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Sunday, April 19, 2020

Haïti, victime collatérale dans la guerre entre la Chloroquine et l’Artemisia

L'Artemisia Annua mieux connu sous le nom de armoise en Haïti dont
l'artémisinine  élimine la malaria à 99,5 %.                                                  

Par Max Dorismond

Lors d’un appel téléphonique en Haïti, je conversais avec deux amis, à propos du coronavirus. L’un d’eux, justifiant son désir de ne pas fuir l’île, à l’annonce de cette catastrophe planétaire, me confia en riant : « Ah, mon vieux, nous avons nos feuilles pour contrer n’importe quel virus. Asorosi, lyenn panye, etc... » Boutade de plaisantin, typiquement locale! Mais, en réalité, il ne pensait pas si bien dire.

En effet, certaines vidéos me laissent pantois, depuis le début de ce drame humain, tant les informations, les unes plus pertinentes que les autres, m’interpellent et stimulent mes réflexions.

Une Africaine présentant tous les symptômes du Covid-19 (saveur amère, perte d’appétit, fièvre intermittente, toux sèche), qu’elle assimile aux signes du paludisme, nous résume sa pharmacopée basée sur cette intuition, pour son autoguérison. Elle était fière de partager sa trouvaille en ligne pour s’être débarrassée de ce syndrome mortifère.

Plus tard, en visionnant un autre documentaire sur les divergences à propos de la Chloroquine, "Le business de la Malaria: les laboratoires contre la médecine naturelle" , je pense avoir remarqué, à mon grand étonnement, que la plante en question, objet du litige mondial dans le documentaire, ne m’est point étrangère. Quelques-uns de mes camarades m’en disent autant, à propos de leurs réminiscences. Une de mes belles-sœurs, médecin de son état, me confia que la plante de la vidéo, l’Artemisia Annua, ressemble à un végétal très populaire en Haïti, connue sous le vocable d’Armoise, très utilisée contre la malaria. Bingo!

Malaria business : les laboratoires contre la médecine naturelle ?

Le déclic n’avait pas encore terminé sa ritournelle que je m’étais déjà attelé à la tâche pour découvrir que mon intuition ne m’avait joué aucun tour. En tapant sur mon ordi, le premier mot, Artemisia Annua, le second nom qui surgit des entrailles du Web, fut Armoise Annuelle. Deux expressions qui évoquent, à elles seules, la même histoire. Elles ne sont nullement synonymes. C’est exactement le même produit, Artemisia Annua, avec sa traduction française, Armoise Annuelle, dans le domaine botanique. Ils possèdent le même pouvoir, les mêmes attributs, soit de guérir les maladies infectieuses, tels que la malaria, le SRAS-CoV-2, les premiers symptômes de l’attaque de la Covid-19, etc., selon certaines recherches.

Un peu d’histoire du début de la guerre dans la guerre
Au début de l’invasion du Vietnam, par les Américains, dans les années 60, l’envahisseur savait que les moustiques, dans les forêts tropicales de cette région de l’Asie du Sud-Est, ne feraient pas de cadeau. Les soldats yankees avaient en leur possession une bonne provision de chloroquine, un antipaludique connu, pour se protéger de la malaria, tandis que les défenseurs Vietcongs, englués dans leurs tunnels souterrains, baignant dans l’eau stagnante, vecteur de ces anophèles suceurs de sang, tombaient comme des mouches, sous les assauts répétés de ces parasites, plutôt que des balles ennemies.

Leur commandant, Hô Chi Minh1, dérouté par cette calamité inattendue, fit appel à son grand frère chinois, Mao Zedong, qui lui envoya une grosse cargaison de la plante, l’Artemisia, un antipaludéen naturel qui lui a permis de tenir tête aux Yankees. Le destin de l’Asie du Sud-Est changea du jour au lendemain. Les Américains ont reçu une raclée historique qui les empêche de dormir jusqu’aujourd’hui.

La bataille des lobbies pharmaceutiques contre l’Artemisia Annua.
Même si les Américains se mordent les pouces, les laboratoires ne chôment point. Face à cette bataille de la médecine conventionnelle contre la médecine alternative, les Chinois vont encore plus loin, devant de telles évidences, avec ce produit utilisé depuis des millénaires dans leur pharmacopée, en démontrant son efficacité par l’extraction du principe actif, l’artémisinine, qui détruit naturellement le parasite de la malaria, le plasmodium. La malaria tue, seulement en Afrique, près de 500 000 individus chaque année. La scientifique Youyou Tu, à l’origine de cette découverte, reçoit le prix Nobel de médecine chinois en 2015.

