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Tuesday, July 28, 2020

La prise du pouvoir par les leaders haïtiens: Pour l’accroissement des maux

Par: Michaëlle PARAISON

Économiste

En essayant d’analyser les différentes conceptualisations, que l’on peut attribuer à la politique on peut en déduire que cette dernière se résume en un simple jeu d’intérêt et des rapports de force tandis que, pour plus d’un la politique se résume uniquement en  la prise du pouvoir. Mais, la prise du pouvoir pour faire quoi???

Une telle interrogation doit interpeller cette voix de la conscience des aspirants preneurs de décision haïtiens.

Un problème crucial se pose dans la politique haïtienne; Il n’est autre que celui du pluralisme politique.

On trouve des partis politiques venant de nulle part et, ils ne sont pas bien structurés ce qui constitue un handicap pour la société haïtienne.

Les partis politiques ne sont même pas dotés d’un plan de développement, pouvant servir de feuille de route aux leaders qui arrivent à conquérir le pouvoir c’est la raison pour laquelle on assiste toujours à l’inefficacité de leur leadership une fois arrivée au timon des affaires.

Dans les autres pays, la prise du pouvoir par les leaders c’est pour œuvrer d’avantage dans le développement du pays d’ailleurs, nous avons un exemple vivant devant nous; Celui du pays voisin, <la République Dominicaine> mais, malheureusement en Haïti la prise du pouvoir c’est pour œuvrer d’avantage dans l’imbrication du sous-développement.

En Haïti, les partis politiques doivent être bien structurés tout en ayant un plan de développement pour que les leaders qui seront détenteurs du pouvoir puissent s’en servir comme feuille de route. Et, une fois bien élaborée l’esquisse d’un tel plan on peut s’attendre à une gestion axée sur les résultats.

Les leaders des partis politiques doivent y prendre acte.

Saturday, July 18, 2020

John Lewis, l’icône des droits civiques s'éteint à l'âge de 80 ans

John Lewis
1940-2020

Par: Herve Gilbert 


John Lewis, militant emblématique de la non-violence et des droits civiques aux États-Unis, ancien compagnon de route de Martin Luther King, activiste communautaire et membre du conseil municipal d'Atlanta, devenu depuis 1986 membre du Congrès américain, est décédé ce vendredi 17 juillet à l’âge de 80 ans.

Cette icône de la lutte des Afro-Américains a mené durant sa vie une bataille acharnée contre la discrimination et l’injustice raciale, se faisant rouer à de multiples reprises et arrêter plus de 40 fois lors de protestations pour dénoncer les lois sur l'immigration et les violations des droits humains perpétrés par l'establishment blanc aux États-Unis. Il a même eu son crâne fracturé par la Police au cours d'une de ses manifestations ayant eu lieu sur le pont Selma en Alabama.Ce pont est devenu l'un des jalons les plus remarquables de sa lutte pour la justice politico-sociale aux États-Unis. 

« Aujourd’hui, les États-Unis déplorent la disparition d’un des plus grands héros de l’histoire américaine », a écrit la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, dans un communiqué sur Twitter:

@RepJohnLewis was a titan of the civil rights movement whose goodness, faith and bravery transformed our nation. Every day of his life was dedicated to bringing freedom and justice to all. pic.twitter.com/xMbfAUhLUv
Fils de métayers de l'Alabama, John Lewis a siégé au Congrès américain pendant plus de trois décennies, plaidant pour les causes qu'il défendait en tant que « Freedom Rider»

John Lewis a reçu la médaille de la liberté par le président Oba
ma le 15 février 2011 lors d'une cérémonie à la Maisob Blanche
Infatigable combattant contre la ségrégation, la discrimination et l'injustice dans le Grand Sud - problèmes qui ont refait surface avec une plus grande ampleur  à travers le mouvement « Black Lives Matter » , après le brutal meurtre de George Floyd aux mains de 4 policiers blancs  le 25 mai dernier.
  
Avec Martin Luther King Jr., il a été l’un des pionniers de la Marche sur Washington en 1963, un moment charnière dans le mouvement des droits civiques qui a conduit au passage des droits de vote pour les Noirs deux ans plus tard.

Lewis et Vivian: deux icones de droits
civiques sont partis le même jour.        
Son livre imagé, reflétant  les différentes phases de la lutte, a connu un immense succès lors de sa parution et pour lequel il a reçu un « National Book Award » en 2011. Barack Obama, le premier président noir élu du pays, lui a octroyé. le prix civil le plus élevé, la «Presidential Medal of Freedom»,  le 15 février 2011, lors d'une cérémonie à la Maison Blanche.Obama a déclaré à la nouvelle de sa mort: « Lewis, l'icône des droits civiques continuera à représenter un phare aux yeux de l'Amérique dans sa marche vers une union plus parfaite » 


Quelques images retrospectives de John Lewis
Une courtoisie de CNN

Lewis a été élu pour son 17e mandat en novembre 2018, il est mort suite à un diagnostic d'un cancer avancé du pancréa. Sa mort est survenue le même jour que celle d'un autre militant de droits civiques, le révérend Cordy Tindell aka C.T.Vivian qui était lui agé de 95 ans.

Herve Gilbert


Friday, July 17, 2020

Les portraits de Clinton et Bush décrochés du hall de la Maison Blanche

Les portraits de Bill Clinton et George W. Bush , les deux prédécesseurs
de Donald Trump décrochés de leur place d'honneur à la Maison Blanche.

Selon la chaîne américaine CNN, qui cite plusieurs témoins, les tableaux représentant les deux prédécesseurs de Donald Trump ont été remplacés à leur place d’honneur par deux présidents républicains ayant été élus voici plus d’un siècle, William McKinley, assassiné en 1901, et Theodore Roosevelt , qui lui a succédé. 

