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Friday, January 19, 2018

Donald Trump – Comme la nature fait bien les choses…

Des Haïtiens en grand nombre, des Latinos, des  Africains, des Américains ,
pancartes en mains  protestaient à West Palm Beach (Floride), le 15 janvier
2018 contre les propos racistes et xénophobiques de Trump.                       

Par Max Dorismond
 Timeline

Autant en emportent l’ignorance et l’idiotie! À seulement y penser, on se désole à l’idée qu’un cancre puisse se permettre de divaguer comme le cœur lui en dit. L’incompétence et la crétinerie résultent de la nuit de l’esprit. Si on ne s’entoure de chandelles pour éclairer nos pensées, on risque d’accoucher sans ambages, de surprenantes idées saugrenues. Point n’est besoin de répéter à satiété les mêmes rengaines que nos émotions mises à fleur de peau nous ont inspirées et dictées au gré du scandale. Transcendons la médiocrité pour chevaucher à contre courant dans une démarche réflexive à l’envers du décor pour mieux appréhender, en répétant Edouardo Galeano, « cette insolence nègre qui continue de contrarier les âmes blanches ».

Les Haïtiens crachaient leur colère, tout le long du pont
lors du passage du cortège de Trump.                             
Le monde s’est révolté. Tout a été dit. Aucun qualificatif injurieux n’a été exempté pour décrire cet hurluberlu de président. Pour ne pas entonner les mêmes refrains, je me cantonne dans un autre volet pour signifier cette idée qui me taraude l’esprit depuis la crise de la merde, mieux connue  sous le célèbre « Shithole countries » de l’éléphant à la crinière jaune.

En effet, je me suis surpris à deviser sur le sort qu’aurait connu le monde, si, par hasard, Donald Trump était président des États-Unis dans les années 40, durant la deuxième guerre mondiale. Sans surprise, Hitler aurait gagné cette dernière haut la main. Jamais, au grand jamais, Trump n’aurait bougé le petit doigt pour sauver l’Europe de la géhenne. C’est dans sa nature, il brûle d’un désir insatiable de se lier à des puissants de ce monde qui n’en ont cure des droits de l’homme, tels, les Poutine, Xi Jinping, Duterte, Erdogan, Al-Sissi, etc… Naturellement, il se serait plutôt associé, comme Mussolini de l’Italie, et Hiro Hito du Japon, à l’ogre allemand et attaquerait l’Amérique du sud, les Antilles, Haïti en premier.

La  grande communauté haitienne de la Floride y était
cette fois-ci. (Cliquer sur les photos pour les  agrandir)
Ainsi, il aurait érigé des millions de chambres à gaz, à l’instar du mur mexicain, son éternelle obsession, pour griller tout ce qui n’était pas de la race aryenne et caucasienne. Même les Juifs, auxquels il s’attache aujourd’hui, en feraient les frais à cause de leur origine et de leur faciès. Je les vois déjà, ces fours crématoires aux longues cheminées fumant du Noir, du Latino, du bronzé, dans l’atmosphère du Nouveau monde.  Les deux Néron, celui de l’Amérique, et celui de l’Europe, heureux de leur plan de décoloration épidermique historique, pour le bonheur de l’humanité aryenne, « la race des races », se congratuleraient en  jouant du violon, ou au golf, au son des crépitements des corps démembrés de tous ceux qui n’ont commis qu’un unique crime, celui de ne pas naître blancs. Autant en emporte la bêtise humaine. Nous l’avons vraiment échappé belle.

Ah! La nature fait si bien les choses et ne laisse rien au hasard du chemin.

Un état de fait et l’inquiétude des riches.
Des  centaines de manifestants haïtiens marchant vers
le pont de Mar-A-Lago le lundi 15 janvier pour montrer
leur désapprobation à Trump à l'encontre de ses propos
Quand la merde enrichit les nations et conduit à notre déchéance, quand, au fond du baril, il ne reste que des déchets, il est facile, très facile, pour les prédateurs de nous traiter de haut. Par rapacité et concupiscence, ils ont dévié, bousillé l’avenir de tous les nègres de la terre. Par égocentrisme, ils nous ont dépouillés jusqu’à l’os. À la naissance de notre jeune nation, par mesquinerie, ils nous ont égorgés, volés, ruinés jusqu’au dernier centime. Par un racisme crasseux, ils nous vouent à la géhenne. Du haut de leur mépris, ils nous dévisagent à l'aune de leur nez.