Malgré la victoire vietnamienne sur les Yankees, tous les prétextes des lobbies pharmaceutiques occidentaux étaient bienvenus pour empêcher l’émergence de l’Artemisia Annua. Faisant d’une pierre deux coups, ils imposent l’utilisation de la Chloroquine qui avait fait ses preuves sur tous les fronts, malgré ses effets secondaires nuisibles et transitoires2.


Armoise annuelle (Artemisia annua) : malaria et cancer

La Bataille est ouverte! La France et la Belgique interdisent la vente de cette plante et ses dérivés sur leur territoire. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) se range de leur côté et contraint tous les pays sous sa gouverne à utiliser la Chloroquine ou son dérivé, la Quinine. Toutefois, la résistance, due à leur utilisation massive, a annulé leurs effets bénéfiques sur les patients dans tout le sud de l’Amérique.

Du coup, c’est l’envers de la médaille qui brille. Le prix de l’Artemisia Annua fit un bond spectaculaire à l’international. Le climat du Madagascar s’y prêtait fort bien, et sa culture industrielle y trouva un terreau fertile pour s’épanouir. Le paysan malgache jubila. Le rendement de sa culture est supérieur à celui du riz. Il pouvait gagner 700,00€, soit 761,00$ par saison. Mais là encore, la France s’y opposa, et le chômage se révéla endémique pour les paysans.

Et Haïti dans tout cet imbroglio?
C’est la belle question! Que faisait Haïti à ce moment crucial, fin des années 60? Pendant que la bataille faisait rage entre les lobbies de la Chloroquine et les tenants de la médecine alternative, l’Armoise annuelle fleurissait sur son territoire, décorant ses cours, ses parterres et ses paysages bucoliques. Elle est utilisée par les grands-parents pour atténuer les fièvres intermittentes.

Dans une bourgade comme Beaumont, le patelin tant chanté par l’écrivain Mérès Wèche, situé à 800 mètres d’altitude, avec un climat tropical très doux, relevant du massif de la Hotte, au flanc nord du pic Macaya, votre regard ne peut rater la beauté de ce cadeau envahissant, qui parfume le paysage. Tous les anciens connaissent l’effet bénéfique de sa tisane sur les fièvres paludéennes. Mais ils ignorent sa valeur sur le marché international. C’est l’omerta!

Pays agricole, qui a perdu le monopole du café et du cacao, Haïti aurait pu, offrir à nos paysans, qui tirent le diable par la queue, l’occasion de cultiver, en masse, l’Armoise annuelle, cette plante miracle, et la vendre à la tonne aux pays dans le besoin, comme le fait Madagascar, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte-d’Ivoire, etc. Plus de 13 pays africains le cultivent, mais ce ne fut pas suffisant, tant la demande est supérieure à l’offre. Même dans les pourtours des Alpes, en Europe, on le produit.

Au lieu d’aider le pauvre, d’autres thuriféraires du régime de cette époque, tels des vampires, préféraient le saigner à blanc et vendre son sang à l’étranger. Voilà le pays dont nous avons hérité.

Souvenez-vous du SNEM (Service National d’Éradication de la Malaria) dans les années 60 en Haïti. Là, vous avez un exemple de l’agressivité des lobbies. La surconsommation étant ce qu’elle est, la beauté ne dure qu’un printemps. Annonçant la résurgence de la malaria, le 7 juillet 2008, le journal Le Nouvelliste titra : « La malaria en Haïti, 20 ans après la fermeture du SNEM4 ». Messieurs, les journalistes, ne paniquez pas! Nous avons l’antidote à notre porte. Il se nomme Armoise.

Traitement pour le Covid-19
Je n’ai pas la science infuse. Mais, en regardant la vidéo ci-annexée, sur la vertu de l’Armoise Annuelle de chez nous, dès les premiers symptômes de la toux et de la fièvre, mes frérots, test ou non, c’est peut-être le coronavirus. Allez dans votre cour, dans les bosquets voisins, trouvez-vous de l’Armoise, et faites-vous une bonne infusion à ingurgiter pendant 7 jours, entre 3 ou 4 reprises par jour, et voilà, le tour est joué. Cliquez sur le lien ci-joint Armoise Annuele _ Artemisia Annua: Malaria , pour annihiler vos doutes pour toujours.

