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Friday, August 26, 2022

Comment l’Amérique a échappé à un régime dictatorial

Donald Trump et les chefs d'état-major interarmées des États-Unis (2019)
Photo AFP
 

Il y a tellement d’articles écrits sur le phénomène Trump que nous avons tendance à passer outre pour lire d’autres nouvelles plus croustillantes et utiles. Toutefois, celui de Suzan B.Glasser et de Peter Baker  du magazine The New Yorker”que nous nous sommes empressés de traduire pour nos lecteurs ne devrait pas passer inaperçu. Il a tendance à donner le tournis et la sueur froide : L’Amérique l’a vraiment échappé belle.

Heureusement qu’il y avait ces généraux tels Mark Milley, James Mattis et d’autres confrères qui connaissent leur devoir. Sinon, on se serait pris avec un régime dictatorial aux USA, comme dans les républiques de banane. Car, à titre de loyauté, ces derniers seraient devenus comme les soldats du 3e Reich de l’Allemagne nazi : de loyaux fanatiques, de joyeux lurons.

Le pire, dans cette mascarade, Trump pensait dur comme fer que tous les officiers allemands étaient loyaux jusqu’au bout. Quel crétin! Étant d’origine allemande par son père, n’ayant jamais lu l’histoire de ce pays, il ignorait totalement que plusieurs généraux avaient failli lyncher Hitler en 3 occasions. Quel salmigondis!

              Bonne lecture.

Max Dorismond


La guerre entre Trump et ses généraux

Une traduction de HCC de la version originale anglaise écrite par:

 Susan B. Glasser and Peter Baker (August 8, 2022)

Comment Mark Milley et d'autres au Pentagone ont géré la menace pour la sécurité nationale posée par leur propre commandant en chef ?

Durant l'été 2017, après seulement 6 mois à la Maison-Blanche, à l'invitation du nouveau président français, Emmanuel Macron, Donald Trump s'est rendu à  Paris pour les célébrations de la "Prise de la  Bastille'' fêtée chaque 14 juillet. L’Hexagone a organisé une démonstration martiale spectaculaire pour souligner le centième anniversaire de l'entrée des Américains dans la Première Guerre mondiale. Des chars d'assaut de l'époque ont roulé sur les Champs-Élysées et des avions de chasse vrombissaient dans le ciel. L'événement semble avoir été calculé pour émousser chez Trump, son sens du spectacle et de la grandeur. Il en était visiblement ravi. Le général français en charge du défilé s'est tourné vers l'un de ses homologues américains et a déclaré avec assurance : "Vous allez faire la même chose l'année prochaine."

Bien sûr, Trump est revenu à Washington déterminé à ce que ses généraux lui organisent la plus grandiose parade militaire jamais vue pour le 4 juillet 2018. Ces derniers, à son grand désarroi, ont réagi avec dégoût. "Je préférerais avaler de l'acide", a déclaré son secrétaire à la défense, James Mattis. Luttant pour dissuader Trump, les officiels prétextaient que la parade coûterait des millions de dollars et défonçerait les rues de la capitale.

Mais le fossé entre Trump et les généraux n'était pas vraiment une question d'argent ou d'aspects pratiques, tout comme leurs interminables batailles politiques ne portaient pas seulement sur des points de vue divergents sur l'opportunité de se retirer d'Afghanistan ou sur la manière de combattre la menace nucléaire posée par la Corée du Nord et l'Iran. Le fossé était également une question de valeurs, de la façon dont ils considéraient les États-Unis eux-mêmes. Cela n'a jamais été aussi clair que lorsque Trump a expliqué à son nouveau chef de cabinet, John Kelly - comme Mattis, un général du corps des Marines à la retraite - sa vision de la fête de l'Indépendance. "Écoutez, je ne veux pas de blessés (des vétérans) dans la parade", a dit Trump. "Cela n'a pas l'air bon pour moi". Il a expliqué d’un ton dégoûté que lors du défilé du Jour de la Bastille, il y avait eu plusieurs formations de vétérans blessés, y compris des soldats en fauteuil roulant qui avaient perdu des membres au combat

Kelly semble tomber des nues. Il ne pouvait  en croire ses oreilles. "Ce sont des héros", a-t-il dit à Trump. "Dans notre société, il n'y a qu'un seul groupe de personnes plus héroïques qu'eux - et ils sont enterrés là-bas, à Arlington". Kelly n'a même pas mentionné que son propre fils Robert, un lieutenant tué au combat en Afghanistan, figurait parmi les morts enterrés là.

"Je n'en veux pas (les vétérans)", a répété Trump. "Ça n'a pas l'air bon pour moi".

