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Monday, December 24, 2018

Au revoir Nicolas Decoste


Nicolas Decoste  (1948 - 2018)
Nicolas, aujourd’hui c’est ton tour d’aller te reposer loin de cette vie. Départ toujours difficile pour nous qui, inévitablement, te suivrons un jour où l’autre. Triste réalité, n’est-ce pas ?
Âme vive qui ne connaissait que la bonne humeur, indépendamment les circonstances et la situation. Tu aimais la vie et tu as su croquer à chaque seconde, le plaisir et le bonheur que la vie t’a offerts.
Je n’ai pas imaginé une seconde, lors de ma visite au 7e étage du CHUM, le lundi 10 décembre dernier, que je n’allais plus pouvoir m’entretenir avec toi et que tu ne me demanderas plus jamais des nouvelles de mes enfants et de t’entendre encore me dire, « Je savais que tu t’extrairais de ce mauvais pas, toi et tes enfants » et combien tu étais content d’apprendre qu’ils sont tous autonomes.
C’est maintenant le temps de ton mieux-être, hors de tout. Et moi qui avais eu tant de plaisir de te donner des nouvelles de chacun d’eux, de te montrer des photos et de te demander qui d’entre elles, mes filles, trouves-tu, ressemble à ma sœur Zette. La même allégorie chaque fois qu’on se rencontre. Et ton rire complice...
Nicolas, tu as été et seras un ami fidèle et loyal. Toujours prêt à aider. Quand tu ne pouvais pas, au moins tu nous montrais la bonne porte où aller cogner.

Tu as été l’un des premiers visages connus rencontrés à Montréal.
Tu as ordonné à ta fille #Marie Joseph Decosse# de venir me chercher là où j’étais logée afin de faciliter mon intégration au Québec. Je suis restée chez elle durant plusieurs mois. Marie Jo, je te dois une reconnaissance éternelle !
Tu as été l’instigateur de mon premier emploi en administration à Montréal, pour m’avoir présenté à ta charmante fille # Peggy Perrier # alors conseillère RH d’une agence de placement. Elle m’a prise par la main, m’a fait comprendre les dessous de l’emploi au Québec et m’a donné mon premier contrat. Peggy, je te dois une reconnaissance éternelle aussi !
J’ai eu un plaisir fou à côtoyer ta femme Josette lors de nos cours de cuisine créole que je dispensais l’année même de mon arrivée. Comment oublier une pareille empathie, une si pareille bonté ? Si j’ai su guider les pas de mes enfants dans ce vaste univers si différent du nôtre jusqu’à leur autonomie, tu as une grosse part dans leur réussite.
Je continue de faire mien ton modèle quand il s’agit d’aider les autres en leur montrant les bonnes portes où cogner.
Nicolas, ma famille et moi te disons MERCI. Repose-toi bien en attendant la voix du Seigneur Jésus qui t’ordonnera de sortir du shéol pour t’offrir une vie sans fin dans un monde nouveau plus juste et empreint de bonté et de bienveillance. 

Juste un instant, oublions nos maux et imaginons un monde nouveau !
Ma famille se joint à moi pour offrir nos sincères sympathies à ta femme Josette, à tes filles et leurs enfants: Marie Joseph Décoste, Peggy Perrier, Pascale et Marjorie Décoste.
À tes nombreux frères et sœurs : Jacques Janvier, Michel Decoste, Marc-Henry Syldort, Marie Christane, Myriam Alexandre, Esther, Jacqueline et Ginette Oriol et à tous les autres ainsi qu’à tes nombreux amis.
Mireille et famille


Mireille Jean-Louis



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