D’ailleurs, l’auteur de la recherche, dans la vidéo, soutient que si votre infusion peut se faire dans du lait au lieu de l’eau, vous venez de frapper le jackpot, car votre sang sera libéré de ses parasites, le plasmodium, à 99,5%. Vous pouvez aussi prendre l’Armoise en infusion, en macération à froid, ou en jus, comme le cœur vous en dit. Mais votre grand’mère a déjà sa recette. Suivez-la!

En attendant, chers congénères, au lieu de rêver d’aller jouer aux « dwèt long5 », dans les caisses de l’État, offrez de préférence une occasion en or à nos paysans. Le kilo d’Armoise se vend très cher sur le marché international. C’est une piste à explorer. Sur Internet, une plantule d’Armoise se détaille à 18€ ou 20,00$ et 10 graines d’herbe d’Armoise pour 30,61€ ou 33,00$. Qui dit mieux!

Par Max Dorismond



NB : Pour alléger le texte pour le plaisir du lecteur bombardé d’informations sur le coronavirus, j’ai sciemment éliminé, d’entrée de jeu, les termes et expressions scientifiques. Pour tous ceux qui s’y intéressent, ils peuvent aller sur le Web. Toutes les informations sont là.
 Note – 1 : Hô Chi Minh : Chef du parti communiste vietnamien
 Note – 2 : Effets secondaires de la Chloroquine : Le surdosage induit notamment des troubles cardiovasculaires graves et potentiellement mortels, le goût du suicide, ce qui explique que l'auto-traitement qui existait autrefois n'est plus recommandé.
 Note – 4 : Le Nouvelliste du (7-7-2008) : Selon une enquête nationale sur la prévalence du paludisme et de la fièvre dingue en Haïti réalisée en juin 2007 par le Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP), plus de 80% de la population encourt le risque de développer la malaria en raison de l'insalubrité qui caractérise les zones urbaines et rurales. La malaria (appelée aussi paludisme), loin d'être éradiquée, étend ses tentacules, non seulement dans le milieu rural qui a toujours été son bastion, mais aussi à Port-au-Prince. La situation est plutôt préoccupante, car le parasite responsable du paludisme est, dans certains cas, résistant aux médicaments, et la plupart des insecticides disponibles sur le marché ne permettent pas de combattre efficacement les moustiques notamment les anophèles.
 Note – 5 : Dwett long (doigt long): expression créole désignant un petit voleur, un petit vicieux.
 Documentaire : Le business de la malaria : Les laboratoires contre la médecine naturelle de la Télé française : France24








17 comments:

  1. Bravo Max, pour cet intéressant travail de recherche, car je crois effectivement que cette plante pousse a l état sauvage a Beaumont ou elle porte le nom local de Deyedo, d une tres forte amertume, mais d une efficacité a redonner le souffle.

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    1. Dèyèdo c'est une autre plante avec des petits boutons derrière la branche. C'est de la même famille de l'armoise mais les feuilles sont très die.

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    2. Dans une réponse que j'ai donnée à prof. Thomas suite à la publication de son beau texte dans le nouvelliste sur le ponch haitien qui traite le corona, j'ai conseillé aux gens d'accompagner ce ponch avec de la tisane de armoise aussi appelée absinthe en Haiti (artemisia annua ou armoise annuelle en français). Mais ce n'est pas tout... L'armoise ou l'absinthe à elle-seule ne suffira pas pour guérir de cette maladie. Il faut aussi prendre une autre tisane ou thé de chez nous: le moringa ou les fleurs AGATI (olive) pour lutter contre la grippe. Très important: Si vous combinez les trois ensemble
      1) ponch à base de alovera (lalwa), gengembre, oeuf, girofle...pour renforcer les poumons...
      2) tisane de absinthe ou de armoise
      3) tisane de fleurs de AGATI ou de moringa

      Je vous assure que l'effet sera plus qu'efficace...

      Mais en Haiti, malheureusement, nous n'avons presque personne qui pense pour le pays...qui soit proactive...

