, Sydney, Londres, à Berlin ou encore à Rome et à Genève mais aussi à Nairobi ou Tokyo. A Tel Aviv, près d'un millier d'Israéliens, en grande majorité des femmes, ont manifesté près de l'ambassade des Etats-Unis
Donald Trump et Mike Pence, deux noms omniprésents sur les affiches, à l’exemple de celle disant « Trump et Pence, deux petits hommes faibles qui utilisent la haine et la peur pour diviser ce pays ».
Depuis le Lincoln Memorial, l'endroit même où Martin Luther King (qui aurait fêté son 88ème anniversaire le 15 janvier 2017 s'il n'avait été assassiné en avril 1968) a tenu son fameux discours « I have a dream » en 1963, jusqu’à la Maison Blanche. Leur rêve à elles : que leurs droits ne soient pas bafoués. Et que le harcèlement sexuel ne devienne pas une norme, qui permette d’être élu à la tête des Etats-Unis.
Marcher pour les Américaines est une vieille habitude : au début du 20ème siècle, elles battaient le pavé pour obtenir le droit de vote. Le premier défilé du genre rassembla 8000 pionnières. Ce qui allait déjà bien au delà des espérances de ces manifestantes. Une vraie gageure à une époque où ne sévissaient pas les réseaux sociaux. Elles obtiendront satisfaction sur ce point, sept ans plus tard, par le 19ème amendement le 18 août 1920...

Comment le président Trump  ressent-il cette défiance au premier jour de son mandat ? On peut donc s'attendre à des comparaisons en termes de mobilisation, d'autant plus que Donald Trump n'a réussi à rassembler qu'environ un tiers de la foule qui avait acclamé Barack Obama en 2009, selon  une estimation  d’un expert cité par le New York Times. C’est une mobilisation record à l’échelle mondiale, un message clair adressé au président Trump.  Cette « Marche des femmes », témoigne à elle seule de la fracture de la société américaine.

Par Herve Gilbert

Friday, January 20, 2017

L'ère Obama à la Maison Blanche a pris fin ce 20 janvier 2017


Les huit années de Barack Obama à la Maison-Blanche
Les huit années de Barack Obama à la Maison-Blanche s'achèvent ce vendredi 20 janvier 2017. C'était en 2008. Le 4 novembre , Barack Obama était élu 44e président des Etats-Unis face au républicain John McCain. Après huit années à la Maison-Blanche il céde le pouvoir ce 20 janvier au républicain Donald J. Trump. Barack Obama est «le premier homme de couleur  à avoir dirigé une puissance mondiale depuis l'abolition de l'esclavage.» Ses huit années à la Maison Blanche auront été marquées par quelques beaux succès, mais aussi de nombreux échecs, en raison des freins imposés par le Congrès républicain.  
Mais qu'en reste-t-il ? "Haïti Connexion Culture" a listé  quelques réalisations,  comme la mise en place de l'Obamacare, la légalisation du mariage homosexuel, ainsi que la main tendue à Cuba, après plus d'un demi-siècle de crise diplomatique.. Un bilan en demi-teinte, nécessairement. Car n'oublions pas que Barack Obama n'a disposé de la majorité aux deux chambres du Congrès que pendant deux courtes années sur huit…

L'heure est au bilan pour le président démocrate.