Non, non, et non encore, aujourd’hui surtout, je ne vais condamner aucun de mes frères nègres, qu’ils soient d’Afrique ou d’Haïti. Suis aveugle pour cette fois. Ce n’est plus le temps de l’autoflagellation. Je ne veux point jouer à ce jeu là. Les plus stupides des deux camps ne sont pas de notre côté. Les nouveaux maîtres du monde parlent à dessein pour nous inviter à prendre notre trou, pour nous culpabiliser et continuer sans vergogne leur escroquerie éhontée. Jamais, je ne lancerai la première pierre à mes frères. Ils sont tous l’objet de cette exploitation innommable depuis bien avant la naissance du monde moderne. Certains actes de leur couardise, telle la corruption débridée, s’ils en sont, résultent des conséquences de cet atavisme grégaire découlant de leur pressurage à outrance. Ce sont des effets collatéraux. D’ailleurs, c’est sur leur dos, leurs larmes et leur sang que la richesse du monde a pris son envol. Aujourd’hui, ils sont de la merde! Soit! Ce sont les conséquences du pillage effréné, du génocide abject. La nature a horreur du vide. Il a été rempli.

Le cortège présidentiel, en route vers l'aéroport de Palm
Beach, a traversé des centaines de manifestants haïtiens
qui criaient leur indignation contre ses propos.               
Trump s’est trompé d’Histoire en maquillant les mots. Les créateurs de merdiers devraient être ces psychopathes qui ne jurent que par le dieu dollar. Ces assoiffés d'espèces sonnantes et trébuchantes, qui foutent le bordel partout de par le monde, pillent les continents, créent la désolation, la misère, la mort, la division et la haine partout où leurs intérêts le commandent. Je connais trop bien l’histoire de ces hypocrites à sourire de serpent à sonnette pour me laisser ravaler au rang de merde. Ils ont juré de nous abêtir, pour mieux nous complexer, nous affaiblir à dessein; pour mieux nous sucer, nous désubstantialiser jusqu’à assécher nos âmes. 

Les manifestants brandissaient des drapeaux haïtiens et
chahutaient le cortège de Trump lors de son passage.    
Frères, ressaisissons-nous. Reprenons nos sens, ramons au même rythme, le combat ne fait que commencer. Serrons-nous la ceinture face à ces vampires. Ils nous rapetissent pour mieux nous ankyloser, nous geler et nous avaler une nouvelle fois sans aucun effort. Leur digestion sera assurée, sans aucune entrave, si nous ne cherchons pas à rester en croix au travers de leur gosier.

De toute façon, même s’ils nous traitent de moins que rien, au tréfonds de leur âme et conscience, ils savent pertinemment qu’ils nous doivent tous une chandelle. Et ils sont condamnés, coûte que coûte,  à payer leur dette le jour venu, malgré leur intimidation. C’est le moins qu’on puisse dire.

Comme des mort vivants, les surexploités déferlent par vagues successives sur leur territoire. Surpris, ils s’énervent et deviennent schizophrènes. Ils n’ont encore rien vu. Les pauvres réclament leur dû et veulent partager l’usufruit. L’Histoire a une mémoire. N’essayez pas de la détourner. N’essayez pas de nous endormir. Nous n’avons pas encore sommeil. Et nous n’aurons jamais sommeil tant que ce contentieux demeure latent. On les emmerde!

Toutefois, la transhumance des peuples sur-rançonnés de par le monde est irréversible. Nul ne peut l’arrêter. Néanmoins, considérons la mauvaise note de Trump comme un bourdonnement de mouches effarouchées dans une bouche puante, un chatouillement accidentel qui amuse nos aisselles sans  jamais flétrir nos cerveaux. Gardons l’espoir!

Max Dorismond
Mx20005@yahoo.ca


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