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Monday, January 4, 2021

Le mépris de Trump pour la démocratie est mis à nu

Président Trump et le sécrétaire d'État de la Georgie Brad Raffensperger

Le président défait Donald Trump a de nouveau harcelé le secrétaire d’État de la Géorgie pour qu’il annule la victoire de Joe Biden dans cet État, allant même à lui suggérer de « trouver » suffisamment de votes pour lui donner la victoire, au cours d’un appel stupéfiant diffusé dimanche par le Washington Post. 

« Tout ce que je veux, c’est trouver 11 780 bulletins »


La diffusion de cet enregistrement, que la Maison Blanche n'a pas souhaité commenter, a immédiatement suscité une onde de choc à Washington, donnant le ton d'une semaine qui s'annonce explosive. 

À deux jours d'une élection cruciale pour le contrôle du Sénat et à trois jours  d'une session du Congrès destinée à graver dans le marbre la victoire de Joe Biden à la présidentielle, c'est toutefois la révélation d'une conversation entre le président sortant et un responsable de Géorgie qui a monopolisé l'attention.  

Deux mois après le scrutin, Donald Trump refuse toujours de concéder sa défaite et, samedi 2 janvier, il a appelé Brad Raffensperger, le républicain en charge des élections dans cet État du Sud, pour tenter de le rallier à sa cause.

« Le mépris de Trump pour la démocratie est mis à nu », a notamment commenté l'élu démocrate Adam Schiff, en jugeant ses pressions « potentiellement répréhensibles ». Plusieurs responsables électoraux des partis républicain et démocrate ont confirmé dans les dernières semaines qu’il n’y avait pas eu de fraude généralisée lors de l’élection présidentielle du 3 novembre, dont l’ancien procureur général fédéral, William Barr, proche allié de Donald Trump. Les contestations judiciaires ont été rejetées par plusieurs tribunaux, dont deux fois par la Cour suprême.

En campagne en Géorgie ce dimanche, la vice-présidente élue Kamala Harris a, elle aussi, dénoncé les tentatives de Donald Trump. « C’est clairement la voix de quelqu’un de désespéré. Et c’est un abus de pouvoir flagrant du président des États-Unis », a t-elle déclaré.

"C'est accablant", a pour sa part tweeté l'élu républicain Adam Kinzinger, en appelant les membres de son parti à ne pas suivre le président dans sa contestation des résultats. "Vous ne pouvez pas faire ça en ayant la conscience tranquille", leur a-t-il lancé

Sources combinées



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