Obamacare, interventions en Lybie et en Irak, Guantanamo, chômage...
 «Un homme charmant et élégant pour certains», «un homme de grand charisme» pour d’autres, «une attitude sincère, un comportement moral exemplaire».ll est jeune, il est beau, il est noir et porte le mot « espoir » en bandoulière avec l'ambition de changer le monde.  Ses discours, son programme et son style  ont ému, fait rire, fait vibrer voire fait rêver. C'est d'abord la personnalité de Barack Obama, après huit années de présidence. «Cet homme et sa femme ont magnifiquement incarné les valeurs américaines et l'American dream», L'élection de Barack Obama en 2008 est un événement historique. Il est le premier président noir à emménager à la Maison-Blanche. Coïncidence étonnante, son investiture tombe le lendemain du 80e anniversaire de la naissance de Martin Luther King, figure de la lutte des Noirs-Américains pour l'égalité civique aux États-Unis. Sur l'esplanade de trois kilomètres qui relie le Capitole au Lincoln Memorial, deux millions de personnes se pressent pour vivre cet événement historique. Les meilleures places se revendent au marché noir, au point que le Sénat est contraint de promulguer une loi pour interdire ce trafic. Dans son discours, Barack Obama marque sa rupture avec les années Bush qui ont terni l'image des États-Unis dans le monde. Il se réclame des idéaux d'Abraham Lincoln, père de la nation, et propose au monde musulman «une nouvelle approche, fondée sur l'intérêt et le respect mutuels». Parmi ses propositions phares: le retrait des troupes en Irak, en Afghanistan et la fermeture de Guantanamo.
L'Obamacare, «une révolution aux États-Unis»
Parmi les actions du président, c'est l'Obamacare, une assurance santé universelle promulguée en 2010. C'est la réforme sociale la plus emblématique des deux mandats de Barack Obama au terme d'intenses débats parlementaires. Elle instaure une «assurance santé universelle», sans pour autant créer d'assurance santé obligatoire à l'exception des enfants. En réalité, ce n'est pas un système de santé public qui a été créé, mais un système où l'État subventionne les familles modestes qui n'ont pas accès aux soins du privé. Ce n'est donc pas la création d'une Sécurité sociale à l'américaine. Après quelques problèmes de mise en place, et notamment de gros bugs informatiques, vingt millions d'Américains ont aujourd'hui souscrit à une assurance-maladie privée grâce à cette réforme.
Une politique étrangère «désastreuse»
Sur le plan économique, des internautes se félicitent des bons chiffres du chômage. «L'économie américaine est à 3% de croissance, le chômage à 5% après la crise de 2008, la plus épouvantable depuis 1929», mais on tient toutefois à souligner que ces bons résultats ont un coût: «La dette a explosé en huit ans. Les travailleurs pauvres sont de plus en plus nombreux.»
Prix Nobel de la paix en 2009, Barack Obama est en revanche vivement critiqué sur sa politique étrangère, notamment sur ses interventions au Moyen-Orient. On qualifie même cette politique de «désastreuse.» «Le départ prématuré d'Irak a permis à Daech de se développer», selon certains observateurs. L'armée américaine est intervenue «dans sept pays différents» en huit ans. Autre épine dans le pays du président: Guantanamo. Barack Obama s'était engagé à fermer la prison située à Cuba. «Il a dû en perdre les clefs».
Le 2 mai 2011, la mort d'Oussama Ben Laden
Un an avant les présidentielles de 2012, Barack Obama remporte une victoire majeure: il annonce la mort de Ben Laden. Ennemi ultime des États-Unis depuis les attaques du 11 Septembre, le chef d'al-Qaïda était traqué sans relâche depuis plus de dix ans. «Justice est faite», commente le président des États-Unis alors que des scènes de liesses spontanées éclatent dans les grandes métropoles américaines. Le terroriste a été tué dans sa résidence d'Abbottabad, une ville pakistanaise à une cinquantaine de kilomètres au Nord d'Islamabad. Il y avait été localisé depuis le mois d'août précédant l'attaque. Une semaine avant l'intervention, Barack Obama donne son feu vert aux Navy Seal qui finissent par l'abattre.
Le 18 décembre 2011, le retrait des dernières troupes américaines en Irak
Près de neuf ans après le lancement de l'opération «Irak Freedom», le dernier soldat américain quitte le sol américain le 18 décembre 2011. Barack Obama s'est fait élire en promettant qu'il mettrait fin à une guerre qui aura tué 4474 soldats américains, blessé 32.000 autres et tué entre 104.000 et 113.600 Afghans. Le Pentagone a alloué près de 770 milliards de dollars dans cette guerre déclenchée en 2003 par George Bush sans l'aval de l'ONU pour trouver des armes de destruction massives qui n'existent pas. En réalité, les Américains gardent une présence bien réelle en Irak, du fait de l'émergence du groupe Etat islamique qui menace le pays. Après la débandade de l'armée irakienne en juin 2014 à Mossoul, suivie de la débâcle de Ramadi, les Etats-Unis vont même renforcer leur présence au sol. L'administration américaine envisage la création d'une nouvelle base militaire dans la province irakienne d'Anbar, et confirme l'envoi de centaines de militaires pour entraîner et conseiller les forces irakiennes dans leur combat contre le groupe Etat islamique.
Le 7 juin 2013, l'affaire Snowden
Réfugié en Russie depuis bientôt trois ans, Edward Snowden est associé au plus grand scandale diplomatique de l'histoire récente des Etats-Unis. Le 7 juin 2013, cet ex-employé de la NSA révèle l'existence de Prism, un vaste programme de surveillance mondiale mené par les services de renseignements américains. Il permet à la NSA d'intercepter les messages des internautes du monde entier en accédant aux serveurs des géants du Web comme Wicrosoft, Yahoo!, Apple, YouTube, Facebook ou Skype. Il ressort par la suite que Prism a également servi à espionner les responsables de l'Union européenne, mais aussi le téléphone portable d'Angela Merkel. Ces révélations déstabilisent profondément Barack Obama, obligé de nier avoir eu connaissance des ces écoutes, ce qui laisse penser qu'il ne tient pas ses services de renseignements. L'ampleur du scandale met en péril l'élaboration d'un traité Transatlantique, un vaste accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Europe dont les négociations devaient commencer en juillet 2013.
D'autres révélations similaires vont émailler les années Obama. La plus grave reste l'affaire des «câbles diplomatiques»: dans la nuit du jeudi au vendredi 2 septembre 2011, Wikileaks publie pas moins de 250.000 câbles diplomatiques américains. On y apprend que les Etats-Unis savent pertinemment que les donateurs saoudiens sont les principaux soutiens financiers des groupes extrémistes sunnites comme al-Qaïda, avant même la naissance du groupe Etat islamique. On y découvre aussi que les diplomates américains en poste aux Nations unies sont priées d'espionner leurs collègues afin d'obtenir «toute information biographique et biométrique», leurs «empreintes digitales, photographies faciales, ADN et scanners de l'iris», sans oublier les numéros de leurs cartes de crédit, mots de passe Internet et tout autre détail privé qu'ils pourraient obtenir. On y apprend en outre que Nicolas Sarkozy est décrit comme le président français «le plus pro-américain depuis la Seconde Guerre mondiale».
En septembre 2014, mise en place de la coalition contre Daech
Pour combattre le groupe Etat islamique, les Etats-Unis forment une coalition internationale qui mène des frappes aériennes en Irak et en Syrie. Washington mène 80% de ces frappes. Parallèlement, quelque 3500 soldats américains sont déployés en Irak et une cinquantaine en Syrie. Sur le terrain, ils font de la collecte d'informations, coordonnent les forces locales et aident à la précision dans les raids aériens. Aujourd'hui, près de soixante pays, majoritairement européens, mais aussi du Golfe ou du Maghreb, participent aux frappes coordonnées par les Etats-Unis. Par l'élaboration de cette coalition, Barack Obama a repris l'initiative sur le dossier syrien, après avoir fait aveu de faiblesse. En août 2013, il renonçait en effet à frapper le régime de Bachar el-Assad qui a fait usage d'armes chimiques dans la banlieue de Damas. Alors que la France lui demande de prendre part à des frappes de rétorsion, il fait finalement volte-face.
Un an plus tard, c'est au tour de la France de renoncer à suivre les Etats-Unis en limitant ses frappes sur l'Irak seulement. En septembre 2015, Paris infléchit sa position et accepte finalement de bombarder la Syrie. Reste que la Russie mène des frappes en Syrie sans se coordonner avec la coalition. Au risque de créer de graves incidents diplomatiques, comme le 24 novembre 2015, où deux chasseurs turcs ont abattu un avion russe à la frontière turco-syrienne. L'incident provoquera une grave crise diplomatique entre Moscou et Ankara, pays membre de l'Organisation du traité Atlantique nord (Otan), mettant à mal l'idée d'une grande coalition unique voulue par les Etats-Unis, et relancée par la France depuis les attaques du 13 novembre.
Le 14 juillet 2015, accord sur le nucléaire iranien 
Après quatorze ans de négociations infructueuses et un blocus international qui a laissé l'économie iranienne exsangue, un accord sur le nucléaire est finalement signé le 14 juillet 2015. C'est l'une des principales victoires de la politique étrangère de Barack Obama. Le texte doit garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien et ouvre la voie à une normalisation des relations économiques et diplomatiques de Téhéran avec la communauté internationale. Barack Obama a pesé de tout son poids pour faire aboutir l'accord. Dans un discours retransmis dans le monde entier, même en Iran, il le qualifie «d'occasion à saisir» pour normaliser les relations avec Téhéran. L'accord provoque l'ire des pays du Golfe, mais surtout d'Israël. Alors que les républicains du Congrès se sont promis de le faire capoter, Barack Obama parvient à réunir 42 sénateurs démocrates derrière lui, ce qui lui donne la possibilité d'empêcher la majorité sénatoriale républicaine de bloquer le texte.
Le 17 décembre 2015, les Etats-Unis renouent avec Cuba