A la Maison-Blanche, la tradition veut que les portraits des présidents américains les plus récents soient les plus en vue pour les invités des évènements officiels.  

C’était encore le cas le 8 juillet durant la visite du président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador.

Depuis lors, les tableaux représentants Bill Clinton (démocrate, président de 1993 à 2001) et George W. Bush (républicain, président de 2001 à 2009) ont été déplacés dans une salle à manger rarement utilisée, qui n’est généralement jamais fréquentée par les visiteurs de marque.

Interrogée par l’AFP, la Maison-Blanche n’avait pas réagi vendredi soir.CNN relève que le président Trump avait l’occasion de voir ses deux prédécesseurs plusieurs fois par jour, lorsqu’il descendait de sa résidence privée ou lorsqu’il accueillait ses hôtes dans le hall d’entrée.

Le portrait de Barack Obama, auquel Donald Trump a succédé en 2017 et qu’il a accusé de tous les maux, y compris de « crimes », ne devrait pas être dévoilé au public lors d’une cérémonie officielle avant l’élection présidentielle de novembre, signe de l’estime que le milliardaire lui porte.

Sources combinées

Thursday, July 16, 2020

Devrait-on déboulonner les Papes racistes du Vatican?

Le Pape Nicolas V à l'origine de l'esclavage


Par: Max Dorismond

À la petite école, dans les cours de catéchisme, on nous apprenait, ou on nous faisait répéter en bons petits perroquets de toutes les couleurs que « Le pape est infaillible, son pouvoir lui vient de Dieu. Il ne peut se tromper…la-la-la… ». Il ne manquait que l’orchestre des anges et les musiciens célestes pour accompagner l’opéra. Quel salmanazar! C’était le début de notre totale aliénation spirituelle plombée par le syndrome de la validation blanche qui nous laisse avec une sensation d’inégalité.

De pareilles sornettes, tombées dans l’oreille de « petit nègre », en laissent leurs stigmates pour la vie. On croirait entendre un message divin. Surtout quand on répète que « l’homme est fait à l’image de Dieu ». Le mal était fait. Ces papes blancs aux yeux bleus étaient ses fils. Ce qui laisse notre âme d’enfant orphelin avec un curieux mélange de doute et d’étonnement, sans plus!

Ce n’est que plus tard, devenu adulte, en écoutant mon père, en lisant Voltaire et d’autres écrivains non inféodés, que j’ai pu découvrir qu’il y avait toutes sortes de papes : des assassins, des gredins, des voleurs, des pédés, des pédophiles, des incestueux, au point de dire en créole : « Yo té pran nou pap-pap1 ».

La traite négrière
Avec de tels dogmes pontificaux, avec ces préceptes pseudo-divins promulgués par ces bandits empourprés, le monde en devenir était parti du mauvais pied. En cautionnant la Traite négrière, en assurant la déculpabilisation des esclavagistes, en avalisant la rémission des pires péchés commis, la néantisation de la race noire était la finalité d’un complot multiforme.

Et même encore aujourd’hui, pour les fanatiques religieux, pour les radicaux ou les intégristes chrétiens, même avec cette tempête de dénonciations, écrites noir sur blanc, ces « célestes élus » ne peuvent se tromper en tant qu’envoyés de Dieu. Devant de telles inepties, permettez que j’emprunte un juron québécois à titre de défoulement, pour murmurer « Tabarnac!2 ».

Le Pape à l’origine du mal incurable qu’est le racisme systémique
En parlant de racisme, comment expliquer qu’un pape puisse donner une licence à des pays amis, à l’instar du Portugal, d’envahir un autre, de s’accaparer de ses habitants et de les mettre en esclavage. Et pourtant il se dit infaillible!

Non! Vous ne rêvez pas, c’est la réalité du Pape Nicolas V, un 8 janvier 1454. Il a remis à son ami, le Roi Alphonse V du Portugal, une bulle papale spéciale et signée : la Romanus Pontifex, lui octroyant droit de vie et de mort sur les nègres d’Afrique, des peuplades pacifiques qui ne demandaient qu’à vivre heureux. « Il avait le droit de conquérir, de vaincre les Sarazins (Africains), les païens…, de réduire leurs personnes en servitudes perpétuelles3 ». Ce fut un permis délétère qui a fonctionné comme un broyeur d’humanité dont toute l’Europe avait profité.

Ayant trouvé le bon filon pour remplir ses caisses, la chrétienté n’en resta pas là. Plus tard, avec les Borgia, la famille maudite de Rome, le vicaire de Dieu, Alexandre VI, de son vrai nom, Rodrigo Borgia, a élargi le gâteau avec l’ajout de l’Espagne dans le partage du Nouveau Monde, en 1494, par le traité de Tordesillas.

En définitive, l’Église catholique a pianoté sur la trilogie du registre négrier, « en coproduisant une idéologie de légitimation de la Traite et de l’Esclavage des Africains et de leurs descendants4 », en amplifiant la symphonie de la Malédiction de Cham, « tout en s’impliquant directement dans le partage des prédations négrières; en étant un bénéficiaire économique et confessionnel du commerce de la honte5. » À ce titre, elle s’activa, en tant que théoricienne et organisatrice du négoce, en gardant la main haute sur le business pour être un récipiendaire direct et temporel, ne s’oubliant pas au festin des prédateurs.

Les prêtres belges sur leur chariot et leurs esclaves au Congo
L’histoire a rarement noté cette dernière spécificité, soit le partage des profits résultant de cette « permission céleste ». Si le Vatican se révèle, de tout temps, l’un des pays les plus riches au monde, au point de vue d’actifs possédés, vous pouvez deviner l’origine de cette richesse occulte durant les 5 siècles de l’ensauvagement chrétien dans la traite négrière qui a eu des conséquences désastreuses sur la race noire. Et ce, jusqu’à aujourd’hui. La mort de George Flyod et de nombreux autres en sont encore le corollaire.

