Pages

Pages

Wednesday, February 8, 2023

Le deuxième discours de Joe Biden sur l'état de l'Union

Joe Biden promet de finir le travail 

Le président Joe Biden a prononcé mardi soir son deuxième discours sur l'état de l'Union. Face à un Congrès divisé, il a tenté de faire passer un message d'espoir, en disant  aux républicains qu'il veut travailler ensemble au lieu de "se battre pour le plaisir de se battre.

M. Biden a cherché à établir un lien avec les Américains en abordant divers problèmes ayant un impact sur la classe moyenne. Les soins de santé et l'économie ont été au cœur de son discours, alors qu'il préparait le terrain pour une réélection prévue en 2024. M. Biden a également attiré l'attention sur la réforme de la police, les anciens combattants et les infrastructures. Les tensions ont parfois augmenté dans la salle de la Chambre lorsque certains républicains l'ont chahuté au sujet des réductions de dépenses, mais le président n'a pas semblé ébranlé. 


Le retour du “Made in America”, et des "emplois bien rémunérés" : Joe Biden, qui envisage de se représenter en 2024, a tenté, mardi 7 février, devant le Congrès, d'insuffler un message d'espoir et de prospérité économique, à une Amérique morose.


À la peine dans les sondages, Joe Biden a joué la carte du pragmatisme, faisant l'étalage - dans les détails les plus précis - de ses grands projets de loi censés ramener ces emplois en Amérique, améliorer la vie des seniors, supprimer les frais bancaires abusifs...


Président Biden dans la chambre des représentants

Visiblement à l'aise depuis le perchoir de la Chambre des représentants, un Joe Biden combatif s'est même payé le luxe d'ironiser sur les républicains, partisans d'une orthodoxie budgétaire, qui ont plus d'une fois hué son discours. "Laissez-moi vous dire, j'aime convertir les gens" à mes idées, s'est-il amusé.

"L'âme" de l'Amérique

Face aux parlementaires, le démocrate a aussi réclamé de pouvoir "finir le travail", en concrétisant les promesses qui l'ont porté à la Maison Blanche : guérir "l'âme" de l'Amérique et "unifier le pays". Quitte à faire des promesses irréalisables avec une majorité républicaine à la Chambre : l'interdiction des fusils d'assaut "pour de bon", une "taxe minimale" sur les milliardaires.... 


Car sur cette grande allocution annuelle de politique générale, par laquelle tout président américain remplit son obligation constitutionnelle d'informer le Congrès, plane déjà la perspective de la présidentielle de 2024.


La liste des invités de la Maison Blanche en donne un aperçu. Sont présents dans l'hémicycle les parents de Tyre Nichols, jeune homme afro-américain mort après avoir été passé à tabac par des policiers à Memphis ; un couple de lesbiennes ; et une Texane qui a failli mourir des suites d'une fausse couche, les médecins ayant refusé de la traiter de peur de violer une loi limitant l'avortement.


Les États-Unis sont "en meilleure position que n'importe quel pays dans le monde" pour relancer leur économie, malgré les effets de la guerre en Ukraine et du Covid-19, a assuré le président américain dès le début de son discours sur l'état de l'Union.


Pour cette traditionnelle allocution de politique générale, Joe Biden a promis devant les parlementaires d'œuvrer pour les "oubliés" de la croissance.  "Durant des décennies, la classe moyenne a été écrasée", a-t-il déploré. "Les emplois bien rémunérés partaient à l'étranger, les usines fermaient", a-t-il énuméré.  "Je me suis présenté pour vraiment changer les choses, pour être certain que l'économie fonctionne pour tous afin que chacun puisse être fier de ce qu'il fait", a-t-il déclaré.


Visiblement à l'aise depuis le perchoir de la Chambre des représentants, un Joe Biden combatif s'est même payé le luxe d'ironiser sur les républicains, partisans d'une orthodoxie budgétaire, qui ont plus d'une fois hué son discours. "Laissez-moi vous dire, j'aime convertir les gens" à mes idées, s'est-il amusé.


Rare manifestation d'unité dans une Amérique extrêmement divisée : l'entrée de Joe Biden dans l'hémicycle a été, à quelques exceptions près, saluée par une ovation debout.


"Déclin"

Tout au long de son allocution, le dirigeant a tenté d'aborder des sujets susceptibles de mobiliser les Américains, qui, selon les sondages, ne veulent pas d'un second match entre lui et Donald Trump en 2024.


Déjà en campagne, le milliardaire républicain se présente en homme providentiel, seul capable de sauver l'Amérique d'un "déclin" généralisé. Et commentait mardi en direct le discours de Joe Biden sur son réseau social, Truth Social. "Il a l'air très énervé, crie dans le micro, alors qu'il tente d'être conciliant" a-t-il moqué. L'ancien président veut capitaliser sur la réelle déprime de la première puissance mondiale.


Mardi, Joe Biden a au contraire voulu se donner le rôle d'optimiste en chef. Il a assuré que la démocratie américaine, bien que "meurtrie" comme l'a montré le 6 janvier 2021 l'assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump, restait "préservée et inviolée."


Peu de temps après son discours, Sarah Huckabee Sanders, gouverneure de l'Arkansas, a présenté la réfutation du GOP dans un discours combatif qui contrastait fortement avec Biden et sa politique.


Sources combinées

1 comment:

  1. prophetebendjyemmanuel@gmail.com +(509)38967726 nom prophete prénom bendjy Emmanuel j'abite haïti message se j'aimerais sponsor pour programmer biden pour ede ma famille thank toi

    ReplyDelete