Par Herve Gilbert
Le monde avait les yeux fixés sur l'élection américaine, observant avec attention l'ascension de Donald Trump au poste de 47e président des États-Unis malgré une récente condamnation. Pour nombre d'observateurs étrangers, ce résultat reflète des préoccupations plus profondes concernant la justice américaine, perçue comme étant partisane. Cette élection a ravivé les interrogations internationales sur la résilience des institutions américaines, et sur la manière dont la polarisation politique pourrait affecter leur neutralité.
Les partisans de Trump voient en lui un symbole de résistance au système judiciaire qu'ils considèrent comme politisé, biaisé, estimant que sa victoire souligne une volonté de réforme et de retour aux valeurs conservatrices. En revanche, ses opposants s'inquiètent de l'impact de cette élection sur la démocratie et la cohésion sociale aux États-Unis. Ils redoutent que l'érosion de la confiance dans le système judiciaire alimente davantage la division.
Ses opposants appréhendent également la polarisation croissante et la rhétorique divisive qu’il véhicule. Des doutes persistent sur son éthique, sa capacité à promouvoir l’unité nationale et à respecter les engagements climatiques et internationaux. De plus, certains craignent que son approche conciliante envers la Russie affaiblisse le soutien américain à l’Ukraine, avec des conséquences désastreuses pour l’OTAN et la stabilité régionale.
Au niveau international, les implications sont tout aussi importantes. La vision de Trump pourrait marquer un tournant dans les relations multilatérales, suscitant autant d'attentes chez ceux qui espèrent un partenariat renforcé, que d'inquiétudes chez ceux qui redoutent un recul de l'engagement américain dans les grandes questions globales. Ce mandat soulève ainsi de nombreuses questions quant à la capacité de l'Amérique à demeurer un pilier de stabilité et de justice, tant pour ses citoyens que pour ses alliés à travers le monde.
Sur ce, nul ne peut prédire l’avenir, nul ne peut dire comment sera fait demain. Le monde risque de reculer sur les progrès civilisationnels. Nous ne payons rien pour attendre. L’apocalypse n’est pas trop loin.
Herve Gilbert
This editorial by Mr Gilbert highlights international concerns over Donald Trump's election, seen as a sign of increased polarization and distrust toward the American justice system.
ReplyDeleteFor his supporters, Trump embodies a desire for reform against a judiciary perceived as politicized, yet this polarization risks escalating tensions and weakening social cohesion within the United States.
On a global scale, his rise could shift American engagement, with some seeing it as an opportunity to rebalance partnerships, while others fear a weakening of alliances. This term thus raises crucial questions about the future of multilateral relations and America's role as a stabilizing force.