Il faut garder à l’esprit que l’Église, en général, possédait ses propres esclaves. Entre autres, le Pape Eugène IV, le 207e pape de l’Église catholique, apostolique, romaine, avait reçu dix spécimens des meilleurs esclaves parmi les premiers captifs attrapés par une expédition portugaise, menée par Nuno Tristan et Antam Gonsalves. Enfin, n’oubliez pas de réciter un chapelet pour les esclaves, qui travaillaient dans les Abbayes, les monastères et autres lieux de résidence des religieux, et soumis aux pires sévices6.

Devant le tollé soulevé par ce crime contre l’humanité, dans le monde moderne, l’Église et l’Europe se sont battues comme des démons déchaînés, pour justifier l’injustifiable et légitimer l’illégitime. À la Conférence contre le Racisme de Durban en septembre 2001, en entendant souffler le puissant vent d’exigences de reconnaissance et de réparation, elles ont soudoyé des prélats africains qui plaidaient une responsabilité africaine dans la Traite négrière. De l’argent et des titres pontificaux étaient promis pour faire valser les soutanes de ces petits négros, en carence de moralité et de personnalité, qui ont joué leur va-tout pour protéger, malgré vents et marées, une Église dégénérée.

Aujourd’hui, plusieurs voix s’élèvent pour demander réparations. Lisez ce texte  : 

Pie XII – le « Pape d’Hitler » qui en avait marre des Nègres 7

 Pape Pie XII
Un autre cas de racisme flagrant, plus près de nous, au XXe siècle, c’est celui du Pape Pie XII, surnommé le Pape d’Hitler, pendant la 2e Grande Guerre, pour n’avoir pas protégé les Juifs pendant la Shoa. Italien et germanophile, il était ambassadeur en Allemagne pendant 12 ans (1917-1929). En 2009, le pape Benoît XVI avait annoncé au monde l’ouverture des archives de ce pape raciste (1930-1958), pour étudier son cas et prononcer sa béatification8. Devant le tollé provoqué, surtout, par certaines organisations juives du monde entier, la décision a été renvoyée sine die.

Toutefois, ce qui m’intéresse le plus, c’est son racisme maladif envers les Nègres. Dans leur livre, « Et si Dieu n’aimait pas les Noirs – Enquête sur le racisme aujourd’hui au Vatican  », les auteurs Serge Bilé et Ignace Audifac ont mené une enquête exhaustive pour découvrir la vérité sur Pie XII, qui avait une aversion naturelle envers ces deux peuples, les Juifs et les Noirs.

Sous son règne, pendant la 2e Grande Guerre, quand les soldats américains, français et britanniques montaient à la défense de l’Italie, le bruit courait à Rome que les soldats noirs étaient des violeurs. Coûte que coûte, le mot d’ordre fut lancé, il fallait protéger les Italiennes contre ce fléau venu d’ailleurs, se déplaçant toujours le « sabre au vent », c’est-à-dire toujours en érection.

Et surprise sur prise, au final, on remarqua que c’était les étalons noirs, surtout les plus foncés, qui étaient très recherchés, et non le contraire, par toutes les « Saintes Nitouche » des endroits libérés. Ce fut la même chose qui arriva en Allemagne après la 1ère Grande Guerre (1914-1918). Beaucoup de petits mulâtres allemands ont vu le jour. Hitler les avait baptisés du nom de « bâtards de la Rhénanie », un territoire allemand, annexé par La France, où ces familles avaient été cantonnées. Sur ordre du Führer, au début de la 2e, ces couples hétérogènes et leurs descendants furent tous stérilisés ou fusillés au cours des premières victoires de l’Allemagne, après la réannexion sans combat de ce coin de pays. Voir la vidéo du dernier Noir chez les nazis : un Noir dans les camps nazis

Concernant Pie XII, avant la victoire des Alliés sur l’Italie et la pendaison de Mussolini, le commandement des forces étrangères fut estomaqué par l’ingratitude du Vatican . Le représentant de Saint-Pierre, le 26 janvier 1944, envoya son estafette, le cardinal Luigi Maglione, avec une note qui se lisait ainsi : « Le pape espère qu’il n’y aura pas de soldats de couleur au sein des troupes alliées qui seront déployées à Rome après la libération ».

Surpris et embêté, le quartier général refusa d’obtempérer à cet impertinent désir teinté d’un racisme flagrant. Étonné de la réception, Maglione, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, s’est empressé de souligner bêtement que « le Saint-Siège ne fixe pas de limite dans le degré des couleurs, mais espère que sa demande sera prise en compte ». Il faut ajouter, de surcroît, que non seulement les soldats afro-américains et antillais étaient interdits de cité, mais également les soldats marocains et algériens, c’est-à-dire, une grosse partie des troupes engagées dans la libération de la Ville Éternelle des mains des nazis.

Ainsi, la béatification de ce pape raciste est toujours dans l’eau trouble. Pourra-t-il être béatifié un jour? Nous ne sommes plus au temps des ténèbres, où seuls ces hommes à robes avaient le monopole de créer, de toutes pièces, uniquement que des « saints blancs ou caucasiens ». La donne a changé, à un point tel, que ces célèbres pontifes, qui ont divisé le monde par leurs stratégies grotesques dans le seul but d’asseoir leur ascendance mesquine pour mieux manipuler les sociétés humaines, ne méritent point d’avoir leur effigie ou leur statue nulle part, sous peine d’être déboulonnée, même au Saint-Siège!

