L’ambition du pouvoir quand tu nous tiens ! Voilà le devenir de notre Haïti. Dès la minute qu’on nomme un nouveau gouvernement, tous les poils se dressent sur le faciès de tous les ambitieux qui rêvent d'atteindre le paradis. Ils remisent à gauche de leur cerveau, tout sens moral, tout patriotisme pour grimper dans l’opposition en diabolisant le nouvel arrivant.
Commence une lutte de tous les instants: pays lock, grève sauvage, incendies, Pè Lebrun, kidnapping, etc. À entendre la vocifération de Lambert que l’international et le pays en son entier avaient rejeté du revers de la main pour dossier impropre: crime, drogue, malversations, corruption, etc. On tombe à la renverse. Comme un chien enragé, il fait flèche de tout bois pour parvenir à sa fin. Pauvre Haïti ! Nous ignorons toujours la cause de cette expiation.
Il tient mordicus à foutre Ariel Henri à la porte pour continuer la transition. Il nous laisse l’impression que la caisse du pays sera vide prématurément et il risque de ne pas trouver sa part. « Minute Ka Lambert », il n’y a pas de tempête en la demeure. Relaxe un peu. Ta part sera réservée. Donne une chance au pays ! Donne une chance à Haïti ! Nous vous invitons à lire ci-dessous un article exclusif de CNN.
HCC
Le leader du Sénat haïtien réclame la démission du Premier ministre
Une traduction de HCC - Source : Matt Rivers/CNN
Joseph Lambert lors de son interview à CNN |
"Ce gouvernement ne représente pas ce dont nous avons besoin maintenant, nous avons besoin d'un large consensus avec tous les secteurs. Personne ne sera en mesure de gouverner Haïti sans un consensus plus large. C'est ce que nous avons dit et c'est ma position", a-t-il déclaré à CNN.
Le bureau du Premier ministre a réagi en affirmant que M. Henry ne démissionnera pas.
Nos portes restent ouvertes à tous ceux qui veulent nous rejoindre pour que nous puissions avoir des élections libres, équitables et crédibles. Notre gouvernement veut s'unir, pas se politiser", a déclaré le bureau dans une déclaration à CNN. .
M. Henry est en poste depuis qu'un accord de partage du pouvoir a été négocié dans les semaines qui ont suivi l'assassinat du président Jovenel Moise le 7 juillet.
Moïse a nommé Henry comme Premier ministre, mais il n'avait pas encore prêté serment au moment de la mort du président. Des semaines d'impasse politique ont suivi pour déterminer qui deviendrait le dirigeant de facto de la nation caribéenne. Lambert étant considéré comme l'un des prétendants, mais un accord soutenu par les États-Unis a finalement permis à Henry de devenir Premier ministre et à Claude Joseph, alors Premier ministre par intérim, de devenir ministre des Affaires étrangères.
Depuis lors, M. Henry est confronté à une série de crises, notamment le pire tremblement de terre qu'ait connu Haïti depuis 2010, l'expulsion de milliers de migrants haïtiens des États-Unis et une augmentation des enlèvements liés à des gangs - dont celui de 16 missionnaires américains et un seul canadien, il y a plus d'une semaine.
Cependant, la pénurie de carburant qui a paralysé le pays est peut-être celle qui a eu le plus d'impact. Les gangs, dont un groupe notoire appelé G9, ont pratiquement coupé l'accès aux principaux dépôts de carburant sur la côte du pays, empêchant la livraison dans tout le pays, paralysant la capitale Port-au-Prince. Les chefs de gangs ont appelé Henry à démissionner, affirmant qu'ils mettront fin aux blocages de carburant une fois qu'il aura quitté ses fonctions.
Le sénateur Lambert lui-même a depuis longtemps eu des aspirations politiques pour le poste suprême d'Haïti. Bien qu'il ne soit pas le premier à demander au Premier ministre Henry de démissionner, ses détracteurs accusent l'homme politique haïtien de longue date de chercher maintenant à tirer profit des nombreuses crises du pays à des fins politiques. Il s'est également efforcé d'étouffer les rumeurs répandues selon lesquelles il travaillerait avec des gangs pour retarder l'arrivée du carburant, bien qu'aucune preuve n'ait été présentée publiquement. Dans le passé, les politiciens haïtiens ont souvent eu des relations avec les gangs du pays, les utilisant comme des outils politiques pour sortir ou supprimer le vote.
"C'est totalement faux, ils ne font qu'accuser les opposants pour cacher leur propre incompétence", a répondu Lambert. "S'ils ont la preuve qu'il y a un politicien qui est derrière la violence, ils devraient l'arrêter et le traduire en justice."
Après l'assassinat de Moïse, Lambert a mené une tentative ratée de
s'installer comme président par intérim. Le Sénat haïtien a voté en sa faveur,
mais le quorum n'était pas atteint, ce qui a suscité des interrogations quant à
la possibilité de prendre cette décision. Haïti n'a pas organisé d'élections parlementaires
depuis 2015, et seuls 10 sénateurs sont encore en poste. Moins de 24 heures
après le vote du Sénat, Lambert a fait marche arrière et a déclaré que son
assermentation avait été reportée. Le mandat de Lambert
au Sénat expire en janvier prochain.
Source: CNN
Je me souviens d'une connaissance avec laquelle je débattais de l'actualité politique m'avait dit juste avant sa nomination comme ministre . Je le cite : '' Quand on a la chance de devenir ministre, on ne peut pas refuser'' . J'avais ajouté si seulement on pouvait changer quelque chose, on devrait l'accepter . Mais dans le cas précis, je lui avais dit que je ne pense pas qu'il va pouvoir changer quoi que ce soit dans un gvt impopulaire et corrompu de PHTK. J’enchaînais pour dire être ministre , c'est être capable de donner des résultats , sinon cela ne vaut pas la peine . En fait , ce monsieur (cette connaissance ) rêvait toujours de devenir ministre dans sa vie . Il a profité de cette opportunité pour réaliser son rêve . Enfin bref, j'ai compris finalement qu'il n’était pas le seul haïtien à vouloir devenir ministre , juste pour être ministre . Je peux vous dire qu'il n'a rien foutu dans son ministère .C'est vachement décourageant ...
ReplyDeleteTant qu'il existe des affamés sur cette île, les prédateurs endogènes et exogènes trouveront chaussures à leurs pieds pour sa déstabilisation afin de tirer leurs marrons du feu. Haïti est à la merci de ses ambitieux qui ne font pas de quartier pour parvenir à leur fin. Le monde entier appréhende une explosion de colère un de ces quatre. Nous ne souhaitons pas un second Rwanda, mais, aucun pays ne peut évoluer définitivement dans l'expectative. Il faut coûte que coûte nettoyer les Écuries d'Augias.
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