      Sinon on aurait longtemps saisi de cette opportunité pour d'abord lancer des essais cliniques pour vérifier la véracité de ces hypothèses tirées des observations empiriques et deuxièment sortir un produit digne de ce nom capable de guérir la population à bon marché... et faire un peu d'argent en exportamnt le surplus...

      Non, on préfère s'asseoir sur nos fesses et attendre la manne de l'autre coté du monde. Dommage!


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  2. Vous avez bien expliqué et orienté le peuple vers ce qui est le plus important en ce moment pour affronter le Covid-19. Thank you

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  3. Se nomal paske enfomasyon yo pa janm rive nan lang zantray Ayisyen pou yo konprann e aplike l. Jou nou konnen moun k ap viv Ayiti se Ayisyen yo ye, nou ap we lot fasad la.

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    1. Poukisa ou menm ou pa tradi enfòmasyon yo pou moun ki pale kreyòl yo. Se yon fo deba batay ant lang kreyol ak lang franse...Se poutet sa ki gen tradiksyon. Dayè kreyol se tankou tradiksyon menm franse. Se ta tankou kouzen...

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  4. Merci pour les informations précieuse

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  5. Mesi anpil pou infomasyon so yo. Plant sa nou rele l "labsent"(l'absinthe)nan zon nou, yo fe anpil bagay avek nan kilti Ayisyan ,kek Nan yo :Nou benyen avek pou etwaye pou n,G moun ki itilize l pou lave pye pou move poud....langaj Ayisyan ,Gen moun ki fe tizan avek l e yo bwel pou fyev, E si ou gen bouton sou ko w ,ou benyen avek l...

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  6. J'apprécie votre article, très bien documenté. C'est bien de pointer du doigt la richesse du pays mais ne soit pas étonné que les hommes actuels font la sourde oreille. La valeur et l'importance de la création et du travail ont été torpillé par la peur, pour faire place aux voleurs et aux assassins deux principes fondamentaux qui caractérisent ces gestionnaires de la pauvreté.

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  7. Souvenir des infusions de thé de Tante Artémise à Beaumont en Grand’Anse
    Par Mérès Weche
    Le grand débat actuel dans le monde est centré sur une plante appelée “Artémisia annua“, dont le focus a été récemment porté sur Haïti par l´écrivain Max Dorismond, dans le cadre de ses publications sur le site HAITI CONNEXION CULTURE, en date du 19 avril 2020. En le voyant citer Beaumont Haïti dans cet article, inspiré d’un documentaire de France 24, qu’il a justement associé à sa publication, j’ai vite fait d´aller à la source pour savoir ce qui est advenu aujourd’hui de cette plante médicinale en Grand-Anse. Par messages électroniques, j’ai pris contact avec plusieurs amis de Beaumont, dont le professeur Gaiegory Pierre, les ingénieurs Anouce Dorestan et Marc Daniel André, ainsi que l’étudiant Aristide Vélando, qui se sont tout de suite mis à la recherche de ladite plante et ses dérivés dans la région de Beaumont. En moins de cinq heures, j’avais déjà reçu ces deux photos de Gaiegory Pierre, qu’on va connaître bientôt comme un talentueux essayiste. Je me retiens à propos de ses textes, pour ne pas trop vite vendre la mèche.

    Parlant de “l ´Artémisia annua“, je me suis rendu compte qu’il en existe plus de 400 espèces, dont les plus connues sontː la vulgaris, la tridenta, l´argyi, la afra et l´absinthium. En comparant ces deux échantillons photographiés à Beaumont par le Pr. Pierre, avec ceux montrés dans le documentaire de France 24, Max Dorismond et moi sommes convenus que ce seraient l’Artémisia afra, l´Artémisia absinthium et l’Artémisia argyi qui sont plus connues à Beaumont ; la première, communément appelée Dèyèdo, très efficace dans le traitement de la malaria, la seconde, trempée dans du clairin, est utilisée comme vermifuge, et la troisième, connue sous le nom d´Armoise, à laquelle les adeptes de la Franc-maçonnerie attribuent des vertus mystiques, par la qualité de son traitement à travers le temps.

