La responsabilité des journalistes au rabais est aussi complice du déclin d'Haïti |
Par Jean Rico Louis
Quelle est la responsabilité de certains journalistes opportunistes dans le déclin d’Haïti, exacerbée par leur campagne de désinformation sur les réseaux sociaux ? Dans cet article, le citoyen Jean Rico Louis partage ses réflexions sur le rôle de ces soi-disant professionnels de l’information.
« Tel est pris qui croyait prendre », dit-on. En Haïti, le mensonge délibéré et la désinformation systématique semblent être érigés au rang de pratique légitime. Ces méthodes, souvent orchestrées par des « journalistes » avides de sensationnalisme, piègent les esprits critiques et abusent des plus crédules.
Presse à Sensation et Narcissisme CollectifNe soyez pas surpris, chers lecteurs, si certains acteurs de la presse sensationnaliste reprennent encore du service. La société haïtienne actuelle semble s’enfermer dans ce que l’écrivain Jean-François Revel décrit comme un « narcissisme persécuteur-persécuté ». Ce phénomène reflète un climat où la haine, la jalousie et le désir de rabaisser autrui deviennent des moteurs dominants.
Dans ce contexte, tous les moyens sont bons pour détruire la réputation d’un rival, quel que soit le domaine. Une simple dose de propagande mensongère suffit souvent pour galvaniser une population en quête de distraction ou d’échappatoire face à la misère ambiante.
Un Cycle de Destruction Sociale
Que peut-on espérer d’une société où la haine et la médiocrité semblent les seuls leitmotivs ? Ceux qui se prêtent à ce jeu machiavélique de destruction systématique finissent inévitablement par subir les conséquences de leurs propres actes, car « le mal retourne toujours à son auteur », comme le dit l’adage.
La Misère, Ferment de la Décomposition NationaleLa misère extrême, omniprésente, alimente cette décomposition sociale à l’échelle nationale et sert de terreau fertile aux crimes économiques et politiques. Dans un tel climat, les âmes désespérées sont prêtes à tout, y compris à vendre leur dignité pour une bouchée de pain.
Un Cri d’Alerte
Y a-t-il un plus grand signe de désespoir qu’une société prête à s’autodétruire pour survivre ? Les responsabilités sont partagées, mais une chose demeure : tel peuple, tel gouvernement.
Jean Rico Louis conclut en appelant à une prise de conscience collective face aux méfaits de la désinformation et à la nécessité de reconstruire des valeurs sociales basées sur la vérité et l’intégrité.
Mon cher Rico, tu as frappé en plein dans le mille. C'est la première interrogation qui habille mon esprit en effeuillant le contenu des médias, tout type confondu. À la question: comment peut-on accepter de s'intégrer dans la politique de mon pays? Sans nuance aucune, la réponse revient comme un boomerang: ils sont tous indistinctement frappés du titre de prédateurs! Avec de tels préceptes, allons-nous pouvoir dégoter un honnête citoyen, un notable sérieux, comme autrefois pour régenter la nation?
ReplyDeleteMon cher Rico, tu as vu juste. Mais ton cri du coeur restera lettre morte. La médisance à outrance est une seconde nature de cette contée perdue pour longtemps.
MaxD