Le sujet est revenu sur le tapis lors d'un briefing dans le bureau ovale qui comprenait Trump, Kelly et Paul Selva, un général de l'armée de l'air et le vice-président des chefs d'état-major interarmées. Kelly a plaisanté à sa manière impassible au sujet du défilé. "Eh bien, vous savez, le général Selva va être chargé d'organiser la parade du 4 juillet", a-t-il dit au président. Trump n'a pas compris que Kelly était sarcastique. "Alors, que pensez-vous de la parade ?" demanda Trump à Selva. Au lieu de dire à Trump ce qu'il voulait entendre, Selva a été direct :

"Je n'ai pas grandi aux États-Unis, j'ai en fait grandi au Portugal", a déclaré Selva. "Le Portugal était une dictature - et les parades constituaient une forme de démonstration de forces. Or aux USA, nous ne faisons pas cela", a-t-il ajouté : "Ce n'est pas dans les valeurs américaines."

Même après ce discours passionné, Trump n'a toujours pas compris. "Donc, vous n'aimez pas l'idée ?" a-t-il dit, incrédule.

"Non", a répondu Selva. "C'est ce que font les dictateurs".

Les quatre années de la présidence de Trump ont été caractérisées par un degré d'instabilité fantasmatique : accès de rage, tempêtes de Twitter nocturnes, licenciements abrupts. Au début, Trump, qui avait évité le service militaire en prétendant avoir des éperons osseux, semblait être épris de son rôle de commandant en chef et des responsables de la sécurité nationale qu'il avait nommés ou dont il avait hérité. Mais l'histoire d'amour de Trump avec "mes généraux" a été brève et, dans une déclaration pour cet article, l'ancien président a confirmé à quel point il s'était aigri contre eux au fil du temps. "C'étaient des gens très peu talentueux et une fois que je les ai découverts, je ne me suis pas appuyé sur eux, je me suis fié aux vrais généraux et amiraux au sein du système", a-t-il déclaré.

Il s'est avéré que les généraux avaient des règles, des normes et une expertise, et non une loyauté aveugle. La plainte bruyante que le président a adressée un jour à John Kelly était typique : "Putain de généraux, pourquoi ne pouvez-vous pas être comme les généraux allemands ?"

"Quels généraux ?" a demandé Kelly.

"Les généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale", a répondu Trump.

"Vous savez qu'ils ont essayé de tuer Hitler en trois fois et qu'ils ont presque réussi ?", a répondu Kelly.

Mais, bien sûr, Trump ne le savait pas. "Non, non, non, ils lui étaient totalement loyaux", a répondu le président. Dans sa version de l'histoire, les généraux du Troisième Reich avaient été totalement soumis à Hitler ; c'était le modèle qu'il voulait pour son armée. Kelly a dit à Trump qu'il n'y avait pas de tels généraux américains, mais le président était déterminé à tester la proposition. (À suivre) 

Note : Étant donné la longueur de l’article, nous avons traduit une partie. Aux lecteurs intéressés de voir le texte au complet avec le lien ci-joint : https://apple.news/AlpeVPGVOQR6QPyYdHj5qhQ


13 comments:

  1. Une enquête révèle que Trump était jaloux d'Hitler.L'ancien président digérait mal l'idée de ne pas avoir des généraux aussi «soumis» que ceux du Troisième Reich. Il était également agacé de ne pas être en mesure d'user de son pouvoir comme bon lui semblait. En 2020, une semaine après la mort de George Floyd, l'ex-président voulait que l'armée «tire dans les jambes des manifestants» du mouvement Black Lives Matter. Trump voulait transformer Les États-Unis en une dictature

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  2. Formidable lecture! By the way I love both Susan and Peter great couple.

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  3. Le phénomène Trump est encore vivant et actif plus qu’on le pense. Le courant Trump continue de défrayer la chronique de l’actualiité. Trump est un dictateur! En quittant la Maison Blanche, Trump a emporté illégalement chez lui des documents classifiés , dont certains classés « top secret ». Certains papiers sont liés à la sécurité nationale, et ne doivent être consultés ou vus que dans des bâtiments sécurisés. Trump veut dérailler les lois américaines. La perquisition de la propriété de Donald Trump en Floride continue de faire la une des journaux du monde entier – maintenant, la publication partielle d’un document d’enquête révèle de nouveaux détails sur les allégations contre l’ancien président américain. La perquisition avait fait grand bruit. Les enquêteurs perquisitionnant la maison d’un ancien président sont considérés comme sans précédent dans l’histoire des États-Unis. De plus, Trump alimente les spéculations depuis des semaines sur le fait qu’il pourrait bientôt annoncer une candidature pour la prochaine élection présidentielle en novembre 2024. Il n’est que d’attendre…
    llamarre