Max Dorismond mx20005@yahoo.ca




NOTE
1 – « Yo té pran nou pap-pap » : expression créole signifiant que « On nous avait bien eu »
2 -  Tabarnac : Quand le Québécois s’énerve, toute la littérature religieuse passe par sa bouche au début de sa colère : Tabernacle devient « Tabarnac ». Le Christ devient « Criss ». L’ostie devient « Stie » etc. C’est la même chose pour un Haïtien avec le mot Tonnerre qui devient : « Ton-Nè ». Exemple : Tabarnac, tu m’emmerdes! Stie de crétin… Criss d’imbécile… Ces expressions grivoises peuvent exprimer aussi une satisfaction. Ex. : Stie qu’c’est bon! Tabarnac, c’est douce!
3 – Extrait de la lettre ou la Bulle papale de Nicolas V en 1454.
4 et 5 – Sources : AFRIKARA – Akam Akamayong /
6 – Source 2 : « Le péché du pape contre l’Afrique » (éd. Al qalam, Paris, 2002 de Assani Fassassi de la page 10 à 21).

8 – Béatification : C’est la 2éme étape avant d’être canonisé pour être sanctifié à la fin. Pie XII a été déclaré Vénérable. Mais son parcours douteux est parsemé de coquilles. Ce qui explique ce retard dans sa sanctification depuis son décès en 1958. Les 4 étapes pour être proclamé « Saint », c’est : la vénération, la béatification, la canonisation et la sanctification.

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Tuesday, July 7, 2020

Le nouveau Code pénal de Jovenel Moïse est un code de débauche, un code libéral, déclare Jean Renel Senatus

 Par Evens CARRIÈRE
Le nouveau Code pénal de Jovenel Moïse est un code de débauche, un code libéral, déclare Jean Renel Senatus
Le nouveau Code Pénal d’œuvre de Jovenel Moïse  est un code de la débauche,
un code de la libéralité, selon l'ancien parlementaire Jean Rénel Sénatus.              
Le parlement étant dysfonctionnel depuis le 13 janvier 2020, le Président de la République, Jovenel Moïse, à partir de cette date, dirige le pays par décret. Depuis deux mois, le gouvernement MOÏSE / JOUTHE adopte un ensemble de décrets. Le 24 juin 2020, un décret portant sur le code pénal haïtien a vu le jour. L’ancien Sénateur, Jean Renel Sénatus comme étant auteur d’une proposition de loi relative au code pénal et au code de la procédure pénale à la 50ème législature, a analysé le décret en le comparant à son Code Pénal qui a été proposé et rejeté au parlement.

Lors d’une intervention médiatique, ce mercredi 1er juillet 2020, l’ancien parlementaire qualifie le nouveau Code Pénal d’œuvre de Jovenel Moïse. Selon lui, c’est un code de la débauche, un code de la libéralité.

D’entrée de jeu, l’homme de loi explique ce que c’est le Code Pénal pour les non initiés en droit.
« Le Code Pénal est un livre contenant toutes les lois dictant les comportements que les citoyens (nes) doivent avoir au sein de la société. Le non respect de ces principes entraîne l’emprisonnement ou l’amende. On peut dire Code Pénal haïtien ou loi des interdits », indique Jean Renel Sénatus, avant d’ajouter que le Code Pénal haïtien date de 1835.

Depuis sous la présidence de René Préval, des travaux ont été déjà commencés pour la réforme du Code Pénal. J’ai été l’un des membres d’une commission en 2007 comme Me René Magloire, Me Thierry Mayard Paul et autres, travaillant à ce sujet au Palais National, raconte l’ancien sénateur de l’Ouest.
Pour ce qui concerne mon travail, poursuit Me Senatus, en tant que sénateur, j’avais consulté beaucoup de secteurs de la vie nationale, tels que : les médias, les religieux, les Magistrats assis et debouts, les criminologues, les associations paysannes, en vue d’entendre leurs points de vue à propos de plusieurs thématiques comme le viol, l’avortement, la zombification.

NOUVELLES NORMES DU NOUVEAU CODE PÉNAL

Aucune structure n’a été consultée pour l’adoption du décret de Jovenel Moïse. Ce décret qui légalise totalement l’avortement, qui réduit la majorité sexuelle à 15 ans en ses articles 275, 277, et 305, dénonce le professionnel de droit.
D’après l’ancien président de la commission Justice et Sécurité Publique du sénat, le nouveau code pénal du 24 juin 2020 permet l’inceste c’est-à-dire la relation sexuelle entre oncle et nièce, entre tante et neveu, entre cousin et cousine, sauf parent et enfant. Le viol sur mineur(e) qui était condamné à perpétuité est sanctionné maintenant d’un emprisonnement de 15 à 20 ans, au regard de ce dit document, fait savoir Jean Renel Senatus.
L’article 384 du nouveau code pénal reconnaît tacitement la prostitution infantile. Suivant cette disposition, la prostitution occasionnelle remplace le viol, si on laisse croire l’analyse de l’avocat. La bestialité, qui est le fait par une personne d’entrer en relation sexuelle avec un animal est punie par cet instrument juridique sauf si une personne contraint une autre de le faire par la force. Seul l’agresseur sera sanctionné, explique-t-il.
N’importe quel enfant peut boire de l’alcool, seulement la consommation habituelle et excessive est punie selon les dispositions de l’article 468 et suivant, souligne l’ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince.
« Les peines à l’égard de la discrimination concernant l’orientation sexuelle sont renforcées, suivant l’article 208 du nouveau code pénal. À partir de l’article 262 de ce même code, les juges peuvent être sanctionnés pour discrimination religieuse, raciale et celle relative à l’orientation sexuelle, en cas de déportation d’une affaire pour l’un de ces motifs », mentionne Jean Renel Senatus.
Il convient de souligner que le nouveau code pénal contient 1 036 articles et il va entrer en vigueur après 24 mois d’après son article 1 030.
Evens CARRIÈRE, Journaliste
Tel: (509) 37 05 00 12
Email: CARRIEREEVENS@yahoo.fr

La Cour suprême des États-Unis donne tort aux « grands électeurs déloyaux »


Tous les citoyens américains en âge de voter peuvent exercer leur droit de vote lors de l'élection présidentielle, mais ils ne choisissent pas directement le chef d'État et son colistier.