Obama rencontre Raùl Castro à Cuba le 22 mars 2016
L'une des grandes victoires diplomatiques de Barack Obama reste la normalisation des relations diplomatiques avec Cuba. En 1961, l'opération calamiteuse de la baie des Cochons provoquait l'une des plus graves crises de la guerre froide qui mènera à la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba, accompagnée d'un embargo américain contre le l'île castriste. Cinquante-quatre ans plus tard, Barack Obama s'adresse aux Cubains en disant: «Somos todos americanos», «Nous sommes tous Américains». Ce coup diplomatique spectaculaire est la conséquence de la libération réussie d'Alan Gross, un ancien contractuel américain de l'agence de développement USAID qui était retenu sur l'île depuis 2009. D'autres échanges de prisonniers sont négociés, dont un officier de renseignement américain détenu depuis vingt ans, contre trois agents cubains.
Le 6 janvier 2016, Obama restreint la vente d'armes à feu
Ce pourrait être le dernier grand combat de son second mandat. Lors de ses vœux en janvier, Barack Obama fait du contrôle des armes à feu une urgence nationale. Une quinzaine de tueries ont émaillé ses deux mandats. En octobre 2015, la folie meurtrière d'un adolescent dans un campus universitaire de Roseburg dans l'Oregon fait dix morts et sept blessés. Le jour même, le président Obama déclare vouloir «en finir avec cette routine». Pour passer outre l'hostilité du Congrès, il opte pour la promulgation de décrets, tout en assurant préserver le sacro-saint second amendement qui protège la possession d'armes. Dans le détail, les décrets prévoient la généralisation des contrôles des antécédents judiciaires et psychiatriques d'un futur possesseur d'arme. Jusqu'ici, les ventes lors de foires itinérantes et les achats en ligne échappaient à ces contrôles. Par ailleurs, tout vendeur sera tenu de détenir une licence. Les textes prévoient aussi un renforcement des aides aux malades mentaux, ainsi qu'un meilleur recensement des armes volées. Pour appuyer son propos, le président rappelle que chaque année, quelque 30.000 personnes trouvent la mort par armes à feu aux États-Unis.

