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Thursday, October 25, 2018

L’international possède la liste des Petro Cari-beurres

L’ONU n’attend qu’un feu vert de la MINUJUSTH pour les coffrer 

Pour ceux désireux d'entendre la version audible  de l’article, cliquez sur  le player sound cloud ci dessous:

Par Max Dorismond


Après le 11 septembre 2001, Big Brother voit le terrorisme partout.  Depuis cette date fatidique, le monde est  devenu frileux. Tout est suspect. Avec détermination, les terroristes se lancent à l’assaut des nations de leurs supposés exploiteurs. L’heure, selon eux, de l’auto-sacrifice a sonné pour venger l’offense séculaire.

Conséquemment, toute une panoplie de services de renseignements, de gadgets électroniques pour la protection civile, ont été imaginés, créés et déployés partout.

Dans les feux croisés de leurs jumelles, ils remarquèrent un petit pays où l’État a fait choix de la corruption comme forme de gouvernement : C’est l’île  d’Haïti. Elle représenterait un paradis pour les contrebandiers, une planque de choix pour tous les terroristes qui rêvent d’être de nouveaux Ben Laden à l’assaut de l’Amérique du Nord.

Des faits dérangeants  et inusités suscitent de l’intérêt pour Haïti
Louis Farrakhan
La multiplication des mosquées en Haïti énerve les USA1, qui ne voient pas d’un bon œil les minarets de ces bâtiments se propulser dans le ciel de l’île. « Certaines haïtiennes portent le voile, un ancien sénateur, William Jeanty ne cache pas ses convictions. Cette religion semble assez bien accueillie dans le coin2 ». La visite en Haïti de Louis Farrakhan3,  l’imam le plus controversé de New-York, en laisse plusieurs pantois. Il est le dirigeant de l’organisation politique,  religieuse et suprémaciste Noir : « Nation Of Islam (NOI) »

Dans un pays aussi affamé, où 1,00$ représente un gros lot pour beaucoup, plusieurs services incommensurables seraient rendus aux candidats terroristes à la porte de l’Oncle Sam. Vu sous cet angle, Haïti est un pays à placer sous contrôle total.

Follow the money – Suivez l’argent…!
Pour ce, toutes les aiguilles sont en alerte pour surveiller la bête et empêcher toute dérive maléfique. Ainsi, comme pour l’Europe, le talon d’Achille du terroriste demeure le financement de son funeste projet. Conséquemment, le mot est lancé : « Follow the money » « Suivez l’argent à la trace »

Des services techniques d’observation et d’interrogation des mouvements de capitaux sont créés, de guerre lasse, pour contrer l’ennemi, bien avant qu’il pose le geste fatal. Un dollar ne bouge sans qu’on ne sache exactement sa provenance, sa destination et son utilisation. L’échange informationnel et l’appareil sécuritaire sont tellement efficaces aux États-Unis et au Canada que l’effet pernicieux de la bête s’avère marginal.

Toutefois, certaines critiques s’élèvent contre cette chasse intensive aux sorcières, qui entraîne parfois des abus. Un article du magazine «The British Journal of Criminology », «  Suspicion in the making: Surveillance and Denunciation in financial Policing » signé par Anthony Amicell et Vanessa Lafolla, condamne cette dérive4.

Par effet collatéral, les Petro Cari-beurres sont tombés dans la soupe.
Aucune somme substantielle ne se déplace en Occident sans que tous les services secrets de la planète ne soient avertis : le FBI, la CIA, la GRC du Canada, le SIS ou M16 de Londres, la DGSE de la France, le Mossad d’Israël, le FSB ou l’ancien KGB de Russie, le BNB de l’Allemagne,  le MSS de la Chine,  s’il ne faut citer que ceux-là. Tous veillent au grain et échangent des informations cruciales. Chaque mouvement d’un dollar, n’importe où, peut susciter l’intérêt du shérif américain, prompt à entamer des poursuites. C’est un rituel!

Par conséquent, ce détour et ce qui va suivre ont pour but, tant soit peu, de démontrer que tous les supposés  brigands de chez-nous, ayant antérieurement navigué sur les vagues de Petro Caribe, de la CIRH5, du crime organisé, de trafic de drogue et d’organes humains, de vente d’armes, de blanchiment d’argent, de kidnapping d’enfants et de terrains privés, de la mafia juridique, etc…etc, chez-nous, sont sous surveillance constante. Car l’aveuglement haïtien a fragilisé le marché financier international à une époque préoccupante. Ce qui nous invite à comprendre la haine de Donald Trump pour cette île.

À ce que je sache, deux banques haïtiennes, qui n’arrivent pas à satisfaire leurs clients, ne pouvant même pas transférer 2000,00$ US à l’étranger, sont sous surveillance internationale, pour avoir transgressé les règles et outrepassé leurs obligations. Elles sont sur la liste noire, à titre de contrevenantes.

Type d’institutions financières mises sur pied partout –
Pour vous donner une idée de l’étroite surveillance planétaire, de la traçabilité de l’argent, nous vous décrivons, à titre d’exemple, l’institution qui, au Canada, s’occupe de cette  tâche. C’est le CANAFE, ou le « Centre d’Analyse des Opérations et Déclarations Financières du Canada ». Cette boîte compte 350 employés et roule avec un budget annuel de 55 millions de dollars. Les ¾  de ses travailleurs spécialisés se retrouvent attachés à des institutions privées, telles que les compagnies d’assurances, les banques à charte, les prêteurs hypothécaires, les banques virtuelles ou en ligne, et même des Courtiers Immobiliers de luxe, tels que « Sotheby’s International, Remax Collection, Engel & Völkers » etc... Leurs tâches, à titre de scrutateurs, consistent à détecter toutes transactions suspectes qu’ils refilent à leur employeur, le CANAFE.