Un État a le droit d’obliger ses grands électeurs à respecter le vote populaire de cet État lors de la désignation du président, a statué lundi le plus haut tribunal américain.

La décision, l'une des rares prises à l'unanimité, vient ainsi limiter l'indépendance des membres du Collège électoral, à quatre mois du scrutin présidentiel.

Tranchant en faveur du Colorado et de l'État de Washington, qui étaient au centre du litige, le tribunal a de plus statué qu'un État pouvait punir les grands électeurs rebelles ou nommer quelqu'un d'autre à leur place.

Les tribunaux inférieurs qui avaient examiné le dossier étaient arrivés à des conclusions contradictoires.

Plusieurs États voulaient que la Cour règle la question, advenant la possibilité que les résultats de novembre soient suffisamment serrés pour que l'issue de l'élection soit déterminée par ceux qui sont surnommés les «grands électeurs déloyaux».

«Le texte de la Constitution et l'histoire de la nation permettent tous deux à un État de faire respecter l'engagement d'un grand électeur de soutenir le candidat à la présidence de son parti – et le choix des électeurs de l'État», a écrit la juge Elena Kagan, qui a rédigé la décision.

Un État qui oblige ses électeurs à respecter «le vote de millions de citoyens [...] agit en conformité avec la Constitution et avec la confiance d'une nation dans laquelle nous, le peuple, gouvernons», a-t-elle expliqué, faisant référence au préambule de la Constitution.

Le juge Clarence Thomas est parvenu à la même conclusion que ses collègues, invoquant cependant les principes généraux du fédéralisme.

Les représentants du Collège électoral des États qui ne les soumettent pas à une obligation légale demeurent cependant libres de voter comme bon leur semble.

Dans l'histoire du pays, il est arrivé 180 fois que le vote populaire dans un État ne soit pas respecté, soit pour la présidence, soit pour la vice-présidence, a admis la juge Kagan, citant un argument de ceux qui contestaient l'imposition du vote par un État en faveur du candidat gagnant dans cet État.
Il s'agit cependant d'une pratique marginale qui n'a jamais risqué d'avoir un impact sur les résultats, a-t-elle souligné, rappelant qu'il y avait eu 23 000 votes de grands électeurs.

Plus du tiers des votes rebelles se rapportent en outre à un seul événement, soit l'élection de 1872, marquée par la mort d'un candidat après le scrutin, survenue avant que le Collège électoral n'ait pu se rencontrer, a ajouté la magistrate.

La Cour a d'ailleurs reconnu que la perspective de la mort d'un candidat soulevait des enjeux importants.

«Parce que la situation ne se présente pas devant nous, rien dans l'opinion [de cette Cour] ne devrait être interprété comme une permission accordée aux États pour lier les grands électeurs à un candidat décédé», a averti la juge Kagan.

Une complexité du système électoral
Le dossier portait sur une des complexités du système électoral américain : l'élection du président par un collège de grands électeurs désignés par chaque État en fonction du vote des citoyens.
Dans 48 des 50 États, le candidat ayant obtenu le plus de votes dans cet État rafle toutes les voix des grands électeurs.

Trente-deux des 50 États ainsi que le District de Columbia ont des lois obligeant les représentants du Collège électoral à voter en conformité avec l'engagement qu'ils ont pris. Quinze d'entre eux prévoient des dispositions supplémentaires à l'endroit des grands électeurs rebelles, soit le fait de les remplacer ou de leur imposer des pénalités financières.

Le Nebraska et le Maine départagent leurs grands électeurs en se fondant en partie sur le vote exprimé dans l'État et en partie sur celui exprimé dans les districts.
En 2016, cinq grands électeurs sur 538 ont refusé de voter pour la démocrate Hillary Clinton bien qu'elle ait remporté la majorité des suffrages dans leur État, et deux se sont détournés du républicain Donald Trump.

Certains avaient ensuite été punis par les États du Colorado et de Washington et deux avaient contesté leur sanction – une amende de 1000 $ pour l'un, un retrait des fonctions de grand électeur pour l'autre – au nom de leur «liberté de vote».

Même si ces défections n'ont jamais eu d'incidence directe sur l'issue des scrutins, plusieurs magistrats de la Haute Cour s'étaient inquiétés pendant l'audience du risque de «chaos» si les grands électeurs déloyaux faisaient basculer une élection.

Si un vote populaire donne une très courte victoire à un candidat, il pourrait y avoir des campagnes concertées pour changer le résultat en influençant certains grands électeurs, avait notamment souligné le juge conservateur.