Le couple Obama:  l'excellence de la prestance
Peut-être que l'on se souviendra surtout du style Obama. De l'élégance de ce couple glamour et sexy, comme on n'en avait pas vu à la Maison Blanche depuis Kennedy. La gracieuse Michelle Obama a su, elle aussi, jouer sa partition de «first lady» à merveille. Une bouffée d'oxygène, après les années Bush, étriquées et austères, à l'odeur de renfermé.
Obama a apporté de la fraîcheur, de l'humour, de la décontraction au sommet de l'État, sans pour autant y perdre son autorité ou son prestige. On devine qu'il y a derrière tout cela un grand talent de communication, mais on peut préférer ce style-là à celui d'un bateleur de téléréalité par ailleurs milliardaire.

Le couple Obama a apporté de l'élégance  à la M. B
Barack Obama aura été un symbole. L'accession à la présidence des États-Unis d'un Afro-Américain, quarante ans après l'assassinat du pasteur Martin Luther King, a pu sonner comme la revanche des noirs, dans ce pays toujours hanté par ses démons racistes.

Après huit années passées à la Maison blanche, Barack Obama laisse les clés d'une Amérique qui a surmonté la crise, mais qui n'a toujours pas chassé ses vieux démons, comme le racisme ou le port d'armes.

En tout cas, voilà une trajectoire originale, pour un garçon qui était un parfait inconnu quelques années avant son élection : impensable dans notre Hexagone où les candidats à la magistrature suprême sont toujours des vieux briscards de la politique.


Par : Herve Gilbert

Sources de référence : lefigaro.fr,  LADEPECHE.fr

Friday, January 13, 2017

Quand un média étranger nous décrit le vrai Guy Philippe.

