Discours d'Etzer Vilaire à la mémoire des héros de l'Indépendance, de Charlemagne Péralte... 

Friday, January 12, 2018

Donald Trump traite Haïti de pays « trou de merde »

Trump fustige l'immigration venant des pays «trou de merde»

Donald Trump  à la Maison Blanche ( Jeudi 11 janvier 2018)

Le président américain a qualifié jeudi plusieurs nations africaines ainsi qu'Haïti de pays «trou de merde».

Le président des Etats-Unis Donald Trump  s'est emporté jeudi lors d'une réunion avec des parlementaires à la Maison Blanche sur l'immigration qualifiant, plusieurs nations africaines ainsi qu'Haïti de pays «trou de merde».

Le journal américain Washington Post a rapporté que l’évocation du dossier a chatouillé les nerfs du président américain. Au point qu’il aurait déclaré : 

Why are we having all these people from shithole countries come here?” President Trump said, referring to African countries and Haiti, according to two people briefed on the Oval Office meeting.

« Pourquoi avons-nous tous ces gens de pays « shithole » (trou de merde) à venir ici? », faisant référence clairement à Haïti, Le Savador et les pays africains.

Le président républicain recevait dans le Bureau ovale plusieurs sénateurs, dont le républicain Lindsey Graham et le démocrate Richard Durbin, pour évoquer un projet bipartisan proposant de limiter le regroupement familial et de restreindre l'accès à la loterie pour la carte verte. En échange, l'accord permettrait d'éviter l'expulsion de milliers de jeunes, souvent arrivés enfants aux Etats-Unis.

«Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de « trou de merde  » viennent ici ?», a demandé le président Trump lors des discussions, selon le quotidien qui cite plusieurs sources anonymes. Selon elles, l'homme d'affaires devenu président faisait référence à des pays d'Afrique ainsi qu'à Haïti et le Salvador, expliquant que les États-Unis devraient plutôt accueillir des ressortissants de la Norvège, dont il a rencontré la Première ministre la veille. «Pourquoi avons-nous besoin de plus d'Haïtiens ?», aurait encore demandé le président, selon le quotidien.

De son côté, le «New York Times», qui fait état également des mêmes propos du président, citant des participants non identifiés à la réunion, avait rapporté en juin dernier que Donald Trump avait assuré lors d'une autre réunion sur l'immigration, que les Haïtiens «ont tous le sida». La Maison Blanche avait démenti. Toujours de même source, les sénateurs présents ont été déconcertés par ces propos.

Président «raciste»
Membre du Congrès, le démocrate Luis Gutierrez a réagi en déclarant: «Nous pouvons dire maintenant avec 100% de certitude que le président est un raciste qui ne partage pas les valeurs inscrites dans notre Constitution». Sa collègue républicaine Mia Love, d'ascendance haïtienne, a jugé pour sa part «désobligeants» et «clivants» les propos présidentiels et demandé des excuses. «Cette attitude est inacceptable de la part du chef de notre nation», a-t-elle déclaré dans un communiqué.

La Maison Blanche n'a pas nié que le président américain a tenu ces propos. «Certaines personnalités politiques à Washington choisissent de se battre pour des pays étrangers, mais le président Trump se battra toujours pour le peuple américain», a souligné un porte-parole de l'exécutif, Raj Shah, dans un communiqué.

«Comme d'autres nations ayant une immigration fondée sur le mérite, le président Trump se bat pour des solutions durables qui renforcent notre pays en accueillant ceux qui contribuent à notre société, font croître notre économie et s'assimilent à notre grande nation», a-t-il poursuivi.

Les parlementaires étaient présents pour évoquer les discussions entre les responsables des deux partis pour encadrer le sort des «Dreamers», les jeunes bénéficiaires du programme appelé Daca (Deferred Action for Childhood Arrival), hérité de l'administration Barack Obama.

Les négociations sont ardues entre la Maison Blanche et les parlementaires sur ce projet. En septembre, le président Trump a abrogé le programme qui a permis à 690 000 jeunes, entrés illégalement aux États-Unis alors qu'ils étaient enfants, de travailler et d'étudier en toute légalité en les protégeant de l'expulsion. Il a donné jusqu'au 5 mars au Congrès pour trouver un compromis. (afp/nxp)

Sources combinées y compris  24 heures News

No comments:

Post a Comment