Source: Samuel Alito/ Radio-Canada


Le rôle de l’anus dans le pouvoir politique

L’imposition de l’homosexualité dans les pays du Tiers-monde: le cas d’Haïti


Assez souvent sans qu’on s’en rende compte le secret des grands enjeux politiques se joue dans les lits et plus précisément dans l’anus. L’enculage est une pratique politique vieille de plus de deux mille ans. Dans la Rome Antique, l’anus servait un grand rôle dans la prise et le maintien du pouvoir politique puisque les Romains pratiquaient l’homosexualité à vive voix. Si aujourd’hui, les acteurs politiques tendent à rationnaliser la politique, les voies et moyens pour arriver à la prise de pouvoir, il reste un fait certain que la sexualité en demeure un aspect important. Nous n’allons pas faire tout un cours sur la sexualité et l’homosexualté, mais nous voulons tout simplement faire comprendre aux jeunes Haïtiens que tout se qui brille n’est pas or et les expliquer comment l’anus aujourd’hui joue un rôle prépondérant dans le pouvoir politique, et faire un rappel comment des leaders politiques ont joue sur les pratiques massissiques liées à des pratiques religieuses pour asservir leurs frères et jouir de leur pouvoir politique. François Duvalier est l’un des premiers massissis connu de notre temps qui utilisait l’anus pour asseoir sa domination politique. Dans le cas de François Duvalier, il suivait un courant dans le vodou haïtien qui veut que l’on apprivoise sa proie via la domination sexuelle. Les politiciens qui sont versés dans l’ésotérisme pratiquent le Kundalini qui est la magie sexuelle.



De François Duvalier à Jovenel Moise, plusieurs présidents ont été soit massissi en étant adeptes du vodou et de l’ésotérisme qui ont pratiqué le kundalini, en d’autres termes qui ont servi de l’anus pour apprivoiser les plus faibles et étendre leur pouvoir politique. Jean Claude Duvalier fût massissi et tout son cercle le savait. Michel Martelly est un massissi notoire et ce n’est un secret pour personne qu’il maitrise ses collaborateurs via l’anus. La raison qui me pousse à intervenir sur ce sujet très sensible vient du fait que durant ces sept dernières années, j’ai reçu des informations de premières mains sur des camarades de promotion et d’école qui sont entrés en politique et qui sont devenus massissis. Je les ai questionnés, j’ai questionné des proches et j’ai pris du recul pour observer l’espace politique haïtien. A l’heure actuelle, nous pouvons dire sans ambages qu’une grande majorité de politiciens haïtiens, surtout les plus connus et les plus en vue font usage de leur anus pour asseoir leur carrière politique. Et, ceci n’est pas une pratique exclusive à Haïti. Depuis une dizaine d’années, l’imposition de l’homosexualité dans les pays du Tiers-Monde bat son plein. En Haïti, pendant ses dix dernières années, on a assisté à la montée en force des homosexuels dans toutes les sphères de la vie nationale. Avec Michel Martelly, musicien dévergondé et massissi, les homosexuels ont ressenti pour la première fois qu’ils étaient vraiment en contrôle. Ce n’est pas sans raison que cette semaine la loi sur l’interdiction du mariage gay soulève un tollé au parlement haïtien où il y a plusieurs parlementaires massisssi qui soutiennent cette loi, mais qui refusent de s’afficher. Le groupe 220 est ce fameux groupe de lobby qui pousse l’agenda homosexuel et massissique en Haïti.

Nous voulons dire à tous que les homosexuels et les efféminés ont toujours vécu en Haïti sans être inquiétés. Dire qu’on maltraite les homosexuels, c’est mentir sur une population assez tolérante et accueillante qui a toujours embrassé les plus faibles. Aujourd’hui, la majorité des Haïtiens finissent par réaliser que ce sont leurs bourreaux, les hommes d’affaires, les hommes et femmes politiques, la Communauté Internationale qui veulent leur imposer l’agenda massissique, ils réagissent avec vigueur. Et, si ces acteurs persistent, on peut déboucher sur de la violence sensée. Est-ce que les jeunes Haïtiens savent qu’il y a trois façons de réussir en politique en Haïti : 1- Etre massissi, lesbienne ou prostitué ; 2- Faire partie du réseau ésotérique et criminel ; 3- Accepter d’être partie prenante des pratiques de corruption. Ce n’est pas sans raison que le pays est livré à la médiocrité, que nos politiciens choisissent l’inaptocratie comme système politique. On veut réduire le peuple haïtien à l’état bestial. Si les nantis et les hommes politiques pratiquent l’homosexualité par pur plaisir et pour obtenir le plein pouvoir politique, on force les gens du peuple à épouser ces pratiques pour les asservir et pour les porter à défier le Dieu créateur de toute vie. Il y a un courant ésotérique actuellement qui se cache derrière le concept de laïcité qui n’a rien à voir avec l’athéisme pour blasphémer le nom de Dieu et promouvoir l’inacceptable. De nombreux jeunes, surtout des universitaires vous disent qu’on ne doit pas parler de Dieu dans les espaces publics. Mais, ils oublient ou ignorent que l’égrégore national haïtien qui a favorisé l’indépendance est fondé sur le Christianisme comme il est présenté dans la Sainte Bible. Ils oublient et ignorent que le vodou que nos pères fondateurs pratiquaient n’avait rien à voir avec la sorcellerie (pratiquée aujourd’hui dans le vodou haïtien) et des esprits malins. Ils ignorent que la prière de Boukman est cette prière qui a servi de pacte ou ciment entre le Créateur de tout souffle et nos ancêtres, pères fondateurs. J’ai eu la chance de côtoyer pendant plus de trois années, des prêtres catholiques dont les fameux Antoine Adrien, Max Dominique et William Smarth. Ils m’ont expliqué que les pères fondateurs furent des croyants et ont authentifié la prière de Boukman.