Par :Max Dorismond
Guy Philippe, lors de son inverview en 2013
Personne n’avait aucune idée positive de Guy Philippe. Pourquoi ! La plupart des médias haïtiens à la remorque de certains intérêts souterrains et juste pour garantir quelques visas, avaient campé ce géant méconnu comme un petit malfrat de la basse-cour, un petit jérémien évoluant dans l’arrière pays avec des rêves chimériques.  Cependant,  à travers l’interview ci-dessous, mené par deux journalistes français, nous venons de découvrir pour la première fois un Guy Philippe mésestimé. Un insatisfait non résigné comme la plupart, un révolté articulé, instruit, polyglotte maîtrisant les enjeux politico-sociaux  tant nationaux qu'internationaux; bien imbu de la réalité cuisante que vivent ses congénères, surtout dans son coin de pays laissé à l’abandon au bénéfice de ceux qui partent en safari, tant les infrastructures rappellent l’époque des Romains. Tiraillé entre le désir de corriger cette situation infrahumaine ou la subir, il avait menacé de sévir, de fouetter l’orgueil  de ses congénères qui s’en foutaient comme en « l’an quarante ». Dans un dernier élan de sagesse, il a opté pour la voie légale et a choisi de briguer un siège au sénat pour faire entendre les revendications des sans-voix et des laissés pour compte.
Le couple Philippe
Jusque là c’était le blackout  autour de l’homme. Il a fallu une expédition médiatique périlleuse dans les mornes Macayas, venue de l’Europe pour nous révéler le  vrai Guy Philippe qu’on nous avait bien caché. Si certains Haïtiens n’étaient pas des inconscients et n’avaient d’intérêts que pour leur panse, le pays aurait fait bloc derrière Guy Philippe et devant une levée de boucliers, sous les lentilles des caméras internationaux, les « maîtres du monde » auraient réfléchi à deux fois avant de passer les menottes. Malheureusement, sa voix a été étouffée, noyée sous le poids des billets verts empochés dans l’obscurité par les laquais nationaux.

Manifestation en faveur de Guy Philippe à travers la Grand'Anse
Aujourd’hui, il est presque trop tard. Profitant du laxisme et de l’ignorance des décideurs nationaux, les Américains ont eu la part belle en foulant sous leurs bottes un pays exsangue qui n’a plus de voix pour crier sa rage de vivre.  Cette vidéo ci-dessous demeure le testament qui a piqué au vif l’establishment. Guy Philippe est pour eux, l’homme qui en sait trop. L’homme qui comprend. Donc, il doit être muselé. L’Amérique ne veut plus de nouveaux Castro, Chavez ou Thomas Sankara ou Aristide dans sa cour. Elle a perdu de l’influence au Moyen-Orient. Rien au monde ne mettra son arrière-pays en danger. Le cas de Guy était réglé comme une partition de musique. Son chien était déjà mort.


           Bonne écoute !


Max Dorismond




Guy Philippe -  la grande interview !

Wednesday, January 11, 2017

Dossier USA- Guy Phillipe: l'historien Dr. Georges Michel pète les plombs!

L'historien Dr. Georges Michel
Ces couillons d'Américains, dans leur incommensurable orgueil et leur insondable stupidité, n'ont pas encore réalisé que ce communiqué impolitique qui est perçu comme une provocation, va enfoncer un clou supplémentaire dans le cerceuil des relations haïtiano-américaines déjà difficiles, et que cette opération malheureuse aura un effet boomerang dévastateur sur eux du point de vue politique. Ce seront en finale eux les véritables dindons de la macabre farce à laquelle ils viennent de participer.
Guy Philippe fait désormais partie d'une mystique et il restera, quoi qu'il arrive, toujours une épine dans leur pied, même s'ils le libèrent. Ils ne réalisent pas que ce sont eux les vrais perdants dans cette affaire où il n'y avait pas de quoi fouetter un chat.
Ils ont allumé avec leurs laquais indigènes, misérables larves que sont ces derniers, un beau feu qui va brûler longtemps. Si les Romains commandés par Ponce Pilate n'avaient pas crucifié le Christ, aujourd'hui il n'y aurait pas de christianisme. Ce qu'ils viennent de faire contrevient formellement à l'esprit et à la lettre du premier discours de leur Président-élu M. Donald J. Trump, qui le soir même de son élection a promis de "drainer le marais de Washington" et qui a solennellement offert l'amitié et la coopération des Etats-Unis à tous les nations de la Terre. Quand on a des amis, ce n'est pas ainsi qu'on les traite.
A moins que les Administrations Obama et Privert sur le départ veulent sciemment créer le maximum de difficultés à leurs successeurs respectifs Donald J. Trump et Jovenel Moïse.
Ne pouvant plus boire de la soupe, ces deux régimes qui ont partie liée préfèrent cracher dans la soupe. My American friends, please, do use your judgement ! Mais je suis clair: les responsables haïtiens qui ont tout organisé sont les premiers à blâmer. Les Américains ne viennent qu'en seconde position.
Les Américains se soucient du Traité de 1904/1905 comme d'une guigne et lui donnent la même valeur que du papier de toilette.
Les Américains ont signé plus de mille traités avec les Indiens, ils n'en ont quasiment respecté aucun.
Alors, il ne faut pas trop en vouloir à nos amis américains; ils ont de très mauvaises habitudes en la matière, surtout avec des "Niggers speaking French" selon le mot immortel à propos de nous de leur Secrétaire d'Etat William Jennings Bryan en 1915; il est très difficile de se défaire des mauvaises habitudes et des vieux réflexes qui y sont associés. Sòt ki bay, enbesil ki pa pran.
Ce sont les Africains qui vendaient leurs frères africains prisonniers de guerre sur la côte de Guinée aux marchands blancs négriers. Le vieux réflexe est là, trois siècles plus tard.
Les bateaux négriers ont deux ailes maintenant et ils voguent dans les airs.