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  4. En parlant du président des chefs d'état-major interarmées, Mark A. Milley, quelques jours après l'incident de Lafayette Square, à Washington, non loin de la Maison Blanche, une semaine après la mort de George Floyd, le chef d'État-Major interarmées a rédigé une lettre de démission... qu'il n'a jamais envoyé à Trump.
    Voici un segment de la lettre de démission de Marc Milley à Donald Trump le 8 juin 2020:
    «Vous utilisez l'armée pour semer la peur dans l'esprit des gens – alors que nous essayons de protéger le peuple américain. Je ne peux pas rester les bras croisés et participer à cette attaque, verbale ou autre, contre notre peuple américain. Le peuple américain fait confiance à son armée et il nous fait confiance pour le protéger contre tous les ennemis, étrangers et nationaux, et c'est exactement ce que fera notre armée. Nous ne tournerons pas le dos au peuple américain.»
    Mark A. Milley n'a jamais démissionné. Et Trump n'aura jamais eu de généraux suffisamment à sa botte pour ne plus jalouser le Führer.
    SuzieM

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  5. Trump a toujours fait l'éloge de Poutine. Au lendemain de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il a qualifié le président russe Vladimir Poutine d'intelligent et a critiqué la réponse des États-Unis à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Le jour après avoir fait ceS commentaireS, il les a effectivement doublés. " en disant” que Poutine est intelligent'. Je veux dire, il prend le contrôle d'un pays pour deux dollars de sanctions ". En fait, on ne connait pas vraimemt ce qu’Il nourrit dans sa la tête vis-à-vis de Poutine. Je pense que s’il était réelu, Poutine aurait déjà fait main mise sur l’Ukraine et la communauté européenne ne se ralierait pas derrière l’Ukraine. Parce il ne supporterait pas L’Otan non plus. Parce sa politique ne visait pas vraiment un renforcement de l’OtaN..

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  6. En dépit de toutes les exactions et magouilles que Trump a créees, Il reste très puissant sur l’échiquier politique américain et joue une grande influence sur le parti républicain. En se gardant de tout pronostic prématuré, il ne faut pour autant pas exclure l’hypothèse d’un Congrès et d’une Maison Blanche, respectivement en 2023 et 2025, bien plus conciliants à l’égard de Poutine. Les primaires qui ont lieu de mars à juillet 2022, ainsi que les élections de mi-mandat en novembre 2022 prochain , diront si les trumpistes ont réellement pris le contrôle du Parti républicain. Elles pèseront donc d’un grand poids sur la façon dont, à l’avenir, Washington se positionnera sur le dossier russe.

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  7. Donald Trump aime les (president-dictateurs). Il fait traditionnellement preuve de complaisance à l’égard des leaders étrangers qu’il considère forts, charismatiques et autoritaires, comme Kim Jong Un y compris Vladimir Poutine qu’il croit être un super intelligent. Comme durant son mandat, et malgré la guerre en Ukraine, il se montre très compréhensif vis-à-vis de Vladimir Poutine.

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  8. Merci Haiti Connexion pour cet article éclaireur. Depuis Marseille je salue tout le staff plus précisément le grand éditorialiste Max Dorismond. J’espère que les lecteurs de HCC auront une meilleure idée de l’homme qui menace la démocratie dans l’un des pays qui représente le flambeau de la liberté du monde.
    Certes, j’ai eu le privilège de lire le livre explosif de Mary L Trump, la nièce de Donald Trump, qui dresse le portrait au vitriol de sa famille dysfonctionnelle déchirée par les convoitises et tensions fratricides. La publication de son ouvrage est sortie 3 mois avant la présidentielle américaine de 2020. Donald Trump ayant essayé en vain de le bloquer, mais n’a pas réussi. Cet ouvrage avait grimpé numéro 1 des ventes sur Amazon après sa publication durant l’été 2020.
    Ce bouquin intitulé : Too Much And Never Enough : How My family created the World’s Most dangerous Man. ou en français (Trop Et Jamais Assez: Comment Ma Famille a crée l’homme le plus Dangereux du Monde. Dans ce livre-révélateur, Mary a brossé un brossé un tableau sans concession de son autoritaire oncle Donald, de la famille toxique dans laquelle elle a grandie. Mary L. Trump a jetté une lumière vive sur l'histoire sombre de leur famille et explique comment son oncle Donald est devenu l'homme qui menace aujourd'hui la santé, la sécurité économique et le tissu social de l’Amérique.
    Mary a passé une grande partie de son enfance dans la grande et imposante maison de ses grands-parents, au cœur du Queens, à New York, où Donald et ses quatre frères et sœurs ont grandi. Elle décrit un cauchemar fait de traumatismes, de relations destructrices et d'une combinaison tragique de négligence et d'abus. Elle explique comment des événements spécifiques et des schémas familiaux généraux ont créé l'homme endommagé qui a occupé le bureau ovale, notamment la relation étrange et néfaste entre Fred Trump et ses deux fils aînés, Fred Jr. et Donald.
    Témoin direct d'innombrables repas de fêtes et d'interactions, Mary apporte un esprit incisif et un humour inattendu à des événements familiaux parfois sinistres, souvent déroutants. Elle raconte avec des détails sans complaisance tout ce qui se passe, de la place de son oncle Donald sous les projecteurs de la famille au penchant d'Ivana, son ex-première femme décédée récemment, pour les cadeaux, en passant par les fréquentes blessures et maladies de sa grand-mère et la façon effroyable dont Donald, le fils préféré de Fred Trump, l'a rejeté et tourné en dérision lorsqu'il a commencé à succomber à la maladie d'Alzheimer. Même sur les medias, Mary s’exprimait sans détour et sans ménagment sur son oncle qu’elle considère comme un dictateur. Donc pour conclure, Cette psychologue de 55 ans, est la fille de Fred Trump Jr, frère aîné du président, décédé en 1981 à 42 ans, des suites de son alcoolisme. Selon elle, Donald Trump a grandi dans une famille dysfonctionnelle dirigée par un père “dominateur", qui a contribué à faire de lui un menteur narcissique qui menace la vie de tous les Américains.
    JoeCas