Durant le quinquennat de Michel Martelly, la politique haïtienne était réduite à une peau de chagrin. La déchéance, a certes commencé avec les militaires et les lavalassiens, mais le coup fatal a été donné par le massissi en chef Michel Joseph Martelly. Etre gay ou homosexuel regarde la personne qui pratique l’homosexualité, mais quand cette personne laisse son espace privé pour faire la promotion de sa pratique et l’imposer à d’autres qui n’ont pas le pouvoir d’achat, c’est là qu’on est en présence d’un danger social. Avec la pullulation des ONG en Haïti, le massissisme a gagné du terrain. Les étrangers qui sont entrés au pays pour monter des ONGs sont pour la plupart homosexuels et avec la force de leur argent, ils ont apprivoisé de nombreux jeunes haïtiens. On peut parler de laïcité à longueur de journée, mais la vérité demeure que le peuple haïtien est attaché à son Dieu créateur et à son fils Jésus-Christ, le modèle par excellence qui rejettent les pratiques massissiques. D’après une étude que j’ai moi-même réalisé en 2015, il est conclu que quand on est massissi et lesbienne en Haïti, les avenues du pouvoir sont ouvertes à soi. Un ami Congressman américain avec lequel j’ai de bons rapports m’a rapporté que le Département d’Etat avait plusieurs programmes pour mettre en exergue les massissi en Haïti. Je dois rappeler à tous malgré que le massissisme et l’homosexualité utilisent l’anus, mais il y a une nuance. Un massissi est vicieux qui choisit d’utiliser son anus pour arriver à une fin sans pour autant qu’il ait de l’attirance pour le même sexe. Un homosexuel par contre est naturellement attire par le même sexe. C’est génétique et émotionnel. En Haïti, la majeure partie des personnes qui font usage de leur anus pour faire le sexe sont des massissi. Un autre facteur très important, les massissi sont très actifs sexuellement. Ils ont des tas de manman pitit et ont des rapports sexuels fréquents avec des femmes. Ils sont massissi parce qu’ils veulent avancer leur agenda politique et économique, mais ils n’ont aucune attache émotionnelle.

Nous savons que le sujet de l’homosexualité et du massissisme est tabou en Haïti. On refuse d’en parler. Et, pourtant c’est un mal qui ronge notre société. Les massissi sont violents et arrogants. Ils utilisent leur influence politique et économique pour abêtir les autres. Quand vous voyez de jeunes universitaires rejeter Dieu et vous parlent de laïcité, commencer par questionner leur appartenance à des cercles ésotériques et leurs accointances avec des massissi. L’Haïtien vit avec son Dieu, son Granmèt est dans son cœur. La Communauté Internationale utilise la privation pour forcer le peuple haïtien à embrasser l’agenda massissique, mais le peuple haïtien est plus que résilient, il finira par s’opposer violemment à cet agenda diabolique. Dans un prochain article, nous mettrons en exergue comment l’église catholique a poussé l’agenda homosexuel et massissique depuis 152 ans, après la signature du Concordat de 1865. La majorité des homosexuels et lesbiennes haïtiens ont été des élèves des écoles congréganistes. Cette pratique diabolique a perduré dans les écoles catholiques pendant plus d’un siècle et demi. Aujourd’hui, le pays est pourri. Nous arrivons à une phase de non-retour. Les jeunes haïtiens n’ont qu’une seule alternative : Renforcer leur capacité de résilience en cherchant la présence de Dieu et en se formant intellectuellement en utilisant les ressources disponibles sur l’internet et dans les livres. Si tu es jeune, et tu veux faire la différence, tu n’as qu’a prier le créateur de tout souffle afin qu’il guide tes pas. Le pouvoir politique en Haïti est contrôlé par des chenapans, des corrompus et des esclaves de sens. Le politicien typique haïtien s’il n’est pas massissi est un esclave de sens qui a plusieurs manman pitit et des progénitures qu’il feint d’ignorer. Aujourd’hui, la société civile doit prendre son courage à deux mains pour questionner les pratiques courantes consistant à engrossir une femme et décider de ne pas prendre soin de l’enfant. Les familles monoparentales croissent à un rythme vertigineux. Imaginer un homme politique avec dix manman pitit, comment peut-il être honnête et sérieux.

L’anus a un rôle prépondérant dans le pouvoir politique haïtien. Pour devenir chef en Haïti, il faut accepter de se mettre en califourchon. Les massissi avancent à grands pas avec leur projet de massissification de la société haïtienne. On peut ignorer ce message, mais la réalité reste et demeure qu’après le passage de Michel Martelly au timon des affaires, la déliquescence est plus que jamais une réalité que nous vivons et les esclaves de sens sont plus en vogue. Les massissi et les lesbiennes font la loi en Haïti avec le support inconditionnel de la Communauté Internationale, principalement les Etats-Unis d’Amérique où le mariage gay est officialisé. Nous, les jeunes Chrétiens, devrions prier pour que Dieu puisse nous protéger et tracer la voie pour nous dans cette société sodomeetgomorrhisée. Je continuerai à psalmodier le nom de mon Dieu, car il est vivant et fidèle. Je souffre avec les jeunes vilipendés d’Haïti qui n’ont pas d’autres choix aujourd’hui que de devenir sorciers, voleurs et dilapidateurs de fonds public, méchants et/ ou massissi pour gagner leur pain en politique. Le peuple haïtien doit retourner vers son Dieu créateur. Voilà pourquoi nous lançons quatre journées de prière le 14, 15, 16 et le 21 Aout pour demander à Dieu de prendre Haïti sous son contrôle afin que ce pays puisse être libéré des mains des thuriféraires satanistes lucifériens. 

Un jour ou l’autre, les Haïtiens finiront par me comprendre et me donneront raison. Dieu est un dieu fidèle et il tient toujours ses promesses. Haïti sera libérée et prendra sa place dans le concert des grandes nations. Osons espérer !

Kerlens Tilus Snel76_2000@yahoo.com
Futurologue/ Templier de Dieu
Tel : 631-639-0844

QUE VEULENT LES HOMOSEXUELS EN SOMME?