Nèg trayi nèg depi lan Ginen...

Le discours d’adieu de Barack Obama : « Yes we did »

55 % des électeurs approuvent l’action du président Barack Obama



Le président Barack Obama a prononcé, mardi 10 janvier, son dernier discours. Sans citer le nom de Donald Trump, son successeur à la Maison-Blanche, il a appelé les Américains à se mobiliser pour faire vivre la démocratie.

« Yes we did » (Oui, nous l’avons fait), a conclu, sous un tonnerre d’applaudissements, le président américain Barack Obama, lors de son dernier discours, mardi 10 janvier. Une allusion à son célébrissime slogan de campagne « Yes we can ».

Le 44e président des États-Unis, qui s’apprête à céder la place à l’homme d’affaires Donald Trump, a exhorté les Américains à être des acteurs du processus démocratique. « La démocratie peut flancher lorsque nous cédons à la peur », a-t-il mis en garde depuis Chicago, terre de sa fulgurante ascension politique où il avait célébré, il y a huit ans, son entrée à la Maison-Blanche.

Le visage émacié par huit années à la tête de la première puissance mondiale, le premier président noir de l’histoire des États-Unis a aussi appelé à l’unité. Car la question raciale reste « un sujet qui divise » en Amérique, a-t-il dit. « Tous ensemble, quel que soit notre parti, nous devrions nous attacher à reconstruire nos institutions démocratiques », a-t-il martelé, devant près de 20 000 personnes.

« J’y crois toujours ! »

Barack Obama a tenté de réconforter sa famille politique, toujours sous le choc de l’élection surprise de Donald Trump.

Le couple Obama: l'exemplarité et le
modèle du ravissement absolu.        
« À Chicago, j’ai appris que le changement ne se produit que si des gens ordinaires s’impliquent, s’engagent et se rassemblent pour l’exiger. Après huit ans de présidence, j’y crois toujours ! ».

S’il n’a jamais cité le nom de celui qui lui succédera le 20 janvier dans le Bureau ovale, Barack Obama a lancé quelques mises en garde à son attention, en particulier sur le réchauffement climatique. « Nous pouvons, et devons, débattre de la meilleure approche pour s’attaquer à ce problème », a-t-il affirmé.

« Simplement nier le problème revient non seulement à trahir les générations futures, mais aussi à trahir l’esprit d’innovation et de recherche de solutions qui ont guidé nos fondateurs », a-t-il ajouté dans l’immense centre de conférence « McCormick Place ».

55 % des électeurs approuvent l’action du président Barack Obama

Les billets pour assister à ce dernier discours s’étaient arrachés dès samedi 7 janvier à l’aube devant le centre de conférences, où des centaines de personnes avaient fait la queue dans un froid polaire en espérant obtenir le précieux sésame.
Selon un sondage Quinnipiac University, publié quelques heures avant son discours, 55 % des électeurs approuvent (39 % désapprouvent) son action à la présidence, son score le plus élevé depuis sept ans.

Le résultat est presque inverse (51 % désapprouvent, 31 % approuvent) lorsque les électeurs sont interrogés sur la façon dont Donald Trump remplit son rôle de président élu.
Le magnat de l’immobilier participera mercredi 11 janvier à New York, pour la première fois depuis son élection le 8 novembre, à une conférence de presse.

Source : La Croix (avec AFP)


Un résumé de son discours