Méres Weche |
Par Fritz E. Joseph
Ô Covid! que de tort, tu nous as causé. Encore un beau fleuron s’était détaché de la gerbe Grand’Ansaise, après la dernière hécatombe du séisme du 14 juillet dernier.
Mérès wèche militait de toutes ses forces et de toute son âme, pour le développement et l’émancipation de son patelin, Beaumont qui avait été profondément touché, dans le Grand Sud.
Mérès wèche s’en est allé, quelque peu mécontent au beau milieu du spectacle, laissant dans ce désastre, une trainée de lumières et de confettis à travers ses productions artistiques et activités littéraires…
Dans notre tendre jeunesse, nous avions milité ensemble, de par nos saines compétitions, nos premières œuvres artistiques, soient un portrait, un paysage, un croquis rapide ou la première grande exposition d’art, de notre génération, réalisée jadis, dans la cité des poètes que nous partagions ensemble, à cœur joie. Nous avions fait du chemin, puis on s’était rencontré à Montréal où nous avions échangé des idées sur des projets artistiques; et, il en avait plein la tête; Mérès était un brillant intellectuel, il avait à son compte, trois documentaires sur les dessins vaudouesques l’art haïtien et un roman et d’importantes publications sur la conjoncture sociale de notre pays.…
Nous nous sommes encore retrouvés durant le siècle dernier, à Brooklyn New York, lors des Festivals des arts & Humanités: “Alexis Reconsidéré” du cross Section African American & Caribbean Fin Arts, Inc. en conjonction du Center for Art & Culture of The Bedford Stuyvesant-Restoration, Corp.
C’est avec un cœur attristé et déconcerté que nous présentons nos cyprès à sa famille, à sa fille, aux Giordani, à son frère, l’agronome Ernest Wèche, aux amis et alliés de Jérémie et de Beaumont, affectés par cette grande perte.
Bonne traversée, Mérès; ce n’est qu’un au revoir.
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