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  9. Mes amis , la démocratie aux Etats-Unis est menacée avec le phénomène Trump ! Michael Cohen, l'ex avocat de ce dernier qui connaît très bien son ancien client a révélé lors d'une interview sur CNN la semaine dernière, que Donald Trump a peut-être déjà révélé des informations top secrètes à partir de documents qu'il a emportés avec lui à Mar-a-Lago . Il les a gardés avec lui juste pour des "raisons néfastes". Cet machiavel veut à tout prix retourner à la Maison Blanche en 2025. Nou mele avek Trump.

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  10. President Biden, in a recent speech to the nation warning that the Constitution, the American values and the rule of law are under siege: “Donald Trump and the MAGA Republicans represent an extremism that threatens the very foundations of our Republic.”

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  11. Cet homme dangereux ne devrait pas être président des Etats-Unis. Obama l'avait bien prédit tout au debut: « this man was not fit to be president ». Il avait raison… Malgré qu'il n'avait pas gagné ,il a fomenté toutes sortes de prétextes pour essayer de faire un « coup d’État ». Il a appelé et demander au secrétaire d'Etat de Georgia de changer les données.C'est bien lui ,l'instigateur de l’assaut sur le Capitole.

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  12. Pour comprendre l’importance d’un tel événement, il suffit d’imaginer ce que serait la situation mondiale d’aujourd’hui, s’il avait été réélu en novembre 2020 : les Etats-Unis n’auraient certainement pas infligé de sanctions à la Russie ; ils n’apporteraient aucun soutien militaire à l’Ukraine ; la Grande Bretagne, toujours suiveuse de son maitre américain, n’aurait sans doute pas fait mieux ; l’Allemagne aurait été ravie de sauver son approvisionnement en gaz et en pétrole russe et aurait fermé les yeux. Et on aurait trouvé bien des voix en France pour rappeler que le conflit en Ukraine n’est pas notre guerre, et que l’alliance russe est une base fondamentale de la géopolitique française. Ce conflit ce serait donc depuis longtemps déjà terminé par l’effondrement de l’armée et de l’économie ukrainienne, quels que soient le courage et la compétence des Ukrainiens. Dans bien d’autres domaines, la présence de Trump à la Maison Blanche aurait tout changé : il aurait continué de marquer son hostilité à tout ce qui peut être fait pour renforcer le projet européen ; la nouvelle doctrine de la Cour Suprême sur l’avortement serait depuis longtemps entrée en application. Ce n’est que sur la volonté farouche de contrer sur tous les terrains la puissance chinoise qu’il y a un accord entre les deux grands partis se disputant le pouvoir à Washington.

    L’hypothèse d’un retour de Trump dans le bureau ovale est aujourd’hui plus que vraisemblable : le président Biden est profondément impopulaire. Les démocrates vont perdre les élections intermédiaires de novembre prochain. Le parti républicain est totalement entre les mains de Donald Trump. Il choisit déjà les candidats républicains aux divers postes de gouverneurs ou de sénateurs et il confie volontiers à ses plus récents visiteurs privés qu’il sera candidat en 2024.

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    1. Rien n’est encore joué, il peut se produire bien des choses d’ici là : un candidat démocrate lumineux peut apparaitre, capable de réconcilier les deux Amériques d’aujourd’hui, profondément divisées, au bord de la guerre civile, même, comme le montre les fusillades, pour des motifs raciaux, qui se multiplient. Et même, qui sait, un autre candidat républicain, qui saurait montrer à l’Amérique profonde qu’un tel enfermement populiste est suicidaire.

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