Président Jovenel Moïse signe un décret légalisant totalement l’avortement,qui
réduit la majorité sexuelle à 15 ans en ses articles 275, 277, et 305,  dénonce       
l'ancien sénateur Jean Renel Sénatus                   .                                                  

Par Me Maurice CELESTIN-NOEL LECHAPEAUTEUR 

Haïti, un pays foncièrement religieux, fortement guidé par d'inflexibles traditions et "véhiculé" par d'innombrables tabous, se trouve depuis quelques jours en proie à des polémiques très enflammées suscitées par des ajouts apportés à notre code pénal. À la va-vite, le Président de la République, pour des raisons inavouées a cru bon, par décret, dans un flot de décrets tombant comme dans une tempête de neige, d'apporter des nouveautés dans ledit code pénal. Sans prêter attention à la mentalité haïtienne, sans faire cas des us et coutumes du peuple, sans le consulter, comme par un coup de massue, il a fait naître une situation qui obtient l'unanimité contre son gouvernement déjà fortement impopulaire, profondément décrié. 

On se demande pourquoi il a mis le doigt dans cette plaie malodorante? Un sujet tabou. Un plat indigeste. En effet l'homosexualité est considérée comme un châtiment, une honte pour les familles possédant des enfants frappés de ce mal. Avec le temps et l'accès aux informations, grâce à la magie de la technologie moderne, une certaine tolérance de la question commence à s'installer dans le corps social. Pianissimo, les lectures, le visionnement des vidéos, les interactions sociales sont pour beaucoup dans l'acceptation des cas qui se font de plus en plus connaître. Timidement. Mine de rien, les pédés et les lesbiennes prennent de l'espace. Ils se font sinon accepter du moins tolérer.  Ils se trouvent une petite place sous le soleil d'Haïti pour se réchauffer et survivre. La mondialisation aidant, ils s'affranchissent même. Certains, à la limite, arrivent jusqu'à  déranger par leur excentricité. De tout temps, il était dit qu'ils et elles occupaient les grands couloirs de l'administration publique, des studios de beauté, même des églises et des établissements scolaires. Mais cela restait au niveau des "on dit". Cependant, toujours est-il que leur mode de vie, que leur fonctionnement n'étaient pas à l'image de ceux et de celles qui vivaient au temps de nos grands parents. De nos jours, comme je l'ai dit, ils ne sont plus marginalisés, ils ne font plus l'objet de profilage. Ils mènent leur vie sans être inquiétés au point que toute la population et même certains d'entre eux se demandent pourquoi monsieur Jovenel MOÏSE croit devoir presser sur l'accélérateur et accorder le droit de mariage entre personnes de même sexe? A-t-il reçu un ordre? Est-ce une stratégie électoraliste? Ce monde-là serait-il assez puissant pour jouer un rôle important dans la prochaine lutte électorale? En tout cas, on est à se poser toutes sortes de questions.  Serait-ce, enfin, pour jouer à la vedette ou créer la diversion? Nul ne sait. L'essentiel, le coup est parti. La cible est où? On attend pour savoir. 

Dans l'intervalle, il y a lieu de se poser une dernière question de savoir si le Président aurait reçu une sévère injonction, une incontournable mise en demeure, s'il aurait subi une pression de la part de l'association internationale des homosexuels, une association qui couvre le monde entier. Une puissante association dont la solidarité entre les membres est étonnamment inébranlable. 
  
Mais quoiqu'il en soit, le pouvoir doit s'attendre à faire face à une autre branche d'opposition très solide qui réunira même un nombre imposant de ses partisans. L'acte n'était pas bien pensé. Le coup n'était pas bien calculé. La concertation n'était pas au rendez-vous. Pour cela, on doit s'attendre à des conséquences regrettables. Improviser et aller trop vite en besogne ne vont jamais sans contrecoups.  Monsieur MOÏSE, à bien considérer, commet trop souvent les mêmes fautes. Il est trop primesautier et déploie trop rapidement ses ailes de néophyte. François Duvalier disait que "l'on ne doit pas précipiter les événements car en le faisant, on risque de se casser la cheville." Souvent on doit laisser aller les choses sur les pas du temps. Laisser au temps le temps de trouver des solutions aux problèmes qui paraissent insolubles. Les homosexuels, pourquoi sont-ils si pressés. En somme, cet empressement est-il de leur côté ou de celui de monsieur MOÏSE? De toutes façons, il y aura toujours lieu de trouver un terrain d'entente et de conciliation. Les québécois disent "qu'il y a toujours moyen de moyenner." S'ils vivent en communauté, il y a possibilité pour eux de protéger leurs biens acquis durant leur vie à deux. Ce n'est pas nécessairement par le mariage. Ils peuvent prendre des dispositions légales autres. Ils ont le droit de se présenter chez un notaire et opter pour la création d'une société légalement constituée à même de protéger, de garantir leurs intérêts. En cas de séparation, ce qui s'apparente à un divorce, le partage des biens se fera avec aisance suivant les clauses du contrat. Ainsi donc,  à part le bonheur que procurent les apparences du mariage entre hommes et femmes, la société légale dûment enregistrée chez le notaire offre autant de garanties aux partenaires de même sexe  ayant des intérêts communs et vivant en communauté. Et, s'agit-il de l'aspect cérémonial: qu'est-ce qui empêche donc les nouveaux associés de réunir leurs amis pour une soirée festive au cours de laquelle sera sablé le champagne alors que de beaux discours seront prononcés.
  
Lesbiennes et pédés, n'allez pas sur le chemin tortueux et dangereux tracé par Jovenel MOÏSE qui aime jouer à la vedette. Vous risquez de vous briser l'astragale.

"Il y a toujours moyen de moyenner" 

Me Maurice CELESTIN-NOEL rmaurice.celestin@gmail.com

LECHAPEAUTEUR