    L’écrivain Max Dorismond, dans son très intéressant article qu’on peut lire sur le site HAITI CONNEXION CULTURE, mentionné ci-haut, a fait l´historique de ladite plante, venue de la Chine en Amérique, au cours de la Guerre du Vietnam ; il en ressort, selon le documentaire de France 24, “la victoire de la médecine traditionnelle sur la médecine conventionnelle“.
    Peu après la Guerre du Vietnam, la Chine communiste, dans son Projet 523, avait débuté officiellement la promotion de l´Artémisia comme unique solution à la guérison de la malaria ou paludisme. Quand cette maladie faisait rage en Afrique, au début des années 80, la tisane à l´Artémisia était considérée comme une “potion magique“, en dépit du fait que le médecin Congolais, Gérôme Muniangi, fut chassé d´une université en Europe, pour avoir attiré l’attention des scientifiques sur l’efficacité du traitement de la malaria par infusion de l´Artémisia annua. Á rappeler que l’écrivain-voyageur européen, Alexandre Poussin, atteint de malaria dans un village malgache, avait été traité sur place par cette plante, faussement déclarée dangereuse, en 1997, par un Arrêt royal en Belgique, alors quelle était autorisée au Luxembourg voisin.
    En 2005, selon France 24, “la vente de l´Artémisia avait atteint des sommets en Europe“, et dire que la malaria n´y faisait plus de morts depuis 1964. Pourquoi en Haïti où cette maladie fait encore des victimes, l´Artémisia annua, si répandue, n’entre-t-elle pas dans le développent d´une pharmacopée endogèneɁ Les descendants de Tante Artémise seraient utiles à quelque chose.

    Mérès Weche

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  8. Pour résumer, une combinaison de 4 de nos produits locaux serait très efficace pour contrer le Covid19, à savoir:
    - Aloe Vera (lalwa)
    - Gingembre
    - Armoise
    - Morenga (gabriel)
    À présent, il reste à déterminer le dosage pour une bonne utilisation.
    Bravo! Haïti ne périra pas.

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  9. Bravo ! Messieurs pour vos recherches qui ne cessent de faire avancer la medecine traditionnelle en plus sur ce que notre petit pays a comme vertus malgré nos dirigeants travaillent non pour le progres de ce pays mais pour détruire. Haïti est une vache, tout le monde vient et tire et s'en va malheureusement. Essayons d'appliquer ces différents conseils afin de voir si on peut sauver des vies.

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  10. Je peux confirmer que 3 amis médecins à New York sont guéris grâce aux 3 combinaisons spécifiées par Meostain dans sa réponse à Meres Wèche. L'un deux est un grand chirurgien. Ils ont attrapé le virus dans leur travail à l'hôpital et ils sont entrés en confinement chez eux pour concocter ensemble leur remède avec l'aide de la mère d'un d'entre eux.

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  11. Commentaire de Jacques Casimir
    Mon Cher Max,
    Combien Vaut une Vie ? C'est la seule chose que l'homme occidental, capitaliste, toujours avare de profit n'a pas encore évalué. Pour combien de temps encore ? En effet, on plaisante avec la mort quand elle est invisible. Covid 19 oblige, cette peur de crever fait maintenant partie de notre quotidien plus que jamais. Le plus souvent, quand nous regardons les nouvelles, dès que nous voyons un mort, victime du coronavirus #19, nous changeons de canal ou nous fermons brusquement la télévision comme si cela pouvait conjurer l'esprit maléfique du Coronavirus.

    Ce n' est pas de la folie, Coranvirus # 19 nous retourne à nous même. C'est un simple rappel pour nous prendre en main. On ne sait plus à quel saint se vouer C'est alors que nous retournons à nos sources, ce que nous avons longtemps méprisé pour cause de modernité et d'un lavage mental bien orchestré par nos anciens maîtres, devenu notre référence. Armoise, aloas, feuille asowosi , etc. Nous ne critiquons plus les docteurs feuille, le père savane, le Gangan, la femme sage, le mambo. D'un air suspect, nous leur accordons plus d'attention, parce que les prières ont échoué.
    Haïti, ne sera pas une victime collatérale dans la guerre entre la Chloroquine et l’Artemisia. Comme tu l'as déjà dit, des fois, c'est par les petites que les grandes choses arrivent. L'armoise, à mon avis, peut nous sortir de ce cauchemar. Est ce que c'est un voeux pieux ? Si les gens lisent ce texte bien écrit, ils pourront le rapporter aux illetrés qui sauront quoi faire. Cela démontre l'importance et le travail combien nécessaire que tu fais. Amen

    Jacques Casimir ( Pasteur D'Amoulio)

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