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Wednesday, September 11, 2024

L'enfer est il un mythe ou une réalité ?

L'enfer, c'est les autres (Jean-Paul Sartre)



Par Jean Rico Louis  

L’enfer existe-t-il vraiment ?  

Ou bien, croyez-vous en ce mythe de l’enfer et de la punition éternelle ?

Le problème avec ce « mythe religieux » est que, même au 21e siècle, il y a encore des gens qui croient en cette absurdité.  

L'idée de brûler éternellement une créature qui a péché contre un Dieu réputé pour être bon et compatissant est une aberration. C'est un mensonge créé par la religion pour terroriser les esprits vulnérables, prêts à croire toutes sortes de contes de fées.

Quel Dieu, véritablement bon et miséricordieux, pourrait infliger une telle cruauté ? Quel Dieu pourrait brûler ses créatures éternellement, même celles coupables de péchés mortels, désobéissantes à sa parole, ou non repentantes ?  

Je tiens à avertir mes lecteurs : Dieu n'est pas un tortionnaire ni un sadique prenant plaisir à faire souffrir sa créature éternellement. 

Si l’on s'en tient à l'image d’un Dieu aimant et compatissant, telle qu’enseignée par la Bible, il est évident que la notion de l’enfer n’est qu’un mythe. Du point de vue scientifique et moral, l'idée d'un Dieu prêt à brûler un être humain pour l’éternité est une absurdité et une idée indigne d’un être miséricordieux, mais plutôt d’un être cruel comme Satan.

En termes scientifiques, pour qu’un feu puisse brûler éternellement, il nécessite deux éléments fondamentaux :  

1) Un combustible.  

2) De l’air.

Ces deux éléments sont indispensables pour maintenir une combustion perpétuelle.  

Alors, Dieu, tel qu’on le décrit dans la Bible, pourrait-il réellement entretenir un feu éternel pour punir les méchants ? Pourquoi ne mettrait-il pas simplement un terme définitif à leur existence ? 

Une certaine logique me fait penser que Dieu ne saurait descendre au niveau de la cruauté de Satan.  

J’ai de sérieux doutes concernant cette idée d'une punition éternelle. Si je me trompe, qu'un théologien me prouve le contraire, preuves bibliques à l’appui. 

Je ne suis pas un théologien, juste un libre penseur.  Peut-être que Dieu pourrait, si besoin, utiliser le soleil comme une source d’énergie définitive pour éradiquer les méchants, sans avoir besoin de combustible ni d’air. Mais là encore, la Bible reste silencieuse.

Cela dit, même si cela était possible, ce ne serait jamais éternel. L’extermination par le feu pourrait avoir une conséquence éternelle, mais pas le processus de combustion lui-même.  

Autrement dit, tout ce qui est consumé par le feu ne peut redevenir comme avant.

Par exemple, Dieu pourrait choisir de détruire Satan et les méchants par une pluie de feu, une fois pour toutes, comme la Bible en parle.  

Quand la Bible évoque l’idée de « brûler éternellement », cela doit être compris au sens figuré. Les justes, après avoir été sauvés, fouleront aux pieds les cendres des méchants pour l’éternité. C’est la manière dont Dieu prévoit d’éradiquer le mal dans l’univers.

Il est grand temps que la religion cesse de faire peur aux gens en dépeignant Dieu comme un bourreau sadique. Il n’est pas surprenant que les gens désertent les églises aujourd'hui, à cause de ces mythes et de ces mensonges que certains, cachés dans les religions, prêchent comme des vérités. 

Dieu est amour. Il punira les méchants, certes, mais pas en les brûlant éternellement.  

Si prêtres et pasteurs ne peuvent pas défendre l'intégrité de Dieu et prêcher le véritable Évangile de Jésus-Christ aux pécheurs, pourquoi ces derniers seraient-ils tentés de fréquenter l’église pour écouter des sermons dénués de bon sens, présentant l’image d’un Dieu cruel et impitoyable ?

Les religions se perdent dans leur propre naïveté, leur stupidité et leurs contradictions, obsédées par un prosélytisme aveugle.  

Chers amis, l’enfer n’existe pas. 