Ainsi, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ces institutions financières transmettent des notes et des indices sur des milliers de transactions au gouvernement fédéral. Ils sont recoupés, suivis, analysés et triés. C’est ainsi qu’au Canada, 23 millions de transactions sont rapportées annuellement, dont 110 000 déclarations d’opérations suspectes et 14 millions de transferts électroniques en 2016

Aujourd’hui avec un ordinateur, ou un simple téléphone intelligent, n’importe qui, n’importe où dans le monde, peut, dans l’intimité de sa chambre, transférer des montants substantiels d’une banque à une autre. Un malin Petro Cari-beurre se sentira protégé en s’amusant à jouer quotidiennement au Tic-Tac-To, avec ses nombreux comptes, d’Haïti, du  Canada, des États-Unis ou de la Suisse simultanément.

Cependant, il sera d’un intérêt primordial, un prospect à suivre pas à pas, pour les pisteurs aguerris du CANAFE ou d’autres. D’ailleurs, ce n’est pas par plaisir que les autorités de tous les pays manifestent un intérêt pour toutes les transactions supérieures à 10 000,00$. Des questions seront automatiquement posées avec finesse et rigueur. Et les réponses  refilées à leur gouvernement pour approfondissement.
           
Haïti a signé la Convention de l’ONU Contre la Corruption – UNODC.org  
Tous les gouvernements collectionnent ces dossiers depuis des lustres sur les contrevenants de chez eux et d’ailleurs. Le « bandit légal », en position de pouvoir économique ou politique de chez-nous, se trouve déjà sous leur loupe, malgré lui. Sauf s’il ne possède aucun compte de banque outre-mer ou n’investit dans aucune compagnie Off-shore (Compagnie dans les paradis fiscaux)  ou n’achète aucun immeuble cash en terre étrangère.

Or, cacher de l’argent sous son lit ou dans un trou dans sa cour se révèle vraiment hasardeux. C’est trop risqué. Le laisser dans une banque haïtienne serait encore plus dangereux, puisqu’un banquier véreux peut facilement se retourner contre le propriétaire, un jour venu, et le faire chanter. C’est un véritable casse-tête quisqueyen.

Donc, nous pouvons conclure que le magot de Petro Caribe, avec la complicité des banques haïtiennes, a été expédié à l’étranger et ne dort pas d’un sommeil sans cauchemar. La liste haïtienne, par conséquent, est bien fleurie.L’International, peut-il refiler ces précieuses informations au gouvernement haïtien en cas de procès futurs? Certainement! Le droit international leur confère cette possibilité. Haïti a bien signé en 2004, la « Convention des Nations Unies Contre la Corruption et le Crime Organisé »  Mais, Haïti, a-t-elle l’intention de les avoir? C’est là que le bât blesse! Néanmoins, si le peuple le réclame, une commission spéciale de l’UNODC peut venir siéger en Haïti.

Un spécial pour vous - Je joins à la présente, une vidéo, de Marvel Dandin et Janin Léonidas, qui nous résume l’état de la situation. Après l’avoir écoutée, vous voudrez peut-être grimper dans les rideaux. Non! Relaxez-vous. Cette agressivité est ingrate et ne tue que son maître. Aidons, de préférence, notre jeunesse du 17 octobre 2018 à pressurer le citron, à s’adresser aux instances internationales pour une commission spéciale aux fins d’une certaine justice, si Haïti ne bouge point.
GWO DEBAT SOU KORIPSYON AYITI
AVÉK MARVEL DANDIN & JANIN LEONIDAS

Comme conclusion :
Tous les prédateurs cités sont de potentiels gibiers de potence –
L’UNODC, la Convention signée par Haïti prévoit : Au chapitre IV - page 30, « une coopération internationale pleine et entière ». Au chapitre V - page 42,  « Le recouvrement total des sommes blanchies ». Au chapitre VI - page 49,  « L’assistance technique et échange d’informations ». Quelle arme veut-on de plus!

Tout leader fort aura autant à gagner à régler cette affaire, une fois pour toutes, et en finir avec cette sangsue, qui gangrène la nation, même s’il y était partie prenante. L’histoire l’absoudra et minimisera sa complicité, puisque c’était en corrélation avec son cheminement, son statut et l’ambiance environnante. Les 3 millions de voix du 17 octobre le supportent.

Néanmoins, le tout serait réglé sous un seul gouvernement. La suspicion et le doute n’auront plus droit de cité. La nation aura à identifier, enfin, ses anges et ses démons. Ça va de soi! Motivés, nous pourrons nous consacrer au bien-être du pays. Car cette folie de voir en chaque homme un voleur potentiel nous conduit tout droit vers un cul-de-sac, tandis que le pays périclite et que la misère continue à s’aggraver.
Rebâtissons la confiance!

Max Dorismond mx20005@yahoo.ca










NOTE

Note – 1 : L'ISLAM EN HAITI: UN DANGER POUR LES USA | Montray Kréyol

Note – 2 : Charles de Vaugirard dans « Rue de Vaugirard » (Le blog de Charles Vaugirard) 
Note – 4 : Sources : Journal de Montréal, et le « The British Journal of Criminology »  
Note -  5 : CIRH (Commission Intérimaire de la Reconstruction d’Haïti)

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