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Tuesday, August 13, 2019

Max Dorismond ou la passion dans l’écriture (Part-1)

Par Lemarec Destin

Max Dorismond, auteur:
Des mots pour conjurer nos maux
Les astres semblent avoir été alignés pour que la fête soit belle en cet après-midi du 13 juillet dernier : ciel bleu d’un horizon à l’autre, soleil radieux, pas agressif pour un sou, petit vent léger qui rafraîchit l’air, aucune menace de pluie ou d’orage, météo parfaite. Comme l’a écrit très justement l’auteur dans un de ses textes : « …c’est le temps béni pour faire le plein en capitalisant sur ce désir fou de revoir l’autre que l’hibernation avait écarté de la route », (p.155). Bref, c’est ce temps-là qu’il faisait à Montréal le jour où, dans l’après-midi de la date prévue, l’auteur avait convié le public, ses lecteurs montréalais d’Haïti-Connexion, ses amis, ses parents et connaissances au lancement de son livre au titre assez chargé merci : « Des mots pour conjurer nos maux ». Il fallait voir ça. Ils étaient nombreux à se présenter au local de la Maison d'Haïti où, le moment venu, après les présentations d’usage et une prestation du saxophoniste Marcel Cost sur des airs connus, un Max tout en verve expliquait à l’assistance, avec moult détails, les raisons qui l’ont conduit à produire finalement cet ouvrage.

Dans la salle, chacun avait un, deux et parfois trois livres en main pour fins de signature : un cadeau peut-être ou pour des amis retenus ailleurs qui demandaient de leur rendre ce petit service. Du même souffle, est-il superflu de souligner la présence remarquée de plusieurs Jérémiens et Jérémiennes très connus de Montréal, d’Ottawa et même des États-Unis à cette vente signature. À ce propos, nous ne pouvons passer sous silence celle d’un autre Jérémien,  Hervé Gilbert, Directeur général adjoint d’Haïti-Connexion Network, venu d’Orlando pour la circonstance. Cette nombreuse présence, entre autres, de tant de fils et filles de la ville de la Cité des poètes, avait sans doute ravi l’auteur, connaissant son attachement quasi maladif pour ce coin de terre qui l’a vu naître et à tout ce qui s’y fait. Cette particularité manifeste me faisait penser qu’il n’y manquait cet après-midi-là que Ti Amélie!

Max Dorismond 
(Maison d'Haïti, 13 mai 2019)
Revenons maintenant à l’ouvrage proprement dit et à l’accueil que lui a réservé le public. Enthousiaste! C’est, à mon avis, le maître-mot qui traduit le mieux ce que nous avions vu cet après-midi du 13 juillet au local de la Maison d’Haïti de Montréal. À la réception du livre, les premières minutes sont généralement consacrées à l’exploration du produit, à son « épluchage », à un survol rapide, question d’avoir une idée sommaire de son contenu. On feuillette les pages avec empressement ou par simple curiosité, s’arrêtant parfois sur un ou deux titres qui accrochent la vue au passage ou encore sur tel autre présentant un quelconque intérêt pour ces « lecteurs pressés ». Entretemps, un coup d’œil circulaire dans la salle m’avait permis de constater que rares étaient ceux qui ne se prêtaient pas à cet exercice, ce qui dénote, ma foi, la faveur de l’assistance à la toute nouvelle parution de Max Dorismond. Pendant ce temps, en avant de la salle l’auteur accélérait la cadence des signatures afin de satisfaire la longue file d’invités qui, livres en main, attendaient leur dédicace.

Le couple Lemarec Destin
(Maison d'Haïti, 13 mai 2019)
Par ailleurs, la lecture complète « Des mots pour conjurer nos maux » nous révèle des dimensions insoupçonnées de la structure du livre et la qualité du travail qui y est investi. Au premier abord, on est littéralement frappé par l’abondance de textes d’une très grande richesse qui composent le contenu de l’œuvre. Ils sont au nombre de soixante-quinze, s’étendant sur plus de trois cents pages. C’est du stock, s’écrierait l’autre. En même temps, on se demande, non sans un certain étonnement, comment l’auteur a-t-il pu réussir un tel tour de force de colliger cet ensemble disparate d’articles en le dotant d’une structure intelligible. À cet égard, il est sans doute utile de faire remarquer que pour aérer le livre et faciliter la lecture, l’auteur a eu l’intelligence de séquencer les articles en blocs de textes qui sont d’ailleurs d’une grande richesse de contenus, de clarté dans les propos et des phrases qui s’adaptent au type de narration appropriée.  Ce travail minutieux de composition et d’organisation de la matière transforme en un tout cohérent ce qui aurait pu être dans la réalité une longue suite d’articles. C’est véritablement un ouvrage préparé de longue main.

 Lire (Part 2)  

4 comments:

  1. J'ai grand soif de lire la suite...

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  2. Aucune surprise ! Depuis le lycée F.D. de Jérémie,dans les années 60, Il avait déjà la la manière et l'art de le dire...

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  3. Max cela me fait plaisir de penser a moi je lis tes écrits quand trois intellectuels se regroupent pour écrire cela fait des flammes continues le seul qui manque c Jean Claude Fignolé monsieur Cavé le remplace avec brio

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  4. ...... BRAVO MAX Enfin il a eclate ce ballon de NOSTALGIE qui cherchait depuis longtemps une consolation et la retrouvee dans LES MOTS pour CONjURER nos MAUX On pourrait meme dire Pour CONSOLER nos maux . Merci on pourra mieux dormir en lisant un chapitre chaque soir , ce sera notre breviere de militant exile . Jn LE CAPITAINE

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