4 comments:

  1. Rico, l’existence de l'enfer est une question profondément liée aux croyances personnelles et religieuses. Pour certains, l'enfer représente un concept symbolique, une manière d'expliquer la justice divine ou les conséquences morales des actions humaines. Pour d'autres, c'est un mythe qui a servi à instaurer la peur et à contrôler les comportements.
    Ce qui importe, au-delà de la croyance elle-même, c'est la diversité des opinions et des croyances dans une société. Chacun est libre de croire ou non en l'enfer, mais il est essentiel de respecter les convictions de chacun, qu’elles soient spirituelles ou sceptiques. La foi en l’enfer peut sembler absurde à certains, tout comme d’autres pourraient trouver absurdes certaines visions purement matérialistes de l’existence.
    Au 21e siècle, où le dialogue interculturel et interreligieux est crucial, il est important de se concentrer sur ce qui unit plutôt que sur ce qui divise.

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    1. Mon cher Hervé, les religions devraient arrêter de faire la promotion des mythes, bien sûr dans la mesure où chacune d’entre elles s’imagine parler pour Dieu.
      Le Dieu dont elles prétendent toutes être le porte-parole n’a rien à voir avec la fausseté ou des croyances erronées.
      Voilà pourquoi Dieu avait décidé d’envoyer Jésus Christ comme son porte parole à un moment donné pour prêcher la bonne nouvelle et favoriser la repentance ainsi que la conversion des âmes en vue du salut éternel.
      N’est ce pas vrai que ce sont les grands prêtres de la religion Juive qui trouvait à redire, qui s’insurgeait contre l’enseignement de Jésus et faisait tout pour obtenir que les Romains condamnent Jésus en l’accusant faussement.
      IL n’y a pas de place pour la fausseté dans l’évangile de Jésus Christ. Que les religions en général arrêtent de prêcher cette doctrine de l’enfer, laquelle est tout simplement un mythe ou une fausseté prêchée à dessein pour faire peur aux gens.
      Dieu n’est pas un rôtisseur, un sadique qui éprouverait un malin plaisir à brûler même un méchant éternellement.
      La bible nous enseigne que le moment venu, Dieu fera descendre du ciel une pluie de feu et de souffre pour brûler instantanément les méchants. Mais pas éternellement.
      La tolérance en terme de croyance est à prendre en considération lorsque l’intégrité ou l’amour pour la vérité est le point de départ dans toute discussion ou conversation intelligente. Mais lorsque la fausseté devient une vérité agaçante ou un mythe répandu à dessein , chacun a le droit d’intervenir dans un débat pour faire triompher la vérité.
      Rien d’étonnant que les gens désertent aujourd’hui les églises, en raison de toutes ces faussetés ou de ces mythes qui déforment la personnalité du vrai Dieu.
      Voilà mon cher ami!
      Toutefois, à chacun d’ouvrir son intelligence pour faire la différence entre ce qui est vrai ou faux et également entre mythe et réalité!

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  2. Jean Rico, while I am not fluent in written French, I am able to read it. Your approach raises significant questions regarding the concept of hell and its role within religious contexts. It critiques the notion of eternal punishment, arguing that it is both absurd and inconsistent with the idea of a benevolent and compassionate deity. This perspective views hell as a mechanism of psychological manipulation, used to control individuals through fear.
    From an objective standpoint, it is crucial to acknowledge the diversity of religious beliefs across individuals and traditions. What may appear absurd or coercive to some may hold profound and comforting meaning for others. Engaging in discussions on these matters necessitates an open-minded approach and a consideration of various cultural and personal perspectives.
    From a scientific standpoint, the perpetuation of fire requires two fundamental conditions: the presence of a fuel source and a supply of oxygen. In contrast, the theological inquiry centers on whether a deity, often portrayed as merciful, could genuinely sustain an eternal fire for the purpose of punishing souls, or why such a deity would choose not to end their existence entirely rather than subjecting them to perpetual suffering.
    This scientific analogy serves to underscore the apparent contradiction between the concept of hell and the characteristics of a benevolent God, raising questions regarding both the feasibility and moral justification of eternal punishment.
    mc

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    1. Certainly, there is a tension between the idea of eternal punishment and the notion of a benevolent deity. Different religious traditions indeed offer various interpretations of hell, and while some may view it as manipulative, others may find it meaningful or comforting. Discussing such topics calls for openness to diverse perspectives, both theological and scientific. Ultimately, questions of morality, justice, and divine punishment are intricate and profoundly personal.

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